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Bloyet, Yann CHUT ! ISBN 13 : 9782847243369

CHUT ! - Couverture souple

 
9782847243369: CHUT !
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Présentation de l'éditeur :
Plein d'humour et de sensibilité, ce livre décrypte le quotidien d'un homme qui doit gérer une véritable petite entreprise pleine de têtes blondes et de parents toujours prêts à se manifester. Il découvre alors un monde qu'il pensait pourtant connaître... Presque un manuel à l'usage des parents et des inspecteurs d'académie !Extraits : J'ai laissé la porte du bureau ouverte, cela me permet de surveiller discrètement les allées et venues. Une élève de CE1 arrive accompagnée par une camarade, ma première malade de l'année, mais pas la dernière. Je diagnostique rapidement en quelques questions une angoisse passagère générée par la rentrée des classes. En tant que thérapeute intérimaire et pharmacien amateur je lui concocte une petite potion à base d'eau et de sucre. L'effet est presque instantané. Le mal de ventre disparaît, le sourire revient. Je devrais breveter cette formule chimique auprès d'un laboratoire pharmaceutique afin de me préparer une retraite confortable. (formule: H2O + C12H22O11) *** Ce matin, j'ai commencé à 8 H 51 en interceptant madame T. à l'intérieur de l'enceinte scolaire, elle venait simplement régler ses comptes avec un petit caïd de la cité.(...) ***9 H 50. Arrive essoufflée dans le bureau une TOF. Qu'est-ce qu'une TOF? Technicienne d'Office (à ne pas confondre avec une SPEC, service du personnel d'entretien communal, ça ne s'invente pas, ce n'est pas de moi). Bref, une dame de la cantine entre, je ne me rappelle pas si elle a commencé par "bonjour' mais cela n'a aucune importance. Voici ce qu'elle me dit, des mots que je ne pourrai jamais oublier même lorsque je serai assis dans le salon surchauffé d'une paisible maison de retraite avec pour seul compagnon mon Alzheimer: "MONSIEUR LE DIRECTEUR, une voiture est garée devant l'entrée et le camion peut pas entrer...' Je précise pour une meilleure compréhension que LE camion n'est pas n'importe quel camion, c'est celui qui nous ravitaille quotidiennement en apportant les plats surgelés à réchauffer dans l'office pour nourrir plus de trois cents ventres affamés. Quand je disais que le terme "attentat' était presque trop faible pour décrire la situation insoutenable face à laquelle je me suis trouvé à 9 H 50. Je me lève. Je réfléchis. Je sais que je dois prendre une décision. Une décision importante si je ne veux pas avoir un malaise dans deux heures dix précises. Une décision qui permettra d'éviter au passage une première émeute de trois cents trente demi-pensionnaires à midi, puis d'une bonne centaine de parents en fin de journée devant la grille de l'école. Que faire? Ce qu'il y a de bien dans le métier de directeur, c'est qu'il faut agir avant de réfléchir, nous n'avons pas le choix, le geste précède la pensée, les averses d'événements inattendus succédant aux bourrasques incessantes des imprévus quotidiens nous imposent l'action immédiate. Goethe écrivait: "Au commencement était l'action', c'est l'incarnation d'un directeur, la devise de tout directeur. Le directeur est un trapéziste volant de la réflexion. Je sors. D'abord du bureau, précédant la TOF qui trottine derrière moi en tentant de suivre ma démarche d'athlète. Puis je sors de l'école sans même prendre le temps de recouvrir mes larges épaules de ma veste d'hiver, ma folle toison d'un bonnet en polaire, je traverse la cour enneigée et glaciale, j'ouvre une première grille, puis une seconde, et là, je peux me rendre compte de l'incroyable, de l'impensable, de l'inimaginable: une voiture recouverte de neige bloque l'entrée de l'école à cent cinquante mètres de la grille. En vingt-deux ans d'enseignement personne n'avait osé me faire un coup pareil! De toute ma vie, personne n'a osé attenté à un seul de mes repas. Alors que j'observe l'inimaginable, la TOF avec son pantalon blanc, sa blouse blanche, sa coiffe blanche, sur le sol blanc arrive à ma hauteur. Est-ce cet univers de blanc qui m'entoure, j'ai l'impression d'être le Messie, elle me dévisage, essayant à travers mon visage fermé et mon regard à fusiller en cinq secondes un régiment entier d'artilleurs marins de lire ma décision. Je dois parler ou agir. Cinq solutions s'offrent à moi: - Sortir de l'école, marcher d'un pas décidé jusqu'à la voiture et me défouler à coups de pieds sur sa carrosserie rouge