Présentation de l'éditeur :
Quand son père et sa mère ont quitté la modeste ferme de l’aïeul qui ne suffisait plus à nourrir la famille, Sandra Liliana a pris la misère en plein cœur, elle avait sept ans …
A 3 000 mètres d’altitude, aux conflins de Bogota, dans le bidonville de Ciudad Bolivar, baptisé El Paraiso – Le Paradis – par tous les déracinés qui s’y étaient installés dans l’espoir d’une vie moins cruelle. Un « paradis »où les vieux mouraient de faim, où la drogue, le vol, la violence guettaient les jeunes sortis de l’école sans fenêtres et sans éducateurs, qui erraient dans les flaques, la tête vide le ventre creux.
Aujourd’hui, elle en a 17, et termine ses études secondaires. Le matin. Car l’après–midi et jusque tard dans la soirée, elle s’occupe des déshérités. Dans le centre qu’elle a fait construire grâce à l’aide d’une ONG colombienne, les vieillards et les enfants trouvent de la nourriture - même s’il s’agit de quelques patates dans de l’eau chaude-, des professeurs bénévoles, des fournitures scolaires … Mais aussi des chants, des jeux, de la danse et des rires.
« Cà ne change pas leur condition, dit Sandra, mais ça leur permet de la supporter. »
Et elle continue de remuer ciel et terre pour les pauvres parmi les pauvres recouvrent un minimum de dignité. A 9 ans, déléguée de classe, la « muchachita » comme on l’appelle, frappait déjà à toutes les portes, entreprises, associations, mairies, ministères, télévisions, médusant tout le monde par ses dons d’orateur en herbe et la force de ses convictions. Maintenant, elle donne des conférences, appelle à l’aide au-delà des frontières, voir des océans. Et obtient des résultats. Elle ne se décourage jamais, même devant l’ampleur de la tâche : il y a 800 000 « déplacés » autour de Bogota…
Présentation de l'éditeur :
À trois mille mètres d'altitude, aux confins de Bogota, dans le bidonville baptisé EL PARAISO, elle a pris la misère en plein cœur. " El Paraiso " ! Un " paradis " où les vieux mouraient de faim, où la drogue, le vol, la violence guettaient les jeunes sortis d'une école sans fenêtres et sans livres, qui erraient dans les flaques, la tête vide et le ventre creux... Elle n'a pas attendu, Sandra : elle a tout de suite commencé à remuer ciel et terre pour que les pauvres parmi les pauvres recouvrent un minimum de dignité. Elle avait neuf ans... Aujourd'hui elle en a dix-huit. Dans le centre qu'elle a fait construire avec l'aide d'une ONG colombienne, les vieillards et les enfants trouvent de la nourriture - même s'il ne s'agit que de quelques patates dans de l'eau chaude -, des professeurs bénévoles, des fournitures scolaires, mais aussi des chants, des jeux et des rires. " Ça ne change pas leur condition, dit Sandra, mais ça leur permet de la supporter. " LES OUBLIÉS DE BOGOTA : l'histoire d'une jeune fille qui, face à la détresse des plus démunis, a refusé de se dire que l'on n'y pouvait rien
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