Couverture illustrée. Collection:Conscience de la terre. Du Rocher 1994.
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Vivre en parenté avec la nature, notre civilisation ne sait plus ce que cela signifie. L'homme occidental détruit le monde rural, il aseptise le milieu naturel. Son obession : exercer un contrôle sur tout. Son idéal : un environnement droit et propre. Ses liens avec la nature : détruire ou maîtriser. L'homme confond la protection et l'assujettissement. En fait, il a peur. Peur qu'il puisse exister quelque chose d'extérieur à l'humanité. Peur de tout ce qu'il ne peut ni prévoir, ni planifier. Sans même savoir qu'il agit ainsi par peur de sa propre nature, la plus obscure, la plus sauvage, mais aussi la plus féconde : ses émotions, ses instincts et ses plaisirs. Or on ne peut vivre en parenté avec la nature sans comprendre ce que nous sommes. Né en 1939 à Saint-Bonnet de Tronçais, petit village en lisière de forêt, François Terrasson a grandi parmi les arbres et les champs. C'est d'abord une connaissance du ressenti qui l'amène à se passionner pour le milieu naturel. Maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, il s'intéresse d'abord à l'aménagement des surfaces agricoles se heurtant à beaucoup d'idées préconçues et à l'institution. Homme d'action, il intègre dans sa démarche des aspects économiques, sociologiques et psychologiques. Conférencier, journaliste, photographe, il est l'auteur de plusieurs livres et de nombreux articles. Il décède en 2006, nous léguant une démarche originale qui influence de nombreux chercheurs et passionnés de la nature.
Vivre en parenté avec la nature, notre civilisation ne sait plus ce que cela signifie. L'homme occidental détruit le monde rural, il aseptise le milieu naturel. Son obsession : exercer un contrôle sur tout. Son idéal : un environnement droit et propre. Bientôt, routes et allées quadrilleront les forêts. L'homme aura ruiné ce qui lui permet de respirer et anéanti l'un des hauts lieux de l'imagination. Ses liens avec la nature semblent résumés dans cette alternative : détruire ou maîtriser. Il oppose un seul mot d'ordre à la destruction massive, celui de protection. Et au bout du compte : même incompréhension, même violence, même impasse. Car l'homme confond la protection et l'assujettissement. En fait il a peur. Peur qu'il puisse exister quelque chose d'extérieur à l'humanité. Peur de tout ce qu'il ne peut ni prévoir ni planifier. Sans même savoir qu'il agit ainsi par peur de sa propre nature, la plus obscure, la plus sauvage, mais aussi la plus féconde : ses émotions, ses instincts, ses pulsions. On ne peut vivre en parenté avec la nature sans comprendre ce que nous sommes. Et qui sait si la pierre, l'arbre, la nuit ou le serpent ne nous offrent pas les clefs d'une véritable connaissance de soi ?
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De France vers Etats-Unis
Vendeur : pompon, Saint christophe du ligneron, France
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