Présentation de l'éditeur :
L'Occident se meurt. L'Occident est mort. Enfin, presque. De toute façon, c'est pour bientôt. Mais il ne le sait pas, ou feint de l'ignorer. Il n'y a, en effet, rigoureusement aucune chance que les nations qui forment l'essentiel de la civilisation occidentale, de l'Amérique à la Russie, en passant par l'Europe, puissent survivre à " l'hiver démographique " du XXIe siècle, comme le démontre impitoyablement l'histoire des civilisations passées englouties par le temps. L'Occident souffre d'une véritable névrose à caractère suicidaire dont on trouvera sans peine la signature dans une démographie exsangue, la perte du sens de son identité et de sa présence au monde. Il périra par implosion démographique, provoquée par la stérilité, voulue ou subie, de la femme occidentale, le sort injuste fait aux jeunes par les vieux, le souci obsessionnel de la santé, de l'hédonisme, l'effondrement des valeurs " fortes " au profit de valeurs " molles ". Face au défi, enfin, des nations montantes à la démographie foisonnante, l'Europe en particulier, à la vitalité exsangue semble avoir accepté avec fatalisme son inévitable marginalisation géopolitique. Elle n'a pas su conserver de capacité de riposte, qu'il s'agisse de l'effort de défense en chute libre, d'une croissance économique en plein déclin ou d'une immigration sur laquelle elle a renoncé, en fait, à tout contrôle. Le XXIe siècle ne sera pas celui de l'Occident. En fait, il a toutes les chances de ne pas y survivre. Cet ouvrage a été publié en 1998. Serait-il dépassé ? Aurait-il vieilli Quels événements, quels développements survenus dans le monde permettraient d'infirmer la thèse principale de cette réflexion, à savoir que l'implosion démographique de l'Occident le condamne irrémédiablement à la ruine au cours du XXIe siècle ? A vrai dire, rien. Bien au contraire, deux évidences s'imposent fortement à l'esprit. La première est une sorte d'accélération du cours de l'histoire, de notre histoire. Si bien que les échéances paraissent aujourd'hui beaucoup plus proches qu'elles ne l'étaient encore à la fin du siècle dernier. La seconde est que les phénomènes de fond qui nous conduisent à la ruine - effondrement de la fécondité, immigration incontrôlée, insécurité, terrorisme latent semblent désormais imprimer leur marque dans la conscience collective
Revue de presse :
Les "nations suicidaires" dont traite Yves-Marie Laulan, ce sont les nations occidentales qui s'autodétruisent en toute insouciance, confiantes en leur pérennité. Si l'on en croit l'Histoire, les deux facteurs qui déterminent la ruine d'une civilisation sont la chute de la natalité et la dissolution du sens de l'identité du groupe.
L'Occident souffre en effet d'une maladie d'origine essentiellement interne mais à résonance externe. Exangues démographiquement, les nations occidentales arment et forment des colosses comme l'Afrique ou la Chine. De plus, les valeurs molles, de substitution ou de confort moral prennent le pas sur les valeurs fortes, et l'Occident assiste dès lors à la perte du sens de son identité. Le court terme supplante le long terme et l'Occident, à la croissance économique déclinante et à l'immigration incontrôlée, ne fait que différer un suicide irrémédiable.
"Enivré par sa propre grandeur", l'Occident ne semble pas réaliser l'ampleur de sa déchéance face aux nations montantes. -- Catherine des Ursins -- -- Futuribles
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