Extrait :
Extrait de l'introduction :
Bouton sacré, bouton secret, en tout cas sacré bouton pour celles et ceux qui savent en tirer la quintessence des délices.
Bouton certes : pour les poètes bouton de fleur - de rose le plus souvent - bouton-commutateur pour tout un chacun, qu'il suffit de presser lorsqu'on en connaît l'art pour que la femme en soit tout illuminée, radieuse, heureuse.
Secret ? Oui, car caché derrière les taillis du mont de Vénus, niché au creux de la fente féminissime et dans cette fente, masqué par sa capuche comme une belle mystérieuse qui se veut incognito. Tellement secret que les sculpteurs et les peintres de tous les temps ne l'ont jamais figuré dans leurs oeuvres. Il faut dire que ces hommes, à l'instar de tous les autres, en avaient peur. En vérité, s'il est secret, le clitoris n'est pas invisible : sur l'adorable corps nu de la femme, on peut le deviner dans le haut de la fente, juste au-dessous du triangle de soie, dans la demi-bissectrice qui l'incise. Il renfle la capuche et sous le rebord de celle-ci, il montre le bout de son nez. Mais, on le sait, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Sacré ? Ô combien. Il ouvre la femme à la volupté, lui offre des plaisirs extrêmes, plaisirs qui seront les antidotes de ses chagrins, de ses angoisses et le plaisir suprême - l'orgasme - qui, plus qu'une explosion est une extase, c'est-à-dire un état de conscience supérieur. Sacré surtout parce que sa volupté, le clitoris va la communiquer au vagin, son voisin, qui dès lors se réveille, s'érotise. Ce rôle de révélateur de l'éroticité vaginale que joue le clitoris est fondamental : ses plaisirs extrêmes et son plaisir suprême, la femme pourra les partager avec l'homme. Et si, en plus, l'amour les anime, cette union corps et âme de la femme et de l'homme prendra une dimension religieuse. Ainsi, le clitoris est en quelque sorte la clef de la sexualité féminine : clef dans le parcours initiatique de la femme, car c'est par l'autocaresse clitoridienne qu'elle découvre au fil du temps sa sexualité, toute sa sexualité, et y progresse peu à peu. Clef aussi dans sa rencontre avec l'homme, car lorsque celui-ci prend cette clef en main avec subtilité, les portes de l'intimité féminine - les cuisses en l'occurrence - ne tardent pas à s'ouvrir. Dès lors, ce sont les portes mêmes du paradis qui s'ouvrent à deux battants pour les amants. Ce rôle de «Sésame, ouvre-toi» serait à l'origine du mot «clitoris» qui viendrait d'un mot grec signifiant la «clef». Mais d'autres auteurs prétendent que ce terme grec veut dire plutôt «point exquis», autrement dit point éminemment chatouilleux, ce qu'il est.
Présentation de l'éditeur :
" Au fur et à mesure que j'avançais dans mes
réflexions à propos du clitoris, que je me documentais, que j'enquêtais, que j'écoutais, je
m'apercevais que ce sacré bouton ne se contentait pas d'offrir à la femme des délices et des ivresses, mais qu'il jouait un rôle essentiel dans l'épanouissement de sa sexualité. " Mais le rôle du clitoris va plus loin : c'est par son autocaresse que la femme, dès son plus jeune âge, érotise son corps, puis son vagin. C'est par le plaisir clitoridien que le vagin - la Belle au bois dormant - s'éveille et accède à l'orgasme. L'auteur préconise des caresses susceptibles d'en finir avec la prétendue frigidité vaginale. De leur côté, les hommes apprendront ici l'art de la caresse clitoridienne et, au-delà, ils s'initieront aux arcanes de la sexualité féminine.
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