provocatrice. Compte tenu de l'épaisse couche de neige qui recouvre le véhicule, son propriétaire ne doit pas être présent ou alors il est mort de froid. - Prêter mon téléphone portable à Théo, le caïd de l'école, pour qu'il appelle son grand frère, qui à cette heure doit être réveillé, et traîner désoeuvré dans la cité avec sa bande de solides gaillards aux crânes rasés mais aux muscles tatoués et puissants, pour qu'ils me débarrassent de cette future épave qui brise l'harmonie architecturale de l'impasse de l'ancien château menant à l'école. - Appeler la police afin que l'ordre républicain soit respecté devant ma petite école de banlieue. - Appeler la mairie. - Ne rien faire, ignorer la situation, après tout je ne suis pas responsable de la cantine... eh oui! Petit détail important et croustillant. Cette affaire ne me concerne pas. Alors? Il me suffit simplement sans être accusé de délit d'initié, de prendre le téléphone, de réserver une table au restaurant le plus proche, de laisser l'administration municipale assumer ses fonctions de responsabilité sur le temps méridien et étudier la problématique. Cette option, je l'avoue, me tente assez... Mais c'est mal me connaître, on ne se refait pas. Sans avoir inscrit dans mes objectifs de vie l'obtention de la sainteté ou à défaut de la béatification, voire du santo subito, il me faut sauver la situation, nourrir ces trois centaines d'élèves (plus de trois cent trente car nous sommes deux écoles à utiliser le même self), sans oublier les enseignants et le personnel de service. Etant encore loin de la béatification, je ne me sens pas capable malgré mes nombreuses qualités de multiplier les petits pains, ni changer l'eau du robinet en jus d'orange multi-vitaminé (surtout que le matin même j'avais rappelé au chef des travaux (je précise qu'officiellement les travaux n'ont toujours pas commencé) qui voulait couper l'eau pour modifier la canalisation, que nous avions besoin d'eau en journée dans une école... cela ne paraît pas évident pour tout le monde apparemment. J'opte donc pour la solution 4: l'appel à la mairie. La mairie se chargeant de contacter la police. Tout va bien. Ou presque, parce que comme dans un mauvais film, le standardiste du poste de police doit avoir une gastro, il n'est pas devant le téléphone qui sonne, sonne, sonne, re-sonne, rere-sonne, bis repetita, perpetuum mobile, et caetera. La police ne se déplace pas. La voiture est toujours là, le conducteur du camion perd patience et le poids lourd chargé de MON repas s'en va! Une bataille de perdue, ce n'est pas une guerre de perdue, certains stratèges l'ont appris à leurs dépens. Tel un général, je décide d'appliquer un plan B (B comme Bloyet). Puisque la maréchaussée ne peut venir à bout d'un véhicule en infraction stationné devant une grille d'école sur laquelle se trouve un panneau de stationnement interdit, cette entrée peut être utilisée par les pompiers, les ambulances, les secours divers et variés, je prends la décision de modifier le parcours du livreur: il passera par l'école voisine. Nous ferons déplacer les camions des travaux qui officiellement n'ont pas débuté et n'ont donc rien à faire à côté de l'école, nous ouvrirons deux autres grilles, nous évacuerons la cour de récréation de ses élèves, et le camion passera par un nouveau chemin qui le mènera royalement vers la chambre froide et les fours qui commencent à ronronner dans une douce chaleur n'attendant plus qu'un fumet exhaltant! Voilà comment on évite une émeute en banlieue la veille des vacances!*** Mon désespoir tient en deux mots: OMELETTE - EPINARDS. Oui, à Romainville aussi nous avons la traditionnelle omelette épinards, je crois que c'est une spécialité des cantines dans tout l'hexagone. La cuisine française si réputée à travers le monde, l'excellence culinaire, les noms de tous nos grands chefs expatriés, que deviendraient-ils si un seul critique gastronomique osait, tentait d'avaler ne serait-ce qu'une demi bouchée d'omelette épinard de restauration scolaire. Certaines lectrices sortent déjà leur petit mouchoir brodé de rose pour essuyer une larme en m'imaginant face à cette tache jaune recouvrant un fond vert. On se croirait à la FIAC. *** La récréation de quinze heures. ENFIN! C'est le plus bel instant de la journée, un régal, c'est un défilé ininterrompu d'élèves dans le bureau: d'abord un gâteau au yaourt, puis un au chocolat, puis chocolat aux noix, suivi d'un quatre quarts, ... Là, je me dis que la vie est belle!
Présentation de l'éditeur :

