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Extrait :
LE GROUPE DE TLEMCEN
À sa tête Ahmed BEN BELLA. À l'annonce de l'indépendance, BEN BELLA rentre à Tlemcen et constitue le «Groupe de Tlemcen» qui inclut le «Groupe d'Oujda» et les nouveaux membres qui vont composer le bureau politique. Il récidive dans sa tentative qui n'avait pas abouti lors du Congrès de Tripoli, et crée un «CNRA» à sa mesure, qui va nommer un «bureau politique» dont les membres sont entièrement soumis à son autorité.
Le rôle de ce groupe est d'affronter le GPRA sur le terrain de la légitimité, puis de l'éliminer. Ce passage en force va susciter des réactions violentes entre les wilayas pro-BEN BELLA et pro-GPRA, parfois des combats sanglants entre les membres d'une même wilaya (Constantine).
EMG : ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL
Créé en décembre 1959 il est placé sous la direction de Houari BOUMÉDIENE. Il regroupe, sous une seule autorité, les wilayas se l'intérieur (maquis) et l'armée des frontières stationnée derrière les frontières algériennes avant l'indépendance.
Son rôle était de réorganiser les maquis de l'intérieur, affaiblis par les offensives répétées de l'armée française et privés du soutien de l'armée positionnée à l'extérieur du pays.
RASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUANTE
Des élections sont organisées le 20 septembre, BEN BELLA y présente des listes uniques composées par lui, déclarant que «la démocratie est un luxe que l'Algérie ne peut encore s'offrir».
Le 25 septembre la République algérienne démocratique et populaire est déclarée par Ferhat ABBAS, président de la nouvelle Assemblée nationale constituante qui reçoit les pouvoirs jusqu'alors dans les mains de l'Exécutif provisoire.
Ahmed BEN BELLA, candidat unique, est désigné pour former le premier gouvernement qu'il présente le 28 septembre à l'Assemblée. Il a repris pour programme «provisoire» la Charte de Tripoli, élaborée sous sa supervision. Il est investi le 29 septembre par l'Assemblée constituante comme premier président du Conseil des ministres de l'Algérie indépendante.
Présentation de l'éditeur :
À sa tête Ahmed BEN BELLA. À l'annonce de l'indépendance, BEN BELLA rentre à Tlemcen et constitue le «Groupe de Tlemcen» qui inclut le «Groupe d'Oujda» et les nouveaux membres qui vont composer le bureau politique. Il récidive dans sa tentative qui n'avait pas abouti lors du Congrès de Tripoli, et crée un «CNRA» à sa mesure, qui va nommer un «bureau politique» dont les membres sont entièrement soumis à son autorité.
Le rôle de ce groupe est d'affronter le GPRA sur le terrain de la légitimité, puis de l'éliminer. Ce passage en force va susciter des réactions violentes entre les wilayas pro-BEN BELLA et pro-GPRA, parfois des combats sanglants entre les membres d'une même wilaya (Constantine).
EMG : ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL
Créé en décembre 1959 il est placé sous la direction de Houari BOUMÉDIENE. Il regroupe, sous une seule autorité, les wilayas se l'intérieur (maquis) et l'armée des frontières stationnée derrière les frontières algériennes avant l'indépendance.
Son rôle était de réorganiser les maquis de l'intérieur, affaiblis par les offensives répétées de l'armée française et privés du soutien de l'armée positionnée à l'extérieur du pays.
RASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUANTE
Des élections sont organisées le 20 septembre, BEN BELLA y présente des listes uniques composées par lui, déclarant que «la démocratie est un luxe que l'Algérie ne peut encore s'offrir».
Le 25 septembre la République algérienne démocratique et populaire est déclarée par Ferhat ABBAS, président de la nouvelle Assemblée nationale constituante qui reçoit les pouvoirs jusqu'alors dans les mains de l'Exécutif provisoire.
Ahmed BEN BELLA, candidat unique, est désigné pour former le premier gouvernement qu'il présente le 28 septembre à l'Assemblée. Il a repris pour programme «provisoire» la Charte de Tripoli, élaborée sous sa supervision. Il est investi le 29 septembre par l'Assemblée constituante comme premier président du Conseil des ministres de l'Algérie indépendante.
