Quatrième de couverture :
Confié à Gustave Flaubert par sa mère Laure - qui n'est autre que la soeur d'Alfred le Poittevin, ce « coeur frère qu'on ne retrouve jamais deux fois » - Guy de Maupassant doit ses années de formation à l'écrivain qu'il appelle son Maître. Leurs véritables relations se nouent à partir de 1872. Flaubert lit les manuscrits de son protégé, le conseille, le prend comme collaborateur en le faisant participer à ses recherches pour Bouvard et Pécuchet, et l'introduit parmi ses amis écrivains. Maupassant écrira de nombreux articles sur Gustave Flaubert, voulant défendre son oeuvre, mais aussi l'homme : « Comme il avait horreur du bourgeois (et il le définissait ainsi : quiconque pense bassement), il passa parmi la plupart de ses contemporains pour une espèce de misanthrope féroce qui eût volontiers mangé du rentier à ses trois repas. C'était au contraire un homme doux, mais de parole violente, et très tendre, bien que son coeur, je crois, n'eût jamais été ému profondément par une femme.»
Présentation de l'éditeur :
Dans le présent volume, pour la première fois est réuni l'ensemble des textes qu Guy de Maupassat a consacrés ante et post mortem à son cher maître et ami, Gustave Flaubert. L'amitié qui unit les deux hommes et qui remonte à la prime enfance du futur auteur de Boule de Suif est un cas presque unique de complicité humaine et littéraire. À travers ces articles, Maupassant dessine un remarquable portrait in vivo de Flaubert, dont il fut peut-être le premier à comprendre le génie dévastateur de Bouvard et Pécuchet.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.