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Catalogue des livres de dévotion manuscrits et imprimés ( XII-XVIe siècle ) : livres d'heures et de prières, psautiers, bréviaires - Couverture souple
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Présentation de l'éditeur :
Les collections publiques de la région Nord-Pas-de-Calais possèdent un des plus riches fonds de manuscrits enluminés et d'incunables de France. De cet ensemble exceptionnel, se détache une série d'ouvrages destinés à la dévotion du laïc (livres de prières, livres d'heures, psautiers) et à la prière du clerc (bréviaires).
C'est à l'étude de ce groupe d'un type particulier que s'attache le présent catalogue consacré au fonds de la Bibliothèque municipale de Lille. Suivant des méthodes catalographiques renouvelées à la lumière des recherches les plus récentes, les vingt-sept manuscrits et les neuf incunables et post-incunables sont envisagés non seulement dans leur contenu textuel, mais également du point de vue codicologique, historique et artistique ; le livre médiéval étant, par nature, à la fois un document historique, une oeuvre littéraire, un produit de l'artisanat et un objet d'art, né de la rencontre d'un client, d'un écrivain et d'un milieu de l'édition (libraires, imprimeurs, copistes, peintres, enlumineurs, graveurs et relieurs).
L'ouvrage est enrichi de 33 planches en couleur et 54 figures en noir et blanc.
Ce catalogue est le premier volume d'une série de publications dévolue aux manuscrits enluminés et aux incunables des collections publiques du Nord-Pas-de-Calais. Le deuxième volume, en collaboration avec Mme Isabelle Westeel, Conservatrice à la Bibliothèque municipale de Lille, sera consacré aux petites collections de livres de dévotion (bibliothèques municipales, musées, sociétés savantes).
Historien d'art médiéval, spécialiste du nord de la France, Marc Gil enseigne à l'Université Charles-de-Gaulle - Lille 3. Coauteur, avec Ludovic Nys, d'un ouvrage sur Saint-Omer Gothique (Presses Universitaires de Valenciennes, 2004), il mène actuellement des recherches sur les marchés de l'art en France du Nord (XIVe-XVIe siècle), ainsi qu'un programme d'étude sur les sceaux en partenariat avec les Archives départementales du Nord..
Extrait :
C'est à l'étude de ce groupe d'un type particulier que s'attache le présent catalogue consacré au fonds de la Bibliothèque municipale de Lille. Suivant des méthodes catalographiques renouvelées à la lumière des recherches les plus récentes, les vingt-sept manuscrits et les neuf incunables et post-incunables sont envisagés non seulement dans leur contenu textuel, mais également du point de vue codicologique, historique et artistique ; le livre médiéval étant, par nature, à la fois un document historique, une oeuvre littéraire, un produit de l'artisanat et un objet d'art, né de la rencontre d'un client, d'un écrivain et d'un milieu de l'édition (libraires, imprimeurs, copistes, peintres, enlumineurs, graveurs et relieurs).
L'ouvrage est enrichi de 33 planches en couleur et 54 figures en noir et blanc.
Ce catalogue est le premier volume d'une série de publications dévolue aux manuscrits enluminés et aux incunables des collections publiques du Nord-Pas-de-Calais. Le deuxième volume, en collaboration avec Mme Isabelle Westeel, Conservatrice à la Bibliothèque municipale de Lille, sera consacré aux petites collections de livres de dévotion (bibliothèques municipales, musées, sociétés savantes).
Historien d'art médiéval, spécialiste du nord de la France, Marc Gil enseigne à l'Université Charles-de-Gaulle - Lille 3. Coauteur, avec Ludovic Nys, d'un ouvrage sur Saint-Omer Gothique (Presses Universitaires de Valenciennes, 2004), il mène actuellement des recherches sur les marchés de l'art en France du Nord (XIVe-XVIe siècle), ainsi qu'un programme d'étude sur les sceaux en partenariat avec les Archives départementales du Nord..
Extrait de la préface :
L'histoire de l'art est une discipline bien ancrée dans le champ des sciences historiques, tout en y occupant une place très spécifique. En effet, même lorsque son objet d'étude est l'art ancien, issu d'un passé dont de nombreux siècles peuvent nous séparer, cet art nous est présent, fait d'oeuvres dont il ne nous reste pas le seul souvenir, ou le témoignage de documents, mais de pièces que nous pouvons voir de nos yeux, toucher de nos mains, mesurer, peser, analyser. Une des raisons de la fascination qu'exercent les oeuvres d'art réside certainement dans cette «présence du passé», cette certitude que nous pouvons avoir que le chapiteau roman, le vitrail gothique, le manuscrit enluminé que nous avons sous les yeux est le même que celui que des hommes ont fait et contemplé voici six, huit, dix siècles ou plus.
Ce patrimoine dont nous avons hérité est à la fois restreint et vaste. Il ne constitue plus qu'une faible partie de ce qui a été créé, et qui a souffert de bien des pertes et des destructions. Mais il forme encore d'immenses séries, dont l'ampleur garantit la représentativité, même si elle est très inégale selon les domaines, les secteurs géographiques, les périodes. De là découle pour l'historien de l'art, encore plus que pour d'autres acteurs de la recherche historique, la double démarche qui consiste d'une part à interroger sans cesse les oeuvres majeures qui, par leur provenance et leur histoire, leurs traits stylistiques, leurs choix iconographiques, servent d'ancrage et de références dans l'établissement des séries, d'autre part à assurer le patient travail de l'extension des corpus, pour mettre à la disposition de la communauté des chercheurs les ensembles encore inédits.
L'histoire de l'art est une discipline bien ancrée dans le champ des sciences historiques, tout en y occupant une place très spécifique. En effet, même lorsque son objet d'étude est l'art ancien, issu d'un passé dont de nombreux siècles peuvent nous séparer, cet art nous est présent, fait d'oeuvres dont il ne nous reste pas le seul souvenir, ou le témoignage de documents, mais de pièces que nous pouvons voir de nos yeux, toucher de nos mains, mesurer, peser, analyser. Une des raisons de la fascination qu'exercent les oeuvres d'art réside certainement dans cette «présence du passé», cette certitude que nous pouvons avoir que le chapiteau roman, le vitrail gothique, le manuscrit enluminé que nous avons sous les yeux est le même que celui que des hommes ont fait et contemplé voici six, huit, dix siècles ou plus.
Ce patrimoine dont nous avons hérité est à la fois restreint et vaste. Il ne constitue plus qu'une faible partie de ce qui a été créé, et qui a souffert de bien des pertes et des destructions. Mais il forme encore d'immenses séries, dont l'ampleur garantit la représentativité, même si elle est très inégale selon les domaines, les secteurs géographiques, les périodes. De là découle pour l'historien de l'art, encore plus que pour d'autres acteurs de la recherche historique, la double démarche qui consiste d'une part à interroger sans cesse les oeuvres majeures qui, par leur provenance et leur histoire, leurs traits stylistiques, leurs choix iconographiques, servent d'ancrage et de références dans l'établissement des séries, d'autre part à assurer le patient travail de l'extension des corpus, pour mettre à la disposition de la communauté des chercheurs les ensembles encore inédits.
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- ÉditeurUniversité Charles de Gaulle - Lille 3
- Date d'édition2006
- ISBN 10 2844670814
- ISBN 13 9782844670816
- ReliureBroché
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