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Cet ouvrage révèle pour la première fois une facette importante - et totalement inédite - de la puissance chinoise en ce début de XXIe siècle. Il présente avec minutie l'odyssée de Shenzhou ( Vaisseau céleste ), le programme spatial habité chinois. Au-delà des vols en orbite terrestre, la Chine devrait commencer à s'éloigner de la Terre et viser la Lune. Celle-ci fait désormais officiellement partie des objectifs de la République populaire de Chine. Alors que l'avenir de l'Homme dans l'espace fait débat dans le monde occidental, les certitudes et les promesses spatiales de Pékin renforcent l'image d'une Chine de plus en plus confiante de sa puissance et de son rôle dans la marche du monde. Philippe Coué nous fait assister en direct, à la naissance d'une nouvelle grande puissance spatiale.
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Extrait :
Extrait de l'introduction
Il n'y a pas si longtemps, la Chine était considérée comme une contrée exotique pour sa situation géographique, sa culture ou pour ses choix politiques. Sa population était la plus importante du globe, mais cela ne comptait finalement pas beaucoup, car l'Empire du Milieu appartenait au groupe de nations dites "en voie de développement" qui formaient le Tiers Monde. Depuis, l'incroyable adaptation du monde communiste chinois à l'économie de marché - initiée par Deng Xiao-ping en 1978 - a redistribué les cartes des échanges commerciaux et bouleversé le paysage géopolitique de manière historique.
Au début du XXIe siècle, la Chine est omniprésente.
La Chine n'est pas seulement l'atelier du monde, mais la préoccupation majeure des nations occidentales (y compris la Russie) ; ces dernières sont bousculées dans leurs certitudes quant à leurs modèles et à leurs influences. Après avoir rythmé l'histoire du monde depuis la Renaissance, les voilà contraintes de composer avec un empire séculaire qui souhaite se parer de tous les attributs d'une grande puissance.
Ainsi, dès les années 1960, la Chine commença par maîtriser l'atome, gage de sa sécurité. A défaut de constituer une armée puissante et moderne, les impératifs stratégiques avaient conduit cette nation à miser sur la politique de dissuasion nucléaire, la seule pouvant "contenir" ses encombrants voisins (Union Soviétique, Inde, etc.) et surtout l'Amérique "capitaliste". Cette ambition engendra des missiles qui étaient plus efficaces que les bombardiers à long rayon d'action pour atteindre les ennemis potentiels de la Chine. Ces vecteurs furent transformés en lanceurs de satellites, le second objectif de la Chine pour acquérir des technologies avancées.
Par manque de ressource, le démarrage de l'astronautique fut lent et les premiers résultats insignifiants en comparaison au "feu d'artifice" offert par l'Union Soviétique et surtout les États-Unis. Mais les Chinois étaient opiniâtres et chaque opération, fussent-elles rares, ajoutait une pierre à l'édifice. En fait, les activités spatiales se sont développées au rythme de la transition économique de la Chine. Timides au début des années 1980, les lancements étaient devenus réguliers dix ans plus tard et concernaient la mise en orbite de tous les types de satellites d'applications (communication, observation, etc.) aussi bien civiles que militaires, voire le plus souvent duales. A cette époque, la Chine se distinguait très peu des réalisations cosmiques nippones et on affirmait souvent qu'elle était en compétition avec l'Inde. Mais les ambitions de l'Empire du Milieu étaient plus importantes que celles du sous-continent, en particulier, dans le secteur des vols spatiaux habités.
A la vérité, cette volonté d'envoyer des hommes dans l'espace est ancienne et distingue la Chine pour être attaché à cet objectif par rapport à ses compétiteurs asiatiques. Une première tentative fut enclenchée à la fin des années 1960 avec quelques réminiscences dix ans plus tard, mais sans aucune mise en orbite. Cependant, toujours soucieuse de tenir son rang de puissance régionale et souhaitant maîtriser des technologies toujours plus évoluées pour garantir son indépendance, la Chine conserva cette ambition. Pour cette raison, elle démarra en 1992 le Projet-921. Sept ans plus tard, le premier vaisseau était mis en orbite et en 2003, la Chine lançait un cosmonaute dans l'espace. Ce programme spatial habité n'est pas aussi flamboyant que ceux conduits par les Russes ou les Américains. Cependant, la Chine a régulièrement progressé en effectuant une sortie extravéhiculaire et des rendez-vous spatiaux.
Présentation de l'éditeur :
Il n'y a pas si longtemps, la Chine était considérée comme une contrée exotique pour sa situation géographique, sa culture ou pour ses choix politiques. Sa population était la plus importante du globe, mais cela ne comptait finalement pas beaucoup, car l'Empire du Milieu appartenait au groupe de nations dites "en voie de développement" qui formaient le Tiers Monde. Depuis, l'incroyable adaptation du monde communiste chinois à l'économie de marché - initiée par Deng Xiao-ping en 1978 - a redistribué les cartes des échanges commerciaux et bouleversé le paysage géopolitique de manière historique.
