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Extrait :
Conseils du conférencier
Quelques conseils avant de répondre à une question de psy
La noble spécialité qu'est la psychiatrie peut s'aborder selon différentes orientations mais nous vous déconseillons fortement d'oublier ces quelques points simples et évidents :
1. L'événement le plus important dans la clinique psychiatrique est le suicide, il ne vous sera jamais reproché en psy de prévenir ce risque à l'excès en pratique et surtout aux ECN. Ainsi, il est toujours de bon ton de réfléchir dans un dossier sur le risque suicidaire du patient. Si, notamment dans un dossier sur la dépression, les mots «prévention du risque suicidaire, inventaire à l'entrée, surveillance régulière, évaluation du risque suicidaire,» etc. n'apparaissent pas, posez-vous des questions.
2. L'organisation de votre réponse est aussi importante que le vocabulaire psychiatrique durement appris. Ainsi, comme dans toute spécialité le terrain est important, la durée des symptômes, les dimensions délirantes (de manière organisée), thymiques et anxieuses, et plus encore la gravité du tableau, car vous ne soignerez pas de la même manière une dépression délirante avec idées suicidaires et une dépression légère, et ne gérerez pas de la même façon un schizophrène s'il est calme ou agité et menaçant aux urgences.
3. La grande question habituelle de l'analyse sémiologique ne vous sert pas qu'à recopier le texte, l'important est bien de faire le lien entre la clinique et la pathologie probable du patient d'où l'intérêt d'organiser la réponse selon ce que vous souhaitez prouver, le tout associé au vocabulaire psychiatrique.
4. Ne faites jamais de diagnostic trop rapide de trouble de personnalité. Ces diagnostics se posent au long cours sur des éléments stables dans le temps. Si les arguments en faveur de ce type de trouble sont forts, je vous recommande vivement la réserve en ajoutant le terme «probable». Cet adage est aussi intéressant en clinique, car les ressentis de chacun, quant à une «hystérique» par exemple, sont forts et induisent des contre-attitudes dès qu'ils sont entendus.
5. Intéressez-vous de très près aux dimensions légales de la psychiatrie (hospitalisations sous contrainte, protection des biens).
6. Dans votre question «syndrome maniaque», les mots suivants doivent clairement apparaître : sauvegarde de justice, achats inconsidérés, recherche de conduites sexuelles à risque, sérologies 1 virales des IST et le plus souvent hospitalisation à la demande d'un tiers (HDT).
7. Toute prescription de neuroleptique se fait avec un ECG (recherche de QT long notamment), et tout trouble de conscience, toute fièvre, toute raideur, etc. à la suite de cette prescription doit faire rechercher un syndrome malin des neuroleptiques, de très mauvais pronostic somatique. Toute fièvre entraîne l'arrêt des neuroleptiques.
Les traitements médicamenteux en psychiatrie
Nous ne prétendons pas, dans cette fiche, tout vous apprendre sur les traitements médicamenteux en psychiatrie, mais plutôt vous aider à retenir ce qui est important dans ce domaine. On trouve plusieurs classes de médicaments en psychiatrie. Les plus importants à connaître pour les ECN sont les suivants.
Présentation de l'éditeur :
Quelques conseils avant de répondre à une question de psy
La noble spécialité qu'est la psychiatrie peut s'aborder selon différentes orientations mais nous vous déconseillons fortement d'oublier ces quelques points simples et évidents :
1. L'événement le plus important dans la clinique psychiatrique est le suicide, il ne vous sera jamais reproché en psy de prévenir ce risque à l'excès en pratique et surtout aux ECN. Ainsi, il est toujours de bon ton de réfléchir dans un dossier sur le risque suicidaire du patient. Si, notamment dans un dossier sur la dépression, les mots «prévention du risque suicidaire, inventaire à l'entrée, surveillance régulière, évaluation du risque suicidaire,» etc. n'apparaissent pas, posez-vous des questions.
