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Le télégramme. 2011. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 187 pages. Quelques planches de gravures en couleurs.. . . . Classification Dewey : 929.2-Histoire des familles célèbres
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Extrait :
IL ÉTAIT UNE FOIS...
Il était une fois trois enfants se promenant dans les bois du château de Keroual à quelques lieues de Brest, sur le plateau du Léon : Sébastien, quinze ans, se serait bien passé de la compagnie de ses deux soeurs, Louise, douze ans, et surtout Henriette, six ans, mais il savait qu'il serait l'héritier de son père, Guillaume, et qu'il devait donc se montrer protecteur. Ce jour-là, le 23 avril 1661, dans l'abbaye de Westminster, un jeune homme de trente et un ans était couronné roi...
L'histoire de Louise de Keroual pourrait s'écrire comme un conte de fées : d'une authentique mais impécunieuse petite noblesse bretonne, elle fut offerte par un roi, Louis XIV, à un autre roi, Charles II d'Angleterre, pour défendre les intérêts de la France et du catholicisme, le ruban de soie qui enserrait sa taille devenant, selon les mots de Saint-Évremond, le lien qui unissait les deux royaumes. Elle mourut duchesse de Portsmouth en Angleterre et d'Aubigny en France... Et le conte s'arrêterait sur : «Ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants», le 29 avril 2011 jour du mariage d'une roturière et du futur roi d'Angleterre, le prince William, descendant par sa mère de Louise de Keroual, tout comme ses cousines filles du duc d'York, ou comme sa belle-mère, Camilla, duchesse de Cornouailles...
Elle passa un premier temps dans une maison de pêcheur couverte de chaume, selon les mémoires de madame de Motteville, avant qu'on eût averti la noblesse locale qui s'empressa de venir lui rendre ses devoirs et de l'accompagner jusqu'à Brest.
Parmi ces nobles léonards, figurait Guillaume de Penancoët, dont la seigneurie de Keroual en Guilers longeait le chemin qui allait de Saint-Renan, siège de la sénéchaussée royale, jusqu'à Gouesnou où il rejoignait la grande route de Paris à la ville choisie en 1631 par Richelieu pour devenir l'un des plus importants ports et arsenaux militaires du royaume.
Lorsqu'elle se mit en route pour Brest, le 28 juillet (avait-elle passé une nuit ou un moment au château de Keroual, nous ne le saurons sans doute jamais), elle était accompagnée de près de deux cents personnes ; commandant la place en l'absence du baron de Pontchâteau, son gouverneur, le sieur de Redunel proposa à la reine de loger au château, mais elle préféra demeurer en ville, où elle eut la satisfaction de voir arriver le reste de sa flotte et, en particulier, les deux grandes flûtes de Hambourg qui transportaient ses carrosses, ses chevaux et ses bagages. Monseigneur René de Rieux, venu la retrouver à Brest, l'accompagna dans son voyage jusqu'à Paris.
Le 1er août la reine et sa suite prirent la route pour gagner Quimper par Landerneau et Châteaulin. Le voyage se poursuivit ensuite par Vannes et Nantes, où la reine et sa suite embarquèrent à destination d'Angers puis de Bourbon, Henriette devant y «prendre ses eaux» pour se remettre de couches très pénibles, avant de s'installer à Paris.
Ainsi ce fut en cette année 1644 que se croisèrent les routes de la reine d'Angleterre, mère de Charles II, et du hobereau breton, père de Louise de Keroual.
Présentation de l'éditeur :
Il était une fois trois enfants se promenant dans les bois du château de Keroual à quelques lieues de Brest, sur le plateau du Léon : Sébastien, quinze ans, se serait bien passé de la compagnie de ses deux soeurs, Louise, douze ans, et surtout Henriette, six ans, mais il savait qu'il serait l'héritier de son père, Guillaume, et qu'il devait donc se montrer protecteur. Ce jour-là, le 23 avril 1661, dans l'abbaye de Westminster, un jeune homme de trente et un ans était couronné roi...
L'histoire de Louise de Keroual pourrait s'écrire comme un conte de fées : d'une authentique mais impécunieuse petite noblesse bretonne, elle fut offerte par un roi, Louis XIV, à un autre roi, Charles II d'Angleterre, pour défendre les intérêts de la France et du catholicisme, le ruban de soie qui enserrait sa taille devenant, selon les mots de Saint-Évremond, le lien qui unissait les deux royaumes. Elle mourut duchesse de Portsmouth en Angleterre et d'Aubigny en France... Et le conte s'arrêterait sur : «Ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants», le 29 avril 2011 jour du mariage d'une roturière et du futur roi d'Angleterre, le prince William, descendant par sa mère de Louise de Keroual, tout comme ses cousines filles du duc d'York, ou comme sa belle-mère, Camilla, duchesse de Cornouailles...
