Articles liés à Marche forcée
L'édition de cet ISBN n'est malheureusement plus disponible.
Afficher les exemplaires de cette édition ISBN
Revue de presse :
"Va-t'en pour toi, quitte ta terre, ton lieu de naissance." (Genèse, XII, 1). Voilà comment, par cet ordre donné à Abraham, commence l'histoire du peuple hébreu...
"Il faut laisser maisons et vergers et jardins" (Ronsard), notre Radnoti dans son carnet. Ne pas s'habituer. C'est pourquoi le thème de la marche est omniprésent dans la pensée juive : le peuple reçoit la Loi dans le désert où il erre quarante ans, puis, arrivé en Terre Sainte, il reçoit encore l'ordre de demeurer huit jours par an dans des cabanes. C'est pourquoi de nombreux maîtres prirent l'habitude de s'imposer des périodes d'exil, comme Rabbi Na'hman de Breslev, qui disait : "Ne demande jamais ton chemin à quelqu'un qui le connaît, de peur de ne jamais te perdre !"
Radnoti écrit son dernier recueil de poèmes, alors qu'il se trouve dans un camp de travail. Fuyant l'avancée soviétique, les nazis poussent leurs prisonniers dans une marche forcée qui durera des mois. Une marche de l'épuisement. "La mort, dans la poussière / ardente de la Voie Lactée /, marche et poudre d'argent / ces pauvres ombres qui trébuchent." Une marche imposée par le boucher nazi vers le chemin de la mort bestiale, vers une destination de longtemps mûrie. A la première halte, 500 prisonniers sont massacrés. Il en reste 400. Tueries, boucheries se succèdent.
"Toujours en quelque lieu l'on tue : au sein d'une vallée aux cils clos, sur une montagne fureteuse, n'importe..." Les pieds ensanglantés, Radnoti écrit encore. "Du mufle des bœufs coulent sang et bave, / tous les prisonniers urinent du sang, / nous piétinons là, fétides et fous, (...)", et meurt. --Joël Jégouzo-- -- Urbuz.com
"Il faut laisser maisons et vergers et jardins" (Ronsard), notre Radnoti dans son carnet. Ne pas s'habituer. C'est pourquoi le thème de la marche est omniprésent dans la pensée juive : le peuple reçoit la Loi dans le désert où il erre quarante ans, puis, arrivé en Terre Sainte, il reçoit encore l'ordre de demeurer huit jours par an dans des cabanes. C'est pourquoi de nombreux maîtres prirent l'habitude de s'imposer des périodes d'exil, comme Rabbi Na'hman de Breslev, qui disait : "Ne demande jamais ton chemin à quelqu'un qui le connaît, de peur de ne jamais te perdre !"
Radnoti écrit son dernier recueil de poèmes, alors qu'il se trouve dans un camp de travail. Fuyant l'avancée soviétique, les nazis poussent leurs prisonniers dans une marche forcée qui durera des mois. Une marche de l'épuisement. "La mort, dans la poussière / ardente de la Voie Lactée /, marche et poudre d'argent / ces pauvres ombres qui trébuchent." Une marche imposée par le boucher nazi vers le chemin de la mort bestiale, vers une destination de longtemps mûrie. A la première halte, 500 prisonniers sont massacrés. Il en reste 400. Tueries, boucheries se succèdent.
"Toujours en quelque lieu l'on tue : au sein d'une vallée aux cils clos, sur une montagne fureteuse, n'importe..." Les pieds ensanglantés, Radnoti écrit encore. "Du mufle des bœufs coulent sang et bave, / tous les prisonniers urinent du sang, / nous piétinons là, fétides et fous, (...)", et meurt. --Joël Jégouzo-- -- Urbuz.com
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
- ÉditeurPhébus
- Date d'édition2000
- ISBN 10 2859406085
- ISBN 13 9782859406080
- ReliureBroché
- Nombre de pages192
(Aucun exemplaire disponible)
Chercher: Créez une demandeSi vous ne trouvez pas un livre sur AbeBooks, nous le rechercherons automatiquement pour vous parmi les livres quotidiennement ajoutés au catalogue.
Créez une demande