L'étonnant quotidien d'un directeur d'école. Pendant un an, Yann Bloyet a tenu un journal, notant les désagréments et les joies de ce qu'il considère comme le plus vieux métier du monde.

Plein d'humour et de sensibilité, ce livre décrypte le quotidien d'un homme qui doit gérer une véritable petite entreprise pleine de têtes blondes et de parents toujours prêts à se manifester. Il découvre alors un monde qu'il pensait pourtant connaître... Presque un manuel à l'usage des parents et des inspecteurs d'académie !

Extraits :

J'ai laissé la porte du bureau ouverte, cela me permet de surveiller discrètement les allées et venues.
Une élève de CE1 arrive accompagnée par une camarade, ma première malade de l'année, mais pas la dernière.
Je diagnostique rapidement en quelques questions une angoisse passagère générée par la rentrée des classes. En tant que thérapeute intérimaire et pharmacien amateur je lui concocte une petite potion à base d'eau et de sucre. L'effet est presque instantané. Le mal de ventre disparaît, le sourire revient. Je devrais breveter cette formule chimique auprès d'un laboratoire pharmaceutique afin de me préparer une retraite confortable.
(formule: H2O + C12H22O11)



***



Ce matin, j'ai commencé à 8 H 51 en interceptant madame T. à l'intérieur de l'enceinte scolaire, elle venait simplement régler ses comptes avec un petit caïd de la cité.(...)

***


9 H 50.

Arrive essoufflée dans le bureau une TOF.
Qu'est-ce qu'une TOF?
Technicienne d'Office (à ne pas confondre avec une SPEC, service du personnel d'entretien communal, ça ne s'invente pas, ce n'est pas de moi). Bref, une dame de la cantine entre, je ne me rappelle pas si elle a commencé par "bonjour' mais cela n'a aucune importance. Voici ce qu'elle me dit, des mots que je ne pourrai jamais oublier même lorsque je serai assis dans le salon surchauffé d'une paisible maison de retraite avec pour seul compagnon mon Alzheimer:

"MONSIEUR LE DIRECTEUR, une voiture est garée devant l'entrée et le camion peut pas entrer...'
Je précise pour une meilleure compréhension que LE camion n'est pas n'importe quel camion, c'est celui qui nous ravitaille quotidiennement en apportant les plats surgelés à réchauffer dans l'office pour nourrir plus de trois cents ventres affamés.
Quand je disais que le terme "attentat' était presque trop faible pour décrire la situation insoutenable face à laquelle je me suis trouvé à 9 H 50.

Je me lève.
Je réfléchis.
Je sais que je dois prendre une décision.
Une décision importante si je ne veux pas avoir un malaise dans deux heures dix précises.
Une décision qui permettra d'éviter au passage une première émeute de trois cents trente demi-pensionnaires à midi, puis d'une bonne centaine de parents en fin de journée devant la grille de l'école.

Que faire?

Ce qu'il y a de bien dans le métier de directeur, c'est qu'il faut agir avant de réfléchir, nous n'avons pas le choix, le geste précède la pensée, les averses d'événements inattendus succédant aux bourrasques incessantes des imprévus quotidiens nous imposent l'action immédiate.
Goethe écrivait:
"Au commencement était l'action', c'est l'incarnation d'un directeur, la devise de tout directeur.
Le directeur est un trapéziste volant de la réflexion.

Je sors.
D'abord du bureau, précédant la TOF qui trottine derrière moi en tentant de suivre ma démarche d'athlète. Puis je sors de l'école sans même prendre le temps de recouvrir mes larges épaules de ma veste d'hiver, ma folle toison d'un bonnet en polaire, je traverse la cour enneigée et glaciale, j'ouvre une première grille, puis une seconde, et là, je peux me rendre compte de l'incroyable, de l'impensable, de l'inimaginable:
une voiture recouverte de neige bloque l'entrée de l'école à cent cinquante mètres de la grille.

En vingt-deux ans d'enseignement personne n'avait osé me faire un coup pareil! De toute ma vie, personne n'a osé attenté à un seul de mes repas.

Alors que j'observe l'inimaginable, la TOF avec son pantalon blanc, sa blouse blanche, sa coiffe blanche, sur le sol blanc arrive à ma hauteur.
Est-ce cet univers de blanc qui m'entoure, j'ai l'impression d'être le Messie, elle me dévisage, essayant à travers mon visage fermé et mon regard à fusiller en cinq secondes un régiment entier d'artilleurs marins de lire ma décision.
Je dois parler ou agir.

Cinq solutions s'offrent à moi:

- Sortir de l'école, marcher d'un pas décidé jusqu'à la voiture et me défouler à coups de pieds sur sa carrosserie rouge provocatrice. Compte tenu de l'épaisse couche de neige qui recouvre le véhicule, son propriétaire ne doit pas être présent ou alors il est mort de froid.

