Extrait :
Extrait de l'avant-propos
Aperçu historique
Les origines du magnétisme sont diverses et anciennes. Les techniques d'imposition des mains ont une riche histoire. Et le Christ guérisseur, lui-même l'emploie dans les Évangiles. Diverses civilisations ont soigné à l'aide du magnétisme, qu'il soit minéral ou animal - mais ce n'est pas notre objet -, le magnétisme par l'usage des aimants cohabita souvent avec le magnétisme animal dont nous traitons.
Il est parfois difficile de savoir quelles étaient les pratiques du magnétisme ancien. Cependant l'imposition des mains a été largement pratiquée dans les siècles passés, sans qu'on en attribue forcément le succès au magnétisme. Et pourtant...
Il n'est pas étonnant qu'à l'origine du magnétisme moderne, on trouve le grand Paracelse (1493-1541). Cet homme, un génie, n'hésita pas à bousculer les dogmes médicaux de son époque. Et son pseudonyme même, para-celée, signifie «contre Celse», médecin antique dont l'autorité n'était pas mise en doute. Il fallait, certes du courage en ces temps obscurs pour aller contre l'autorité. Mais l'efficacité, souvent spectaculaire de l'imposition des mains finit par s'imposer ça et là, sans toutefois faire l'unanimité. Le conformisme est solide. Par ses travaux sur les métaux, rejoignant l'alchimie, Paracelse pensa le magnétisme sans encore le nommer. Mais l'oeuvre de ce géant de la science et de l'Humanisme est trop vaste pour que nous puissions en dire plus ici.
Roger Bacon (1214-1294), étonnant érudit, évoque le magnétisme. Ses écrits auront une grande influence sur la suite des événements, car la connaissance demandait un certain état d'esprit qui se forgea chez des savants comme Bacon ou Raymond Lulle, entre autres. Mais il a fallu du temps pour qu'il se répande et soit à l'origine du progrès médical dont le magnétisme est l'un des meilleurs exemples.
Marsile Ficin (1433-1499), important précepteur de Laurent de Médicis, évoque parfois des éléments se rapportant à ce qui deviendrait le magnétisme. La pensée, encore hésitante, était en marche.
La pensée de Paracelse rencontra celle de Robert Fludd (1574-1637) qui fut l'un des grands humanistes de la Renaissance. Il se consacra à défendre la réforme des sciences. Médecin, il pressentit l'existence de la circulation sanguine mais aussi des fluides énergétiques, électromagnétiques, qui agissent dans le corps humain. De ce fait, il a pratiqué la médecine à distance dont il attribue les effets à l'«onguent de sympathie», joli nom pour désigner ce qui est en fait l'énergie magnétique, le courant...
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