Présentation de l'éditeur :
Un début dans la vie est un roman français d’Honoré de Balzac paru en feuilleton dans la revue La Législature sous le titre Le Danger des mystifications en 1842, puis en 1845 dans la deuxième édition de La Comédie humaine, classé dans les Scènes de la vie privée. Dans le « coucou » du père Pierrotin, en route pour L'Isle-Adam, le Comte de Sérisy, sénateur, voyage incognito. Dans cette même voiture, où chaque occupant fait assaut de fanfaronnade, se trouve également le jeune Oscar Husson réputé « bon à rien », que sa mère a recommandé à la bienveillance de Monsieur Moreau, régisseur du domaine de Sérizy situé à Presles. Chaque personnage se vantant d’être plus important qu’il n’est, Oscar se croit obligé de se joindre au chœur des fanfaronnades et prétend connaître Monsieur de Sérisy dont il fait une description pour le moins fantaisiste. Le ministre serait atteint d’une maladie et sa femme, lacomtesse de Sérisy, pour cette raison, l’abandonnerait. Très fâché de ces bavardages, le ministre fera tout pour empêcher le jeune homme de faire carrière. Oscar est donc confronté à son premier échec, cependant que Sérisy étale son luxe et sa splendeur. La mère d’Oscar, qui vient de perdre un des meilleurs appuis pour son fils, envoie le garçon chez un notaire où il est engagé grâce à l’action d’un de ses oncles et de l’ex-régisseur du comte de Sérisy. L’avenir semble radieux pour le jeune homme qui se trouve dans un cabinet où l’on forme les meilleurs éléments du métier. Mais de nouveau, Oscar court à l’échec. Alors que son maître lui avait confié une somme importante à remettre au tribunal, le garçon joue et perd l’argent. Oscar n’a désormais plus le choix: il va s’engager dans l’armée et il devient un héros de la conquête d’Algérie, ce qui lui vaudra récompense et estime de personnages importants.
Biographie de l'auteur :
Balzac, de son vrai nom Balssa, est né à Tours en 1799. Délaissé par sa mère qui lui préfère son fils naturel Henri (auquel est dédié Le Bal de Sceaux), il devient pensionnaire au collège oratorien de Vendôme. À partir de 1814, il fait des études de droit. Mais à vingt ans, sûr de sa vocation littéraire, il s'installe à Paris, et vit dans une mansarde. Il rencontre Laure de Berny de vingt-deux ans son aînée, qui aura une influence décisive sur sa formation. En 1829, Balzac publie «Les Chouans» qui annonce une période de vingt années durant lesquelles il va produire plus de quatre-vingt-cinq romans, tout en menant une vie très active et mondaine. Il est reçu dans différents salons dont celui de Mme de Récamier. Au début de 1830, il donne «Scènes de la vie privée», un recueil de six nouvelles dont fait partie «Le Bal de Sceau»x, premier élément de «La Comédie Humaine», suivi de «La Duchesse de Langeais», du «Curé de Tours», du «Colonel Chabert»... 1832 voit le début de sa longue correspondance avec Mme Hanska. À partir de 1838, paraissent de nombreux romans dont «César Birotteau», le début des «Illusions perdues», la première partie de «Splendeurs et Misères des courtisanes», «Béatrix», «Le Curé de Village»... À la fin de 1841, Balzac met au point le plan de l'ambitieuse et inégalée «Comédie humaine» soutenu par quatre éditeurs et continue à publier : «Ursule Mirouet», «Modeste Mignon», «La Cousine Bette», «Le Cousin Pons»... Le 14 mars 1850, Balzac épouse enfin Mme Hanska mais il tombe gravement malade. Il meurt à Paris le 18 août 1850, et est enterré au Père Lachaise. Victor Hugo prononce l'éloge funèbre.
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