L'évangile ésotérique de saint Jean - Couverture souple

Le Cour, Paul

Couverture souple

ISBN 10 : 2844545238 ISBN 13 : 9782844545237

Editeur : Dervy, 2008

Synopsis

Depuis le début du christianisme, l'Évangile de saint Jean est considéré comme un évangile à part , vis-à-vis des synoptiques et des autres évangiles non canoniques . Il est en fait l'Évangile des initiés et l'un des textes de base de notre civilisation judéo-chrétienne. Ce traité du grand mystère de la vie dévoile l'enseignement secret du Maître : Amour et Connaissance révèlent la véritable nature du Verbe-Logos, clé de la compréhension des grandes lois métaphysiques du monde. Pour cette nouvelle édition critique reprise en poche, Jacques d'Arès, successeur de Paul Le Cour à la tête de la revue Atlantis, a tenu compte des nombreuses découvertes et nouvelles traductions qui ont modifié l'optique des théologiens et des critiques, ainsi que des notes que Paul Le Cour avait accumulées avant sa mort. L'évangile ésotérique de saint Jean apparaît ainsi comme un ouvrage de référence pour mieux comprendre notre rapport avec la religion, redécouvrir le lien qui nous unit au cosmos et donner un sens à l'existence.

A propos du livre

Extrait :

LES ÉVANGILES ET L'ORIGINE DE L'ÉVANGILE DE IOAN

C'est à la fin du second siècle que le nombre des Évangiles fut fixé à quatre. Les gnostiques en avaient d'autres : l'Évangile des Égyptiens cité par Clément, le Protoévangile de Jacques, l'Évangile de l'Enfance, celui de Nicodème, l'Évangile des Douze et des Ébionites cité par Origène et saint Jérôme, l'Évangile de Thomas, ceux de Mathias, de Philippe, de Judas, d'Eve, d'André, de Barnabas, des Nazaréens, etc.
Sur les quatre Évangiles adoptés, trois furent écrits en grec et un en araméen, celui de Matthieu. Parmi les Évangiles écrits en grec, il en est un qui doit particuliè­rement retenir l'attention : c'est celui attribué à Jean l'Apôtre, qui seul des quatre évangélistes a connu Jésus-Christ et reçu ses confidences et ses enseigne­ments, étant le disciple préféré. L'Évangile de Jean est celui des initiés à cette gnose chrétienne à laquelle fait allusion Clément d'Alexandrie.
On a prétendu qu'il daterait seulement du IVe siècle, que c'était une oeuvre due à des gnostiques d'Alexandrie. (C'est, en effet, chez les gnostiques alexandrins que le 4e Évangile prévalut.) Or, nous avons publié dans Atlantis (septembre 1936) une note concernant la découverte, dans une collection de papyrus conservée à Manchester, d'un petit fragment comportant les versets 31-33 et 37-38 du chapitre 19 de l'Évangile de Jean. Ce papyrus date de la première moitié du Ier siècle et cette date a été prouvée d'une manière incontestable. L'auteur a donc pu connaître le Christ. Les trois autres Évangiles furent écrits assez longtemps après la mort de Jésus-Christ et ne sauraient avoir, par suite, la même importance.
Un platonicien du temps de saint Ambroise disait qu'il devrait être inscrit en lettres d'or, pour être lu par tout le monde.
C'est sur lui que jadis on prêtait serment pour les actes solennels et il en était de même dans les loges maçonniques quand elles étaient chrétiennes et johannites.
Ce sont les dix-huit premiers versets que le prêtre, représentant l'initié, va lire pour lui seul, à la fin de la messe, après avoir congédié les assistants.
Selon Jean Réville et Maurice Goguel, Jean fut le patriarche des Églises grecques d'Asie mineure ; il aurait vécu longtemps à Éphèse, où il fut évêque. C'est lui qui a été exilé à Patmos et qui aurait écrit également les épîtres johannites et l'Apocalypse.
Pour Henri Delafosse (abbé Tunnel), l'auteur du 4e Évangile serait Marcion, qui fut adversaire des Juifs.
Si l'on voulait rapprocher cet Évangile d'un auteur connu, ce n'est pas tant à Marcion qu'il faudrait le faire, bien qu'il s'y rattache par certains côtés, qu'à Philon, qui naquit à Alexandrie environ trente ans avant Jésus-Christ (Philon, d'ailleurs, n'a rien écrit sur le Christ ni sur le christianisme - ce qui n'est pas sans étonner).
Juif d'origine, Philon fut captivé par les enseigne­ments de Pythagore et de Platon, et il s'appliqua avec ardeur à étudier leurs doctrines. Il utilisa la méthode allégorique, procédé pratiqué par les Esséniens et, plus tard, par Origène pour interpréter les Écritures et rem­placer la lettre qui tue, par l'esprit qui vivifie.

Biographie de l'auteur :

Paul Le Cour, co-fondateur de la revue Atlantis consacrée à la tradition, a été l'un des acteurs majeurs de l'ésotérisme chrétien français et de l'hellénisme ésotérique dans la première moitié du XXe siècle. Il a publié L'ère du verseau reprise aux éditions Dervy, qui est l'un des textes précurseurs du mouvement New Age.

À propos de cette édition

• Éditeur: Dervy
• Date d'édition: 2008
• ISBN 10: 2844545238
• ISBN 13: 9782844545237
• Reliure: Poche
• Nombre de pages: 273