L'annuaire international des ventes : peinture - sculpture, appelé couramment le Mayer, rassemble plus de 44 000 prix. Il débute par un index des ventes, chaque vente porte un numéro, c'est ce numéro que l'on retrouve dans l'annuaire après la description de l'œuvre et avant le prix, ce qui oblige continuellement à se reporter à cet index (tandis que dans le Guidargus, la date et le lieu de vente sont indiqués en clair). Figurent également la liste des commissaires priseurs de Paris et de la province, et la liste des experts du syndicat français des experts professionnels en œuvres d'art. L'ouvrage est divisé en cinq parties : Estampes, Multiples, Eaux fortes, Lithos, Pointes sèches ; Dessins ; Aquarelles, Gouaches, Pastels, Temperas ; Peintures; Sculptures, Multiples. Toutes les 3 ou 4 pages, on trouve une reproduction en noir et blanc. Le Guidargus de la peinture est beaucoup plus abondamment illustré. Il se situe entre le dictionnaire de la peinture et l'annuaire des ventes. Les cotes sont précédées d'un jugement sur l'art du peintre et d'un pronostic sur l'évolution de sa cote avec parfois l'indication d'expositions ou de publications récentes. Ces notices sont des chef-d'oeuvres de concision et d'humour, elles invitent à voir les oeuvres.Le Mayer et le Guidargus se consultent tous deux comme des journaux boursiers. En feuilletant ces ouvrages et particulièrement le Guidargus, beaucoup plus abondamment illustré, l'on est surpris par les prix, dans un sens comme dans l'autre. On commence par fréquenter les salles des ventes et l'on finit par acheter de la peinture à des artistes vivants, donc à faire vivre l'art. En donnant les prix, ces annuaires permettent de faire la part du cœur et du porte-monnaie. Le prix atteint par une œuvre aujourd'hui indiquera aux générations à venir « le prix » que nous y attachions.
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