Elle passa un premier temps dans une maison de pêcheur couverte de chaume, selon les mémoires de madame de Motteville, avant qu'on eût averti la noblesse locale qui s'empressa de venir lui rendre ses devoirs et de l'accompagner jusqu'à Brest.
Parmi ces nobles léonards, figurait Guillaume de Penancoët, dont la seigneurie de Keroual en Guilers longeait le chemin qui allait de Saint-Renan, siège de la sénéchaussée royale, jusqu'à Gouesnou où il rejoignait la grande route de Paris à la ville choisie en 1631 par Richelieu pour devenir l'un des plus importants ports et arsenaux militaires du royaume.
Lorsqu'elle se mit en route pour Brest, le 28 juillet (avait-elle passé une nuit ou un moment au château de Keroual, nous ne le saurons sans doute jamais), elle était accompagnée de près de deux cents personnes ; commandant la place en l'absence du baron de Pontchâteau, son gouverneur, le sieur de Redunel proposa à la reine de loger au château, mais elle préféra demeurer en ville, où elle eut la satisfaction de voir arriver le reste de sa flotte et, en particulier, les deux grandes flûtes de Hambourg qui transportaient ses carrosses, ses chevaux et ses bagages. Monseigneur René de Rieux, venu la retrouver à Brest, l'accompagna dans son voyage jusqu'à Paris.
Le 1er août la reine et sa suite prirent la route pour gagner Quimper par Landerneau et Châteaulin. Le voyage se poursuivit ensuite par Vannes et Nantes, où la reine et sa suite embarquèrent à destination d'Angers puis de Bourbon, Henriette devant y «prendre ses eaux» pour se remettre de couches très pénibles, avant de s'installer à Paris.
Ainsi ce fut en cette année 1644 que se croisèrent les routes de la reine d'Angleterre, mère de Charles II, et du hobereau breton, père de Louise de Keroual.
Quel étonnant destin que celui de cette jeune fille de la petite noblesse bretonne, montée à la cour du Roi-Soleil pour devenir demoiselle d'honneur d'Henriette d'Angleterre, belle-soeur de Louis XIV. Accompagnant cette dernière lors d'une visite diplomatique chez son frère, le roi d'Angleterre, Louise de Keroual est remarquée par le souverain. Elle deviendra la maîtresse attitrée de Charles II jusqu'à sa mort. Leur fils, reconnu et anobli, reçoit le titre de duc de Richmond.
Familière des deux cours royales, Louise est le témoin exceptionnel de leurs fastes, leurs intrigues et leurs tragédies. En filigrane, Alain Boulaire décrit également les stratégies d'alliances et de rivalités menées par les deux rois les plus puissants et les plus politiques de l'Europe du XVIIe siècle.
Alain Boulaire, né à Brest, est agrégé et docteur d'État en histoire. Il s'intéresse surtout à Brest, à la mer et à l'histoire de la marine. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur ces sujets, mais également de biographies consacrées aux Rohan ou à l'amiral de Kerguelen aux Éditions France Empire.
Familière des deux cours royales, Louise est le témoin exceptionnel de leurs fastes, leurs intrigues et leurs tragédies. En filigrane, Alain Boulaire décrit également les stratégies d'alliances et de rivalités menées par les deux rois les plus puissants et les plus politiques de l'Europe du XVIIe siècle.
Alain Boulaire, né à Brest, est agrégé et docteur d'État en histoire. Il s'intéresse surtout à Brest, à la mer et à l'histoire de la marine. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur ces sujets, mais également de biographies consacrées aux Rohan ou à l'amiral de Kerguelen aux Éditions France Empire.
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- ÉditeurLe Télégramme (Editions) - Pêcheur d'images (Editions)
- Date d'édition2011
- ISBN 10 2848332549
- ISBN 13 9782848332543
- ReliureBroché
- Nombre de pages192
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Louise de Keroual
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Le Télégramme (Editions) - Pêcheur d'images (Editions)
(2011)
ISBN 10 : 2848332549
ISBN 13 : 9782848332543
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