Extrait du quatrième de couverture
Poète, conteur, auteur dramatique et historien, Jules Princet fut aussi un Aulnaisien passionné par le destin de sa ville d'adoption, au point de lui consacrer une grande partie de sa vie, comme maire et conseiller général, et comme chantre de son passé. Très soucieux de restituer l'histoire de la cité dans sa vérité, il a privilégié « l'information minutieuse et rigoureuse sur les faits, les gens, les choses », allant cependant, « l'oeil éveillé, le nez en l'air, à travers le pays d'Aulnay, inspectant les vieux murs, interrogeant les vieux noms, voire les surnoms, afin de la connaître dans les coins, comme on connaît sa bourse, comme on connaît sa cave, comme on connaît ses amis, la bonne histoire, pardon, la bonne amitié de chez nous ». Ce parti pris, qui est celui de la passion et de la vie, n'aboutit pas à un récit léger et fantaisiste, mais à une oeuvre belle et vivante, nourrie d'informations riches et denses.
D'abord, l'auteur nous présente le pays d'Aulnay, sous tous ses aspects, avec ses échappées vers les localités environnantes, ses dimensions et ses cours d'eau et (humeur de poète oblige) sa forme de papillon étrange. Ensuite, son goût pour le vagabondage ne lui fait pas oublier la réalité historique : la naissance de la municipalité d'Aulnay (le 31 janvier 1790), la période révolutionnaire, avec l'état d'alerte de la garde nationale au moment de la fuite du roi, les écoles après 1791, l'église et le château, chapiteaux du XIIe siècle pour la première et superbe façade, côté parc, pour le second, et la vie... © Micberth
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