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Extrait :
MARSEILLE SUD : DU PRADO A LA CORNICHE...
Histoire d'un développement urbain entre ville et mer.
Bien souvent, on a tendance à couper Marseille en deux : au nord portuaire, industriel et populaire, s'oppose le sud, résidentiel, balnéaire et bourgeois. Si cette caricature a la vie dure, c'est qu'elle possède une certaine réalité ancrée dans l'histoire même de la ville. Cependant, passé et présent nous montrent aussi à quel point il faut savoir nuancer.
Depuis l'âge baroque et les premières opérations d'urbanisme on relie ces deux pôles. Du percement de la rue de la République, du Prado et de la Corniche au XIXe siècle en passant par le métro et les tunnels aux XXe et XXIe siècles, tout concourt à envisager la ville dans sa globalité. Cette volonté, qui a su respecter l'identité, la diversité et la richesse de ses quartiers, a permis à Marseille de se forger une identité qui n'appartient qu'à elle. Aujourd'hui, le développement tertiaire et résidentiel du projet Euroméditerranée, autour des quartiers de la Joliette et de la Belle de Mai, ainsi que l'accélération des transports avec la gare T.G.V., le développement du tourisme de croisière... rendent encore plus logique ce lien entre les quartiers la ville. D'autant que Marseille avait su réussir son développement au sud, en se reliant très tôt à l'hyper centre et penser sa reconversion dès la fin de l'ère coloniale et industrielle.
Entre Prado, Corniche, plages, stade Vélodrome et Parc Chanot, Palais des Congrès et des Expositions... c'est un autre Marseille qui s'offre à nous, un Marseille qui a toujours su concilier dynamisme économique, charme résidentiel et plaisirs balnéaires.
LE TEMPS DES BÂTISSEURS
Les prémices. De l'Ancien Régime à la Monarchie de Juillet
Jusqu'au XVIIe siècle, Marseille est restée cantonnée sur la rive nord du Lacydon. Il faut attendre le règne personnel de Louis XIV et la volonté du monarque de mettre au pas cette ville éternellement rebelle pour voir les choses évoluer. À partir de 1660, l'édification des deux forts à l'entrée du port, puis la construction de l'Arsenal sur la rive sud à partir de 1665 et enfin avec l'agrandissement de 1666, la ville passe de 70 à près de 200 hectares. Cette opération d'urbanisme reste la plus importante entreprise dans notre région sous l'Ancien Régime. Dessiné par Pierre Puget, l'agrandissement est exemplaire. En effet, les principes d'un axe est/ouest, avec ce qui deviendra la Canebière et un nord/sud partant de la Porte d'Aix jusqu'à la Porte de Rome, avec en son centre le Grand Cours (actuel cours Belsunce), établissent les développements ultérieurs de la cité. Le XVIIIe siècle poursuit ce grand oeuvre. Dans les années I 770, on crée vers l'est en prolongement de la Canebière, les allées de Meilhan et au sud, un nouveau quartier prend forme. La municipalité souhaite prolonger la rue de Rome au delà des remparts. En 1774, les propriétaires riverains cèdent leurs terrains, persuadés de réaliser une belle plus-value. Ce Grand Chemin de Rome, devint alors la rue de Rome Prolongée. À son extrémité, le marquis des Castellane-Majastre, offrit les terrains afin de réaliser une vaste place circulaire permettant de rejoindre, avec majesté, l'ancien chemin de Toulon.
Présentation de l'éditeur :
Histoire d'un développement urbain entre ville et mer.
Bien souvent, on a tendance à couper Marseille en deux : au nord portuaire, industriel et populaire, s'oppose le sud, résidentiel, balnéaire et bourgeois. Si cette caricature a la vie dure, c'est qu'elle possède une certaine réalité ancrée dans l'histoire même de la ville. Cependant, passé et présent nous montrent aussi à quel point il faut savoir nuancer.
Depuis l'âge baroque et les premières opérations d'urbanisme on relie ces deux pôles. Du percement de la rue de la République, du Prado et de la Corniche au XIXe siècle en passant par le métro et les tunnels aux XXe et XXIe siècles, tout concourt à envisager la ville dans sa globalité. Cette volonté, qui a su respecter l'identité, la diversité et la richesse de ses quartiers, a permis à Marseille de se forger une identité qui n'appartient qu'à elle. Aujourd'hui, le développement tertiaire et résidentiel du projet Euroméditerranée, autour des quartiers de la Joliette et de la Belle de Mai, ainsi que l'accélération des transports avec la gare T.G.V., le développement du tourisme de croisière... rendent encore plus logique ce lien entre les quartiers la ville. D'autant que Marseille avait su réussir son développement au sud, en se reliant très tôt à l'hyper centre et penser sa reconversion dès la fin de l'ère coloniale et industrielle.
