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Friot, Bernard L'enjeu du salaire ISBN 13 : 9782843032226

L'enjeu du salaire - Couverture souple

 
9782843032226: L'enjeu du salaire
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La souveraineté populaire doit être défendue. Patronat et banquiers pratiquent le chantage à l'emploi et à la dette pour réduire les droits sociaux. Les gouvernants de droite et de gauche. loin de leur résister. s'évertuent à leur envoyer des signaux qui les incitent à réclamer davantage. Est-il possible de briser cette soumission ? Oui. répond cet ouvrage. qui propose de porter plus loin les institutions qui sont nées des luttes pour le salaire. et dont nous faisons à grande échelle l'expérience de l'efficacité : la qualification personnelle et la cotisation. La qualification personnelle peut faire disparaître le marché du travail. à condition d'attribuer à chacun. à sa majorité, une qualification et donc un salaire. Et contre les projets de remplacer la cotisation sociale par la CSG. la TVA ou les mutuelles. il faut au contraire l'étendre en créant une cotisation économique pour un financement de l'investissement sans crédit et donc sans dette. L'enjeu du salaire. c'est la disparition du marché du travail. et donc du chantage à l'emploi. ainsi que la suppression du crédit lucratif. et donc du chantage à la dette. Ce n'est ni d'une réforme fiscale ni d'une plus grande régulation étatique que nous avons besoin. mais de plus de pouvoir populaire sur l'économie et sur le travail.

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Extrait :
Extrait de l'introduction

Disons-le d'emblée, ce livre n'ajoutera pas une pierre, si minuscule soit-elle, au mur des lamentations sur les malheurs du temps. Vous ne le finirez pas avec la délectation morose d'avoir lu la énième démonstration de la façon dont nous sommes en train de nous faire avoir par la classe dirigeante. Il s'inscrit dans la dynamique du débat ouvert depuis 2007 du fait de l'approfondissement spectaculaire de la crise du capitalisme, et montre que nous avons tous les atouts pour en finir avec le double chantage de l'emploi et de la dette.
L'incapacité de la classe dirigeante à nous proposer autre chose, comme avenir commun, que le recul du niveau de vie, des droits sociaux et des services publics va conduire à la révolte des peuples en Europe. Quand, comment, nous ne pouvons pas en décider. Mais nous savons que cette révolte pourra échouer si elle ne dépasse pas ses deux éléments les plus évidents aujourd'hui : l'exaspération populaire et le scepticisme sur la possibilité de changer vraiment. La juxtaposition prolongée de ces deux ingrédients est le lit de l'extrême droite et des régressions démocratiques. C'est pourquoi la responsabilité de celles et ceux qui se mobilisent contre les politiques d'austérité et de recul des droits menées par des «réformateurs» sous le vocable de «la réforme» est d'ouvrir à l'exaspération populaire les voies de sortie du capitalisme.
La référence aujourd'hui courante à la Libération et à la mise en oeuvre du programme du Conseil national de la Résistance est bienvenue. La difficulté à affronter et les enjeux sont à la hauteur de ceux de 1945. Et nous avons plus d'atouts que le CNR, grâce à l'exceptionnelle réussite de ce qu'il a mis en route, que nous pouvons donc prolonger en généralisant ce qui a été commencé avec la Sécurité sociale, le statut des salariés d'EDF-GDF et celui de la fonction publique, ces trois institutions salariales majeures. Autant dire que ce livre n'est pas seulement celui du «non» résistant, mais d'abord celui du «oui» révolutionnaire : oui aux institutions du salaire et à tout leur déjà-là émancipateur qu'une action politique délibérée peut porter plus loin, de sorte qu'elles remplacent les institutions capitalistes qui causent notre malheur collectif.
C'est l'enjeu du salaire. Car le salaire, tel qu'il s'est construit au XXe siècle, est révolutionnaire. Pour ses deux dimensions constitutives, la qualification personnelle et la cotisation finançant du salaire socialisé, ce livre explore les possibles qu'elles ouvrent pour nous libérer de la convention capitaliste du travail avec sa propriété lucrative, son marché du travail et ses forces de travail, ses marchandises à la valeur d'usage si discutable produites par des travailleurs soumis à la dictature du temps de travail et n'ayant aucune maîtrise des fins et des moyens de leur travail. Oui, les outils sont là pour donner à la valeur économique la définition et la pratique qui vont permettre des changements émancipateurs radicaux.
Présentation de l'éditeur :
Dirigée par Bernard Friot, la collection "Travail et salariat "analyse le travail en acte et les perspectives qu'ouvrent les institutions du salariat en matière de statut social des personnes et de production de la richesse.

La souveraineté populaire doit être défendue. Patronat et banquiers pratiquent le chantage à l'emploi et à la dette pour réduire les droits sociaux. Les gouvernants de droite et de gauche, loin de leur résister, s'évertuent à leur envoyer des «signaux» qui les incitent à réclamer davantage. Est-il possible de briser cette soumission ?

Oui, répond cet ouvrage, qui propose de porter plus loin les institutions qui sont nées des luttes pour le salaire, et dont nous faisons à grande échelle l'expérience de l'efficacité : la qualification personnelle et la cotisation. La qualification personnelle peut faire disparaître le marché du travail, à condition d'attribuer à chacun, à sa majorité, une qualification et donc un salaire. Et contre les projets de remplacer la cotisation sociale par la CSG, la TVA ou les mutuelles, il faut au contraire l'étendre en créant une cotisation économique pour un financement de l'investissement sans crédit et donc sans dette.

L'enjeu du salaire, c'est la disparition du marché du travail, et donc du chantage à l'emploi, ainsi que la suppression du crédit lucratif, et donc du chantage à la dette. Ce n'est ni d'une réforme fiscale ni d'une plus grande régulation étatique que nous avons besoin, mais de plus de pouvoir populaire sur l'économie et sur le travail.

Bernard Friot a posé ses valises dans de nombreuses villes de France et d'Allemagne. Après avoir été professeur de lettres, il a dirigé pendant quatre ans le Bureau du livre de jeunesse à Francfort. Il s'est installé depuis peu à Besançon, vieille ville espagnole, où il se consacre à l'écriture, à la traduction, à la conception d'expositions et à la formation d'adultes dans le domaine de la lecture et de la littérature pour la jeunesse. Chez Milan, outre les cinq volumes d'Histoires pressées (Histoires pressées ; Nouvelles histoires pressées ; Encore des histoires pressées ; Pressé, pressée ; Pressé ? Pas si pressé !...), il a inauguré une nouvelle série pour les plus jeunes, les Histoires à la carte et les Histoires minute.

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  • ÉditeurLa Dispute
  • Date d'édition2012
  • ISBN 10 2843032229
  • ISBN 13 9782843032226
  • ReliurePaperback
  • Nombre de pages202
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Friot, Bernard
Edité par SNEDIT LA DISPU (2012)
ISBN 10 : 2843032229 ISBN 13 : 9782843032226
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Vendeur :
medimops
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