Quatrième de couverture :
Où l'on retrouve Radko Suban, le héros de Printemps difficile (Phébus, 1995) qui révéla au large public l’oeuvre du romancier slovène Boris Pahor (né à Trieste en 1913), considéré aujourd'hui comme l'un des écrivains majeurs du vaste champ littéraire de l'Europe de l'Est. Une autre fiction largement autobiographique aimantée elle aussi par les terribles souvenirs de la dernière guerre : où l'on suit l'aventure d'un jeune étudiant en théologie qui s'éloigne peu à peu du Ciel en découvrant la sanglante absurdité de l'Histoire - un itinéraire qui le conduira, à l'issue d'un engagement dans les rangs de la Résistance, à affronter l'expérience limite des camps de la Mort... et le terrible apprentissage de la condition d'Homme (au sens où Primo Levi entendait ce mot énigmatique censé nous désigner tous).
Revue de presse :
Trieste, 1944. Boris Pahor, engagé dans la lutte contre le nazisme, est livré aux Allemands par les fascistes slovènes et envoyé dans les camps de la mort. L'écrivain raconte ici la période précédant sa déportation. Un cauchemar que l'auteur fait vivre à son double, Radko Suban, héros de ses précédents récits.
Mais ce beau roman, écrit avec une remarquable sobriété, est aussi celui de la découverte, grisante et difficile, du monde, de l'amitié, de l'amour. Le garçon, pauvre, plutôt gauche, quitte le séminaire et tombe amoureux de Miya, une jeune femme de la bourgeoisie triestine. Un choc des cultures et une parenthèse sensuelle, une bouffée d'air tiède qui éloigne les amants des réalités de la guerre. Chez Pahor, l'amour comme l'écriture sont les exorcismes qui permettent de surmonter l'absurdité du monde. Et sa cruauté. --Danielle Schramm -- Télérama
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