Au début du XXIe siècle, la Chine est omniprésente.
La Chine n'est pas seulement l'atelier du monde, mais la préoccupation majeure des nations occidentales (y compris la Russie) ; ces dernières sont bousculées dans leurs certitudes quant à leurs modèles et à leurs influences. Après avoir rythmé l'histoire du monde depuis la Renaissance, les voilà contraintes de composer avec un empire séculaire qui souhaite se parer de tous les attributs d'une grande puissance.
Ainsi, dès les années 1960, la Chine commença par maîtriser l'atome, gage de sa sécurité. A défaut de constituer une armée puissante et moderne, les impératifs stratégiques avaient conduit cette nation à miser sur la politique de dissuasion nucléaire, la seule pouvant "contenir" ses encombrants voisins (Union Soviétique, Inde, etc.) et surtout l'Amérique "capitaliste". Cette ambition engendra des missiles qui étaient plus efficaces que les bombardiers à long rayon d'action pour atteindre les ennemis potentiels de la Chine. Ces vecteurs furent transformés en lanceurs de satellites, le second objectif de la Chine pour acquérir des technologies avancées.
Par manque de ressource, le démarrage de l'astronautique fut lent et les premiers résultats insignifiants en comparaison au "feu d'artifice" offert par l'Union Soviétique et surtout les États-Unis. Mais les Chinois étaient opiniâtres et chaque opération, fussent-elles rares, ajoutait une pierre à l'édifice. En fait, les activités spatiales se sont développées au rythme de la transition économique de la Chine. Timides au début des années 1980, les lancements étaient devenus réguliers dix ans plus tard et concernaient la mise en orbite de tous les types de satellites d'applications (communication, observation, etc.) aussi bien civiles que militaires, voire le plus souvent duales. A cette époque, la Chine se distinguait très peu des réalisations cosmiques nippones et on affirmait souvent qu'elle était en compétition avec l'Inde. Mais les ambitions de l'Empire du Milieu étaient plus importantes que celles du sous-continent, en particulier, dans le secteur des vols spatiaux habités.
A la vérité, cette volonté d'envoyer des hommes dans l'espace est ancienne et distingue la Chine pour être attaché à cet objectif par rapport à ses compétiteurs asiatiques. Une première tentative fut enclenchée à la fin des années 1960 avec quelques réminiscences dix ans plus tard, mais sans aucune mise en orbite. Cependant, toujours soucieuse de tenir son rang de puissance régionale et souhaitant maîtriser des technologies toujours plus évoluées pour garantir son indépendance, la Chine conserva cette ambition. Pour cette raison, elle démarra en 1992 le Projet-921. Sept ans plus tard, le premier vaisseau était mis en orbite et en 2003, la Chine lançait un cosmonaute dans l'espace. Ce programme spatial habité n'est pas aussi flamboyant que ceux conduits par les Russes ou les Américains. Cependant, la Chine a régulièrement progressé en effectuant une sortie extravéhiculaire et des rendez-vous spatiaux.
Cet ouvrage présente une facette importante mais encore totalement inconnue - de la puissance chinoise en ce début de XXIe siècle. L'auteur est un spécialiste de l'astronautique chinoise, de renommée internationale. Il raconte l'histoire de l'ascension irrésistible de la Chine au titre de superpuissance spatiale, sur les quinze dernières années, à travers son programme de vols spatiaux habités, dans une synthèse totalement originale et inédite. Ce livre est le fruit d'un travail de 20 ans.
Les ambitions chinoises ne se cantonnent pas aux vols spatiaux habités, aux laboratoires spatiaux et l'assemblage d'une grande station orbitale. Ce livre paraîtra à la veille de la conquête chinoise de la Lune, prévu en octobre 2013. La Lune fait officiellement partie des objectifs de l'Empire du Milieu depuis 2011. Assurément, l'Empire du Milieu veut être à l'avant garde des affaires du monde.
Les ambitions chinoises ne se cantonnent pas aux vols spatiaux habités, aux laboratoires spatiaux et l'assemblage d'une grande station orbitale. Ce livre paraîtra à la veille de la conquête chinoise de la Lune, prévu en octobre 2013. La Lune fait officiellement partie des objectifs de l'Empire du Milieu depuis 2011. Assurément, l'Empire du Milieu veut être à l'avant garde des affaires du monde.
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- ÉditeurESPRIT DU TEMPS
- Date d'édition2013
- ISBN 10 2847952659
- ISBN 13 9782847952650
- ReliureBroché
- Nombre de pages254
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Shenzhou Les chinois dans l'espace : Naissance d'une grande puissance spatiale
Edité par
L' Esprit du temps
(2013)
ISBN 10 : 2847952659
ISBN 13 : 9782847952650
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Paperback
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Description du livre Paperback. Etat : Brand New. 254 pages. French language. 9.37x6.46x0.71 inches. In Stock. N° de réf. du vendeur zk2847952659
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