Présentation de l'éditeur :
Un amour impossible peut-il se renouer au-delà du temps ?
A l'aube de ses 40 ans, Maud, romancière à succès, étouffe sous le poids d'un secret. Depuis quelques semaines, sa vie si pleine et riche lui semble se fissurer. Elle entend une voix, dans sa tête, une voix d'homme. Mais à qui en parler ? On la croira folle.
Dans un grand hôpital parisien, Vincent, brillant neurologue, tente de comprendre pourquoi il ne peut oublier une inconnue entraperçue dans un grand magasin.
À l'autre bout de Paris, la nuit, un homme tue des prostituées rousses, avec une sauvagerie inouïe.
Maud, Vincent et le tueur, trois chemins de vie qui convergent inexorablement. Trois destins dont la rencontre a déjà provoqué la passion et le drame, il y a longtemps, très longtemps, dans un château du Moyen Age.
S'ils veulent conjurer ce passé, Maud et Vincent devront choisir d'affronter leurs peurs, de se battre contre leurs démons. Pour survivre, mais surtout pour gagner la confiance et l'amour de l'être qui, au-delà du temps, leur est destiné.
Après ses romans historiques, Le Lit d'Aliénor (dont les lecteurs reconnaîtront dans ce nouveau livre une des clés), Le Bal des Louves et Lady Pirate, vendus à près de deux millions d'exemplaires et traduits dans plus de dix pays, Mireille Calmel nous livre avec La Rivière des âmes une magnifique histoire d'amour contemporaine doublée d'un mystère haletant.
Extrait :
«12 février 2008.
Je ne m'aime toujours pas.
J'ai essayé pourtant. J'ai échoué. J'ai gravi mot à mot les marches du succès en me disant que de là-haut, le miroir de mes peurs s'effriterait. Ou 'à la place de la petite fille d'hier, je verrais l'écrivain d'aujourd'hui.
Je me suis trompée. Je ne suis pas guérie de mon passé.
J'ai toujours eu cette fierté imbécile. Se cacher pour pleurer. Ne rien laisser paraître. Vernis parfait, lisse. Alors que je me fissure. Il me serait si facile de me croire en dépression. Mais ce ne serait qu'un mensonge de plus, je le sens bien. Non, c'est autre chose. Quelque chose qui me bouffe de l'intérieur, qui gangrène ma chair, mon âme, au-delà du fardeau de ma propre histoire.
Je le sais parce que pour la première fois la page blanche me nargue, comme un linceul programmé.
Je dois rendre un livre dans quelques mois. Le meilleur de tous, espère mon éditrice. Elle ignore le vide qui m'aspire. Ce livre, je ne l'écrirai pas.
Je fais illusion auprès d'elle, auprès de mes lecteurs, auprès de tous. Mais les phrases ne viennent pas. Les idées s'effilochent...
Alors je griffonne ce cahier d'écolier, comme un journal offert à ma déchéance. En me disant que ce quelque chose aura un sens, peut-être. Demain...»
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