Prestigieuses bibliothèques du monde - Couverture rigide

Blondel, Jean-François

Couverture rigide

ISBN 10 : 2848981601 ISBN 13 : 9782848981604

Editeur : OXUS, 2013

A propos du livre

Extrait :

Extrait de l'introduction

Pourquoi les bibliothèques ?

Bibliothèque vient du grec biblion, «livre», et thékê, «endroit, emplacement». C'est le lieu où sont conservés les livres, dans le sens le plus général, c'est-à-dire tous les écrits, et c'est là où ils sont consultés.

La tradition orale a précédé l'écrit tant que l'humanité était «illettrée». Mais, au fil des siècles, l'accès à l'écriture s'est répandu peu à peu, du moins dans certaines couches de la société. Les bibliothèques sont alors devenues un conservatoire de la pensée, lieu où l'on pouvait accéder à une parcelle de ce savoir qui devenait de plus en plus vaste et complexe au fur et à mesure des progrès de la science et de la culture sous tous ses aspects.

Les bibliothèques sont apparues dès l'invention de l'écriture, avec le besoin de conserver et d'organiser des textes dans des lieux qui leur étaient spécialement consacrés. Elles jouent un rôle de «mémoire» d'une société, d'une culture, d'une civilisation. Depuis l'origine de l'écriture, les hommes ont essayé d'inscrire et de conserver sur des supports divers -tablettes d'argile, papyrus, parchemins, papier et aujourd'hui sur des supports «numériques» - tout ce qui concernait leur vie, les règles de leur société et les événements qu'ils ont traversés.

Si les bibliothèques remplissent ce rôle de conservatoire de la pensée humaine, elles ont été dans le passé souvent incendiées par des envahisseurs iconoclastes qui voulaient faire disparaître par le feu tout le savoir et la culture d'une civilisation. Cette idée a été illustrée dans les années 1950 par le célèbre auteur de science-fiction Ray Bradbury dans son ouvrage Fahrenheit 451, où, dans une société future, l'on voyait les adeptes de la «pensée unique» donner ordre aux pompiers de brûler les livres ! Au cours de l'histoire, ce triste cas s'est produit bien des fois, comme le souligne L. X. Polastron : «Depuis le berceau des bibliothèques en Mésopotamie, il y a 2 500 ans, où l'on verra des tablettes aux inscriptions cunéiformes mises en miettes, jusqu'aux guerres de Bosnie et d'Irak à la fin du XXe siècle.» Détruire par le feu une bibliothèque, dit-il, «c'est détruire le génie d'un peuple pour mieux le conquérir en effaçant sa mémoire»...

Pour le chercheur, le travail en bibliothèque est une véritable quête. Combien de documents, livres ou articles de journaux ne devra-t-il pas consulter, dépouiller et comparer entre eux pour arriver au terme de sa recherche ! Cette démarche quasi labyrinthique, pour arriver au centre du mystère de la connaissance, a fait l'objet d'un autre ouvrage qui eut un énorme succès dans le début des années 1980, c'est le roman d'Umberto Eco Le Nom de la rose, où la bibliothèque du monastère était au centre d'un véritable labyrinthe, dont le but était d'égarer et de dérouter celui qui s'y aventurait, car l'accès à certaines connaissances était défendu. Tout ne doit pas être dévoilé...

Certains ont imaginé qu'il serait possible d'enfermer dans un même lieu la totalité des connaissances humaines ! C'est le rêve enfanté par certains visionnaires de créer «la bibliothèque de Babel», qui contiendrait tous les livres qui ont été écrits, et tous ceux qui le seront dans l'avenir. Si cela est toujours du domaine de l'utopie, on peut se demander si l'informatisation et la numérisation des fonds des bibliothèques, qui est en marche et se généralise à grands pas, et qui fera indiscutablement des progrès dans les années à venir, ne transformeront pas cette utopie en réalité. Alors, ces nouvelles bibliothèques de Babel représenteront un pôle stratégique indéniable, les rendant inéluctablement vulnérables aux terroristes et envahisseurs de tout acabit !

Présentation de l'éditeur :

Cet ouvrage présente près de soixante bibliothèques, parmi les plus belles et les plus riches du monde. Leurs créateurs étaient des moines, des évêques, des papes, des rois, des mécènes ou des hommes politiques. Tous étaient persuadés que la sauvegarde de la culture et du savoir, et leur transmission au plus grand nombre, étaient nécessaires à l'éducation et à l'élévation des peuples. Les bibliothèques les plus renommées de chaque continent sont décrites, et de splendides photographies agrémentent cette exploration. Même si l'Europe a la part belle, tous les grands berceaux de civilisations de par le monde ont érigé de véritables sanctuaires pour abriter leurs manuscrits les plus sacrés. Ce voyage au cur des plus grands « Temples du Savoir » nous mènera de Paris à Tokyo, de Mexico à Pékin, de Coimbra à Tombouctou Sans oublier les plus grandes bibliothèques disparues : Alexandrie, Cordoue, Pergame ou Celsus. Enfin sont présentés quelques manuscrits et incunables, rares et précieux. Le lecteur découvrira les premiers livres imprimés : la Bible de Gutenberg, le Psautier de Mayence, les Chroniques de Nuremberg, mais aussi les mappemondes anciennes ou encore les textes fondamentaux des religions orientales. Un magnifique ouvrage, unique en langue française, qui comblera tous les passionnés du livre.

À propos de cette édition

• Éditeur: OXUS
• Date d'édition: 2013
• ISBN 10: 2848981601
• ISBN 13: 9782848981604
• Reliure: Relié
• Nombre de pages: 240