Un mot de l'éditeur :
Dans Gamiani ou Deux Nuits d’excès, Alfred de Musset relate les ébats trioliques de la comtesse Gamiani avec Fanny et Alcide. Deux nuits au cours desquelles chacun des personnages fait le récit de son initiation et de ses plus singuliers exploits d’alcôve, l’ensemble des scènes constituant une sorte d’encyclopédie des dépravations. Publié pour la première fois en 1833, Gamiani est l’ouvrage le plus réimprimé au cours du XIXème siècle (pas mois de 41 éditions !) ; l’attribution à Musset, longtemps remise en cause, ne fait plus aucun doute. Dans le bref espace où Pierre Mac Orlan déroule ses aventures, Mademoiselle de Mustelle passe de treize à quinze ans. Courte période dans laquelle pourtant elle parcourt tous les degrés - dirons-nous de la débauche ? - , non : plutôt de l’apprentissage le plus naturel de toutes les ressources de l’art d’aimer. Il faut dire que son entourage n’incite guère à l’austérité : sa gouvernante anglaise, la soubrette, le valet, la lingère, sa mère elle-même et sa petite soeur «ne pensent qu’à ça», donnant ainsi à Lucette les plus suggestifs et les plus variés des exemples.
Présentation de l'éditeur :
Gamiani, le seul érotique romantique, marque d'une empreinte profonde tous ses lecteurs. Les " deux nuits d'excès " annoncées par le sous-titre de l'ouvrage sont deux nuits d'amour à trois - la comtesse Gamiani, Fanny et Alcide -, au cours desquelles chacun de ces personnages fait à ses partenaires le récit de son initiation et de ses plus singuliers exploits d'alcôve. L'ensemble constitue une sorte d'encyclopédie des dépravations. Il ne manque à la comtesse Gamiani que de connaître ce qu'on peut éprouver en mourant au moment de l'orgasme. Pour le savoir, elle absorbe et fait absorber à Fanny un aphrodisiaque mêlé de poison, poussant aussi loin que possible la recherche des plaisirs sexuels. Publié pour la première fois en 1833, Gamianiest l'ouvrage clandestin qui a été le plus souvent réédité depuis le siècle dernier (pas moins de 41 éditions !). Aujourd'hui, grâce au professeur Simon Jeune (éditeur du Musset de la Pléiade), nous savons sans pouvoir en douter que le texte est bien de Musset, et nous disposons d'une version authentique, enrichie de quelques notes explicatives. Préface de Jean-Jacques Pauvert.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.