Extrait du quatrième de couverture
Rien de tel qu'un habitant des lieux pour nous les raconter de l'intérieur, avec toute la passion requise, en ajoutant aux précisions indispensables ce vécu qui ne s'apprend pas dans les livres, cette touche irremplaçable qui ne figure pas dans les archives, mi-expérience, mi-humeur native, issue d'une complicité profonde avec les gens et les choses, avec « ce pays que nous affectionnons, où nos ancêtres ont vécu et où ils reposent, et où nous-mêmes avons passé une grande partie de notre existence ». Tout l'intérêt du livre d'Henri Renaud est là : non seulement dans la description d'une région de dunes et d'océan, au pied « d'une ligne de falaises », à la sortie ou à la rentrée des bateaux de pêche, mais aussi dans l'oeil du promeneur qui nous guide, dans le sillage de son pas, dans ce paysage familier qui ne cesse de l'émerveiller.
Cette connaissance de la terre qu'il foule, entre le sable et la mer, le ciel et la rivière, il l'enrichit constamment de noms évocateurs et chantants (le Pas aux Petons, la Chaume, la Charolière), de personnages lointains et prestigieux (Timoléon de Montausier, Marie de Beaucaire, Henri de Barillon), de faits d'armes glorieux à mettre au crédit du roi (Louis XIII), « monté sur un superbe genêt d'Espagne blanc », de l'évocation de Garcie Ferrande, illustre auteur du grand Routier de la Mer qui « rendit les plus grands services à la navigation de son temps ». Amoureux du passé, même dans sa brutalité et dans ses excès, il retrace sans fard l'histoire (locale) de la Réforme qu'on appelait alors « la Religion... © Micberth
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