- Prêter mon téléphone portable à Théo, le caïd de l'école, pour qu'il appelle son grand frère, qui à cette heure doit être réveillé, et traîner désoeuvré dans la cité avec sa bande de solides gaillards aux crânes rasés mais aux muscles tatoués et puissants, pour qu'ils me débarrassent de cette future épave qui brise l'harmonie architecturale de l'impasse de l'ancien château menant à l'école.

- Appeler la police afin que l'ordre républicain soit respecté devant ma petite école de banlieue.

- Appeler la mairie.

- Ne rien faire, ignorer la situation, après tout je ne suis pas responsable de la cantine... eh oui! Petit détail important et croustillant. Cette affaire ne me concerne pas.
Alors?
Il me suffit simplement sans être accusé de délit d'initié, de prendre le téléphone, de réserver une table au restaurant le plus proche, de laisser l'administration municipale assumer ses fonctions de responsabilité sur le temps méridien et étudier la problématique. Cette option, je l'avoue, me tente assez...

Mais c'est mal me connaître, on ne se refait pas. Sans avoir inscrit dans mes objectifs de vie l'obtention de la sainteté ou à défaut de la béatification, voire du santo subito, il me faut sauver la situation, nourrir ces trois centaines d'élèves (plus de trois cent trente car nous sommes deux écoles à utiliser le même self), sans oublier les enseignants et le personnel de service.
Etant encore loin de la béatification, je ne me sens pas capable malgré mes nombreuses qualités de multiplier les petits pains, ni changer l'eau du robinet en jus d'orange multi-vitaminé (surtout que le matin même j'avais rappelé au chef des travaux (je précise qu'officiellement les travaux n'ont toujours pas commencé) qui voulait couper l'eau pour modifier la canalisation, que nous avions besoin d'eau en journée dans une école... cela ne paraît pas évident pour tout le monde apparemment.

J'opte donc pour la solution 4: l'appel à la mairie. La mairie se chargeant de contacter la police.

Tout va bien. Ou presque, parce que comme dans un mauvais film, le standardiste du poste de police doit avoir une gastro, il n'est pas devant le téléphone qui sonne, sonne, sonne, re-sonne, rere-sonne, bis repetita, perpetuum mobile, et caetera.

La police ne se déplace pas. La voiture est toujours là, le conducteur du camion perd patience et le poids lourd chargé de MON repas s'en va!

Une bataille de perdue, ce n'est pas une guerre de perdue, certains stratèges l'ont appris à leurs dépens.
Tel un général, je décide d'appliquer un plan B (B comme Bloyet). Puisque la maréchaussée ne peut venir à bout d'un véhicule en infraction stationné devant une grille d'école sur laquelle se trouve un panneau de stationnement interdit, cette entrée peut être utilisée par les pompiers, les ambulances, les secours divers et variés, je prends la décision de modifier le parcours du livreur: il passera par l'école voisine. Nous ferons déplacer les camions des travaux qui officiellement n'ont pas débuté et n'ont donc rien à faire à côté de l'école, nous ouvrirons deux autres grilles, nous évacuerons la cour de récréation de ses élèves, et le camion passera par un nouveau chemin qui le mènera royalement vers la chambre froide et les fours qui commencent à ronronner dans une douce chaleur n'attendant plus qu'un fumet exhaltant!

Voilà comment on évite une émeute en banlieue la veille des vacances!


***


Mon désespoir tient en deux mots: OMELETTE - EPINARDS.

Oui, à Romainville aussi nous avons la traditionnelle omelette épinards, je crois que c'est une spécialité des cantines dans tout l'hexagone. La cuisine française si réputée à travers le monde, l'excellence culinaire, les noms de tous nos grands chefs expatriés, que deviendraient-ils si un seul critique gastronomique osait, tentait d'avaler ne serait-ce qu'une demi bouchée d'omelette épinard de restauration scolaire.
Certaines lectrices sortent déjà leur petit mouchoir brodé de rose pour essuyer une larme en m'imaginant face à cette tache jaune recouvrant un fond vert. On se croirait à la FIAC.

***



La récréation de quinze heures.
ENFIN!

C'est le plus bel instant de la journée, un régal, c'est un défilé ininterrompu d'élèves dans le bureau:
d'abord un gâteau au yaourt, puis un au chocolat, puis chocolat aux noix, suivi d'un quatre quarts, ...
Là, je me dis que la vie est belle!


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  • ÉditeurJacob Duvernet
  • Date d'édition2011
  • ISBN 10 2847243364
  • ISBN 13 9782847243369
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages345

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