Algérie, été 1962. Plus d'un siècle de colonisation, sept années de lutte armée s'achèvent par l'affranchissement de neuf millions de musulmans qui réclamaient plus de justice sociale et de liberté. Pourtant, cette population va rapidement déchanter. Les séquelles des conflits antérieurs sont importantes : 40 % des Algériens vivent dans une misère totale, le chômage est galopant, l'exode massif, 90% de la population illettrée. Et si les institutions politiques se mettent en place, elles sont minées par les luttes de clans et les manigances pour s'approprier le pouvoir. La guerre civile menace...
Le 5 Juillet 1962 à Oran, au lendemain de la déclaration d'Indépendance, un défilé festif dégénère en un massacre d'Européens. Terrorisée, 85% de la population va s'enfuir, abandonnant biens et espoirs.
L'auteur a 13 ans en 1962. Il vit à Oran dans une famille aisée, intégrée à la culture française, mais attachée à sa culture nationale et à ses traditions musulmanes. Témoin des événements qui se sont passés à l'Indépendance, il retrace avec fidélité les faits politiques, économiques et sociaux, les ambitions de pouvoir qui ont relégué au second plan la construction de la nation et l'intérêt de ses citoyens. Mais aussi la vie quotidienne des Oranais...
Le 5 Juillet 1962 à Oran, au lendemain de la déclaration d'Indépendance, un défilé festif dégénère en un massacre d'Européens. Terrorisée, 85% de la population va s'enfuir, abandonnant biens et espoirs.
L'auteur a 13 ans en 1962. Il vit à Oran dans une famille aisée, intégrée à la culture française, mais attachée à sa culture nationale et à ses traditions musulmanes. Témoin des événements qui se sont passés à l'Indépendance, il retrace avec fidélité les faits politiques, économiques et sociaux, les ambitions de pouvoir qui ont relégué au second plan la construction de la nation et l'intérêt de ses citoyens. Mais aussi la vie quotidienne des Oranais...
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- ÉditeurLa Boîte à Bulles
- Date d'édition2013
- ISBN 10 2849531782
- ISBN 13 9782849531785
- ReliureBroché
- Nombre de pages128
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Trahison: Algérie, été 62
Edité par
BOITE A BULLES
(2013)
ISBN 10 : 2849531782
ISBN 13 : 9782849531785
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Couverture souple
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Description du livre Etat : Neuf. N° de réf. du vendeur 9782849531785
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LA BOITE A BULLES
(2013)
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Description du livre Paperback. Etat : NEUF. Algérie, été 1962. Plus d'un siècle de colonisation, sept années de lutte armée s'achèvent par l'affranchissement de neuf millions de musulmans qui réclamaient plus de justice sociale et de liberté.Pourtant, cette population va rapidement déchanter. Les séquelles des conflits antérieurs sont importantes : 40 % des Algériens vivent dans une misère totale, le chômage est galopant, l'exode massif, 90% de la population illettrée. Et si les institutions politiques se mettent en place, elles sont minées par les luttes de clans et les manigances pour s'approprier le pouvoir. La guerre civile menace.Le 5 Juillet 1962 à Oran, au lendemain de la déclaration d'Indépendance, un défilé festif dégénère en un massacre d'Européens. Terrorisée, 85% de la population va s'enfuir, abandonnant biens et espoirs. L'auteur a 13 ans en 1962. Il vit à Oran dans une famille aisée, intégrée à la culture française, mais attachée à sa culture nationale et à ses traditions musulmanes.Témoin des événements qui se sont passés à l'Indépendance, il retrace avec fidélité les faits politiques, économiques et sociaux, les ambitions de pouvoir qui ont relégué au second plan la construction de la nation et l'intérêt de ses citoyens. Mais aussi la vie quotidienne des Oranais. - Nombre de page(s) : 128 - Poids : 350g - Genre : Bandes dessinées adultes / Comics CONTRE-COEUR. N° de réf. du vendeur N9782849531785
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