Extrait du quatrième de couverture
Membre d'une famille qui posséda le château de Renescure et qui était issue de Thérouanne, autrefois « capitale florissante de la Morinie », détruite par Charles Quint en 1553, Charles Taverne de Tersud s'intéressa particulièrement au destin de ces deux localités, mais aussi (et surtout) à l'histoire d'Hazebrouck, « belle et populeuse cité de la Flandre occidentale », où il était né et dont il avait « foulé le sol dans tous les coins et recoins ». Aussi retrouvons-nous ici cette ville et ces villages au passé mouvementé : d'abord Hazebrouck, dont le nom n'apparaît qu'au XIIe siècle (charte de 1122, diplôme de 1141) et qui était au tout début un ensemble de « misérables cabanes disséminées », avant de connaître la prospérité, comme les autres communes flamandes, grâce à une organisation en ghilden (corporations de boulangers, brasseurs, cordonniers, tisserands...), une charte et des libertés, des chefs élus et un bel esprit de solidarité. Malheureusement, les guerres mettront à mal ce dynamisme et cette harmonie, la cité étant livrée aux flammes, par deux fois, au XIIIe et au XIVe siècles.
Les moments les plus cruciaux se situeront cependant au XVIe siècle (peste, famine, pillage des églises, sécheresse et tremblement de terre), même si les réquisitions, les contributions de guerre et les épidémies se multiplient par la suite (peste à Hazebrouck en 1637, 1638, 1646...). La Révolution et les guerres napoléoniennes (la ville sera... © Micberth
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