Articles liés à SAS 170 : Otage des Taliban

SAS 170 : Otage des Taliban - Couverture souple

 
9782842678722: SAS 170 : Otage des Taliban
Afficher les exemplaires de cette édition ISBN
 
 
La vente de cet article permet de financer la plantation d'arbres en France :) Envoi soigné

Les informations fournies dans la section « Synopsis » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.

Extrait :
Trois points noirs apparurent soudain dans l'im­mensité ocre du désert de Khash, surgis de nulle part, avançant en direction de la piste Zaranj-Delaran. Le paysage était magnifique et presque lunaire. Une étendue plate, constellée de rochers qui semblaient posés sur le sol, sans la moindre végétation, à perte de vue.
Cette piste de tôle ondulée, criblée d'énormes trous, de rochers coupants, remontait de l'extrême sud de l'Afghanistan, à la frontière avec l'Iran, pour croiser l'itinéraire Kandahar-Herat, une route goudronnée, traversant du sud au nord la province du Hilmand, qui jouxtait celle de Kandahar, à l'est. Rien ne différenciait les deux provinces à la géographie identique, semées de villages où les maisons se confondaient avec le désert. Zone presque entièrement consacrée à la culture du pavot, dont la récolte, consistant en trois saignées pour extraire le suc de la tige, venait de se terminer. La Toyota Land Cruiser rebondissait avec tant de violence de trou en trou que Ron Lauder, assis derrière Mohammad, le chauffeur, mit assez longtemps à identifier les points noirs, dont la trajectoire allait croiser la leur.
Il s'agissait de trois motos tout-terrain, en file indienne, laissant derrière elles des nuages de poussière ocre. Ron Lauder regarda la carte posée sur ses genoux.
Ils avaient déjà parcouru près de cent dix miles depuis Zaranj et il leur en restait presque autant avant d'atteindre leur destination : l'aéroport de Shindand, en plein désert, entre Farah et Herat, la capitale de la province. Le génie US l'avait remis en état, avec une piste capable d'accueillir des F-16, à tout hasard. Aucun vol ne le desservait, sauf quelques appareils - hélicos ou avions légers - pour des missions discrètes. Comme l'exfiltration de Ron Lauder, senior field officer de la Central Intelligence Agency, et de sa partenaire, Suzie Foley. Un hélicoptère Blackhawk les attendait à Shindand, pour les transporter jusqu'à l'aéroport de Kandahar d'où un appareil de l'US Air Force les emmènerait à Bagram, la grande base au nord de Kaboul. Ensuite, c'était le retour au pays, le debriefing et les vacances.
Les trois motos roulaient désormais presque parallèlement à la piste et Ron Lauder pouvait distinguer leurs pilotes : des hommes en turbans foncés, Kalachnikov en bandoulière, le pan libre de leur turban serré entre les dents pour qu'il ne s'envole pas.
L'Américain sentit son pouls s'accélérer. Les Kalachnikov, cela ne voulait rien dire. C'était aussi indispensable à un Afghan que sa brosse à dents. Mais les motos tout-terrain étaient souvent utilisées par les taliban. Ceux-ci fourmillaient dans la région, de la frontière iranienne, à l'ouest, jusqu'à Kandahar, à l'est. Tapis dans les innombrables villages d'où ils ne sortaient que pour mener des opérations coup de poing contre les patrouilles de l'ISAF, en particulier les Britanniques basés dans le Hilmand.
Affrontements qui se terminaient toujours de la même façon : les taliban, grâce à une embuscade ou à une IED bien placée, causaient quelques pertes aux militaires et se retranchaient dans un village. Ceux-ci appelaient la «cavalerie» au secours et les F-16 ou les hélicos d'assaut écrabouillaient le village coupable d'abriter les insurgés. Mêmes «intelligentes», les bombes n'étaient pas sélectives. Tuant à peu près deux fois plus de civils que de taliban.
Présentation de l'éditeur :
Malko aperçut derrière lui une moto noire, chevauchée par un homme en turban et comprit que c'était son «contrôleur». Celui chargé de déclencher la charge explosive dissimulée dans la voiture qu'il conduisait.
Il n'avait même pas peur. Une sensation de vide, ce qu'on appelait jadis une «grâce d'état». Une phrase émergeant de ses lointaines études lui revint en mémoire : «Ave Caesar, morituri te salutant». Le salut des gladiateurs romains, avant d'affronter les lions dans l'arène.
Délibérément, il cessa de penser et chercha devant lui l'endroit où il allait terminer sa course et sa vie.

Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.

  • ÉditeurGérard de Villiers
  • Date d'édition2007
  • ISBN 10 2842678729
  • ISBN 13 9782842678722
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages299
EUR 49,74

Autre devise

Frais de port : EUR 3,73
Vers Etats-Unis

Destinations, frais et délais

Ajouter au panier

Meilleurs résultats de recherche sur AbeBooks

Image d'archives

Gerard De Villiers
Edité par Gerard de Villiers (2007)
ISBN 10 : 2842678729 ISBN 13 : 9782842678722
Neuf Paperback Quantité disponible : 1
Vendeur :
GoldenWavesOfBooks
(Fayetteville, TX, Etats-Unis)
Evaluation vendeur

Description du livre Paperback. Etat : new. New. Fast Shipping and good customer service. N° de réf. du vendeur Holz_New_2842678729

Plus d'informations sur ce vendeur | Contacter le vendeur

Acheter neuf
EUR 49,74
Autre devise

Ajouter au panier

Frais de port : EUR 3,73
Vers Etats-Unis
Destinations, frais et délais
Image d'archives

Gerard De Villiers
Edité par Gerard de Villiers (2007)
ISBN 10 : 2842678729 ISBN 13 : 9782842678722
Neuf Paperback Quantité disponible : 1
Vendeur :
Big Bill's Books
(Wimberley, TX, Etats-Unis)
Evaluation vendeur

Description du livre Paperback. Etat : new. Brand New Copy. N° de réf. du vendeur BBB_new2842678729

Plus d'informations sur ce vendeur | Contacter le vendeur

Acheter neuf
EUR 51,04
Autre devise

Ajouter au panier

Frais de port : EUR 2,80
Vers Etats-Unis
Destinations, frais et délais