Entre Prado, Corniche, plages, stade Vélodrome et Parc Chanot, Palais des Congrès et des Expositions... c'est un autre Marseille qui s'offre à nous, un Marseille qui a toujours su concilier dynamisme économique, charme résidentiel et plaisirs balnéaires.
LE TEMPS DES BÂTISSEURS
Les prémices. De l'Ancien Régime à la Monarchie de Juillet
Jusqu'au XVIIe siècle, Marseille est restée cantonnée sur la rive nord du Lacydon. Il faut attendre le règne personnel de Louis XIV et la volonté du monarque de mettre au pas cette ville éternellement rebelle pour voir les choses évoluer. À partir de 1660, l'édification des deux forts à l'entrée du port, puis la construction de l'Arsenal sur la rive sud à partir de 1665 et enfin avec l'agrandissement de 1666, la ville passe de 70 à près de 200 hectares. Cette opération d'urbanisme reste la plus importante entreprise dans notre région sous l'Ancien Régime. Dessiné par Pierre Puget, l'agrandissement est exemplaire. En effet, les principes d'un axe est/ouest, avec ce qui deviendra la Canebière et un nord/sud partant de la Porte d'Aix jusqu'à la Porte de Rome, avec en son centre le Grand Cours (actuel cours Belsunce), établissent les développements ultérieurs de la cité. Le XVIIIe siècle poursuit ce grand oeuvre. Dans les années I 770, on crée vers l'est en prolongement de la Canebière, les allées de Meilhan et au sud, un nouveau quartier prend forme. La municipalité souhaite prolonger la rue de Rome au delà des remparts. En 1774, les propriétaires riverains cèdent leurs terrains, persuadés de réaliser une belle plus-value. Ce Grand Chemin de Rome, devint alors la rue de Rome Prolongée. À son extrémité, le marquis des Castellane-Majastre, offrit les terrains afin de réaliser une vaste place circulaire permettant de rejoindre, avec majesté, l'ancien chemin de Toulon.
Entre Prado, Corniche, plages, stade Vélodrome et Parc Chanot, Palais des Congrès et des Expositions... c est un autre Marseille qui s offre à nous. Un autre Marseille qui a toujours su concilier dynamisme économique, charme résidentiel et plaisirs balnéaires. Depuis la création du premier Prado par Anthelme Bernex jusqu au rond-point et la décision de créer le second Prado vers la mer, la Corniche devient un axe naturel qui va curieusement commencer son histoire par le Sud. Grâce au Palais du Pharo, le boulevard Charles Livon va permettre de désenclaver les Catalans et d aller rejoindre la Corniche du sud. Et comme un bonheur n arrive jamais seul, les expositions coloniales vont se dérouler sur le terrain militaire du rond-point du Prado et donner naissance à notre vieille Foire de Marseille et aux Palais des Expositions et des Congrès au Parc Chanot, sans oublier le stade Vélodrome bientôt agrandi et couvert.
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- ÉditeurJeanne Laffitte (Editions)
- Date d'édition2011
- ISBN 10 2862764892
- ISBN 13 9782862764894
- ReliureRelié
- Nombre de pages216
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quand marseille va a la mer
Edité par
JEANNE LAFFITTE
(2011)
ISBN 10 : 2862764892
ISBN 13 : 9782862764894
Neuf
Paperback
Quantité disponible : > 20
Vendeur :
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Description du livre Paperback. Etat : NEUF. Moirenc, Camille (illustrateur). Entre Prado, Corniche, plages, stade Vélodrome et Parc Chanot, Palais des Congrès et des Expositions.C'est un autre Marseille qui s'offre à nous. Un autre Marseille qui a toujours su concilier dynamisme économique, charme résidentiel et plaisirs balnéaires. Depuis la création du premier Prado par Anthelme Bernex jusqu'au rond-point et la décision de créer le second Prado vers la mer, la Corniche devient un axe naturel qui va curieusement commencer son histoire par le Sud. Grâce au Palais du Pharo, le boulevard Charles Livon va permettre de désenclaver les Catalans et d'aller rejoindre la Corniche du sud.Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, les expositions coloniales vont se dérouler sur le terrain militaire du rond-point du Prado et donner naissance à notre vieille Foire de Marseille et aux Palais des Expositions et des Congrès au Parc Chanot, sans oublier le stade Vélodrome bientôt agrandi et couvert. - Nombre de page(s) : - Poids : 500g - Genre : Enseignement universitaire. N° de réf. du vendeur N9782862764894
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Quand Marseille va à la mer
Edité par
JEANNE LAFFITTE
(2011)
ISBN 10 : 2862764892
ISBN 13 : 9782862764894
Neuf
Couverture rigide
Quantité disponible : 1
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Description du livre Etat : New. Moirenc, Camille (illustrateur). Book is in NEW condition. N° de réf. du vendeur 2862764892-2-1
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