Extrait :
Extrait de l'avant-propos :
Nous devrions tous lire Pour une médecine différente, livre remarquable écrit par le Dr Jacques MICHAUD et paru aux éditions «J'ai lu». De ce livre, j'extrais le passage suivant : «Laissons à nos grands-mères la feuille de chou, l'argile, les plantes qui ne coûtaient rien, laissons aux homéopathes leurs petits granules : il est impossible que de tels médicaments guérissent de vraies maladies. Vive donc les examens de spécialistes, les radios, les prises de sang, les mises en observation et les ordonnances à 50 € et plus. Telles sont les exigences des progrès de la médecine.»
De tous temps, l'être vivant a essayé de lutter contre la maladie en faisant appel aux plantes. Qui n'a pas observé son chat ou son chien cherchant quelque brin d'herbe à croquer ? Cet animal carnassier a conservé son instinct ancestral et cherche, dans ce brin d'herbe, des vertus curatives ou un complément vitaminique indispensable à sa santé. Depuis l'après-guerre, l'homme s'est orienté vers la chimie, constatant que certains produits chimiques apportaient un soulagement beaucoup plus rapide que la phytothérapie. On oublie un peu vite que beaucoup de médicaments modernes trouvent leur origine dans des plantes, mais les chimistes des laboratoires ont isolé les substances actives de ces plantes en leur attribuant des noms parfois étranges pour le profane. Jour après jour des chercheurs mandatés par les sociétés pharmaceutiques, parcourent les forêts primaires de la planète (Amazonie, Indonésie, Thaïlande etc.) pour y débusquer grâce à l'aide des autochtones, des plantes aux vertus thérapeutiques intéressantes, familières à ces populations dites primitives. Hélas les chimistes qui isolent et purifient les substances puis les synthétisent, oublient qu'une plante constitue un tout et qu'à côté de LA substance reconnue active, il y a une foule d'autres substances fonctionnant comme auxiliaires dans l'activité thérapeutique de la substance majeure. Soit ces auxiliaires accentuent l'assimilation, soit elles atténuent la toxicité en ouvrant des émonctoires, soit elles permettront in fine la dégradation douce de la substance de base. Si le fait d'isoler une substance permet de l'administrer à un dosage plus précis, souvent la toxicité s'affirmera davantage par rapport à l'extrait de la plante totale.
Présentation de l'éditeur :
Il faut aussi savoir qu'il existe sur le marché des plantes médicinales d'excellente qualité offrant au consommateur toutes les garanties qu'il peut en attendre : les plantes amazoniennes. Utilisées dans la fabrication des complexes Poconéols en vente en pharmacie, elles ont été utilisées pendant des siècles à doses pondérales par les populations autochtones du Brésil et sont dépourvues de toute toxicité.
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