328pages. in8. Broché. Au printemps de 1999, Bernard Ollivier -soixante-deux ans sonnés -est parti d'Istanbul, sac au dos, avec la ferme intention de gagner, à pied, Xi'an en Chine: 12 000 km au long de la légendaire Route de la Soie -soit une promenade de quatre ans, si tout va bien. Aux étapes, il se repose en écrivant. Un premier volume de cette Longue marche, qui racontait la difficile traversée du plateau anatolien, avait paru à la veille de l'été 2000; et la critique, surprise, avait salué moins l'exploit d'un homme que la naissance d'un écrivain. Bernard Ollivier poursuit ici sa route. Du printemps à l'automne 2000 (les neiges de l'hiver interdisent le passage des cols), il a franchi les dernières passes du Kurdistan, traversé une large part de l'Iran -Tabriz, Téhéran, Nichapour -, avant de se retrouver en juillet face au terrible Karakoum, un désert impossible à traverser l'été. Il a d'abord cherché un chameau, afin de transporter l'indispensable provision d'eau (douze litres par jour: ration de survie d'un marcheur), et s'est faire rire au nez. Et puis, têtu ccmme un caillou du Khorassan, il s'est fait chameau lui-même: il achète un vélo d'enfant, le désosse et réussit à le transformer en une sorte de chariot auquel il s'attellera pendant plusieurs semaines. Jusqu'à ce qu'apparaissent enfin, à l'horizon, les coupoles d'or de Samarcande! Sentiment de la presse, à la parution du premier volume de Longue marche: Bernard Ollivier est un voyageur. Il ne se prend pas pour un écrivain. Le résultat est qu'il écrit souvent mieux que les écrivains-voyageurs patentés. Il voyage ccmme le font tant de héros de Conrad: pour se découvrir. Passionnant. Mieux qu'un récit de voyage, un itinéraire à la rencontre de l'autre. Un régal. On vit, on vibre, on s'émerveille.
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