2. L'organisation de votre réponse est aussi importante que le vocabulaire psychiatrique durement appris. Ainsi, comme dans toute spécialité le terrain est important, la durée des symptômes, les dimensions délirantes (de manière organisée), thymiques et anxieuses, et plus encore la gravité du tableau, car vous ne soignerez pas de la même manière une dépression délirante avec idées suicidaires et une dépression légère, et ne gérerez pas de la même façon un schizophrène s'il est calme ou agité et menaçant aux urgences.
3. La grande question habituelle de l'analyse sémiologique ne vous sert pas qu'à recopier le texte, l'important est bien de faire le lien entre la clinique et la pathologie probable du patient d'où l'intérêt d'organiser la réponse selon ce que vous souhaitez prouver, le tout associé au vocabulaire psychiatrique.
4. Ne faites jamais de diagnostic trop rapide de trouble de personnalité. Ces diagnostics se posent au long cours sur des éléments stables dans le temps. Si les arguments en faveur de ce type de trouble sont forts, je vous recommande vivement la réserve en ajoutant le terme «probable». Cet adage est aussi intéressant en clinique, car les ressentis de chacun, quant à une «hystérique» par exemple, sont forts et induisent des contre-attitudes dès qu'ils sont entendus.
5. Intéressez-vous de très près aux dimensions légales de la psychiatrie (hospitalisations sous contrainte, protection des biens).
6. Dans votre question «syndrome maniaque», les mots suivants doivent clairement apparaître : sauvegarde de justice, achats inconsidérés, recherche de conduites sexuelles à risque, sérologies 1 virales des IST et le plus souvent hospitalisation à la demande d'un tiers (HDT).
7. Toute prescription de neuroleptique se fait avec un ECG (recherche de QT long notamment), et tout trouble de conscience, toute fièvre, toute raideur, etc. à la suite de cette prescription doit faire rechercher un syndrome malin des neuroleptiques, de très mauvais pronostic somatique. Toute fièvre entraîne l'arrêt des neuroleptiques.
Les traitements médicamenteux en psychiatrie
Nous ne prétendons pas, dans cette fiche, tout vous apprendre sur les traitements médicamenteux en psychiatrie, mais plutôt vous aider à retenir ce qui est important dans ce domaine. On trouve plusieurs classes de médicaments en psychiatrie. Les plus importants à connaître pour les ECN sont les suivants.
La collection 50 Dossiers, dirigée par Julien Quilichini, s'est imposée depuis plusieurs années comme base de dossiers de référence aux nombreux candidats des Épreuves Classantes Nationales. En conformité avec les exigences officielles, elle couvre l'ensemble du programme de chaque spécialité.
Entièrement refondue et renouvelée, la collection propose, pour chaque spécialité :
° 50 dossiers corrigés et notés sur 100 points, pour permettre à chacun de s'auto-évaluer. Ils mettent en évidence les éléments cruciaux et les omissions éliminatoires de la spécialité grâce à des grilles de réponses détaillées ;
° des conseils rédigés par les auteurs-conférenciers - abordant les difficultés récurrentes, les points essentiels, les notions à retenir- qui aideront l'étudiant à s'approprier les réflexes indispensables à la réussite aux ECN.
Entièrement refondue et renouvelée, la collection propose, pour chaque spécialité :
° 50 dossiers corrigés et notés sur 100 points, pour permettre à chacun de s'auto-évaluer. Ils mettent en évidence les éléments cruciaux et les omissions éliminatoires de la spécialité grâce à des grilles de réponses détaillées ;
° des conseils rédigés par les auteurs-conférenciers - abordant les difficultés récurrentes, les points essentiels, les notions à retenir- qui aideront l'étudiant à s'approprier les réflexes indispensables à la réussite aux ECN.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
- ÉditeurVUIBERT
- Date d'édition2015
- ISBN 10 284371334X
- ISBN 13 9782843713347
- ReliureBroché
- Nombre de pages208
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Psychiatrie et Pédopsychiatrie
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VUIBERT
(2008)
ISBN 10 : 284371334X
ISBN 13 : 9782843713347
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Description du livre Etat : new. N° de réf. du vendeur B9E8E9F46F27
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