Extrait :
Extrait de l'introduction :
LE SACRAMENTAIRE DIVIN
La prière est apparue dès que l'homme a commencé à maîtriser le langage.
Elle est une nécessité intérieure de l'homme.
Elle a constitué l'une des conquêtes majeures de l'homme qui, par elle, put s'adresser aux dieux.
Dans les textes des Pyramides, le pharaon prie les dieux de protéger l'esprit de son père.
Les anciens textes des papyrus égyptiens témoignent de l'existence et de la pratique de la prière. Qu'elles soient magiques ou d'adoration, les Égyptiens se protégeaient contre les maladies par des formules magiques et des prières.
Il y a bien longtemps, l'un des plus grands saints et des plus éclairés docteurs de l'Église a dit : «Quiconque sait bien prier sait bien vivre.»
Saint Augustin raconte, au neuvième livre de ses Confessions, comment il lui était arrivé un jour de souffrir beaucoup, et comment il avait été libéré de sa douleur par la prière.
En introduction de son célèbre petit ouvrage La Nuée sur le sanctuaire, d'Eckartshausen écrit : «Le Seigneur ne conquiert point par les armes mais par la puissance et la force de son esprit.»
Le Christ lui-même est au coeur de la prière, dans une relation constante entre le Père et lui, comme en témoignent les Évangiles : par exemple, dans le passage qui relate son baptême dans le Jourdain (Luc 3, 21), quand les disciples racontent qu'il se retira pour prier (Luc 6, 12, 9, 18, 28-29); dans le récit de la dernière cène (Jean 17), dans l'agonie sur le mont des Oliviers (Matthieu 26), au retour de la mission des Apôtres, Jésus tressaillit de joie sous l'action du Saint-Esprit et dit : «Je te bénis Père.» Au tombeau de Lazare qu'il a ressuscité, Jésus lève les yeux au ciel et dit : «Père, je te rends grâce de m'avoir exaucé.»
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