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Ovaldé, Véronique Des vies d'oiseaux ISBN 13 : 9782879298276

Des vies d'oiseaux - Couverture souple

 
9782879298276: Des vies d'oiseaux
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RO30145992. DES VIES D OISEAUX. 2011. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 235 pages. . . . Classification Dewey : 598-Ornithologie

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Revue de presse :
Véronique Ovaldé raconte des vies d'hommes migrateurs, dans lesquelles des mondes opposés se croisent...
Ce sont ces vies d'oiseaux que raconte Véronique Ovaldé dans un roman au ton à la fois poétique et réaliste. Loin des rubans baroques de son précédent roman (Ce que je sais de Véra Candida, événement de la rentrée 2009, couronné par le Renaudot des lycéens, le Grand Prix des lectrices de Elle et le prix France Télévisions), Ovaldé opte pour la concision. Elle confirme ainsi ses talents de conteuse, mais aussi de styliste. Et livre une belle et pénétrante histoire d'amour et de liberté. (François Busnel - L'Express, août 2011)

Le quatuor se cherche et se découvre dans un des mondes chers à la romancière, un monde légèrement décalé par rapport à la réalité, nimbé d'un exotisme suave...
Il n'y a chez elle rien de brusque, rien de cassant mais, de livre en livre, l'affirmation solide d'une plume gracieuse, apte à décrire de séduisants mondes languissants. (Françoise Dargent - Le Figaro du 1er septembre 2011)

Livre sur la difficulté du choix et l'envie furieuse de liberté, «Des vies d'oiseaux» est un joli conte contemporain. Les êtres sont las, les sentiments enfouis, les rancoeurs profondes. ­Finalement, tout cela peut changer. Véronique Ovaldé ­dépeint formidablement la naissance du sentiment amoureux, les étreintes de ceux que tout oppose. Elle porte un regard bienveillant sur ses personnages, tous un peu bruts, abîmés par l'existence. Elle dit surtout une chose : prenez vos rêves pour des réalités. C'est déjà beaucoup. (Benjamin Locoge - Paris-Match du 8 septembre 2011)

Ombres et lumières, senteurs et fragrances, bruissements et sons, le monde d'Ovaldé se donne à voir, à humer, à entendre. Des cactus gélatineux aux contorsions de reptiles, moirés comme nappés de pétrole, au bruit sec des eucalyptus qui appelle l'incendie, la synesthésie est de règle..
Cette grâce, Véronique Ovaldé la dispense sans compter. Et ce qui pourrait n'être qu'une intrigue banale, un roman sur la force du désir qui s'affranchit des digues, devient un hymne à la liberté et à l'imagination. A la fantaisie en somme, telle que la conjuguent musiciens et poètes sous toutes les latitudes. (Philippe-Jean Catinchi - Le Monde du 8 septembre 2011)

Dans ses villes imaginaires qui se nomment Villanueva ou Irigoy, la romancière construit des mondes pleins de hasards et de secrets, elle devient peintre, ajoutant des touches de couleur à des vies en noir et blanc. Puis, elle se mue en cinéaste western, traversant des déserts sud-américains pour poser sa caméra dans une ville hostile où la neige est grise comme l'amiante. Avec elle, on croise des troupeaux de bisons, on découvre des similitudes entre les campagnols des plaines et les femmes amoureuses. Son écriture virevolte, refuse la logique pour mieux inventer un monde malicieux. (Christine Ferniot - Lire, septembre 2011)

Dans cette oeuvre où chacun essaie de se trouver en cherchant l'autre, l'écriture, perpétuellement charnelle, joue sur tous les sens. Au sein d'un univers qu'on dirait palpable, qui se dérobe à mesure qu'on s'en approche, la liberté des personnages - comme celle du lecteur - reste entière. C'est là une source supplémentaire de plaisir raffiné issu d'un univers rugueux où l'omniprésence de la nature ajoute au mystère. (Muriel Steinmetz - L'Humanité du 22 septembre 2011)

Rien de manichéen dans ce livre irrigué par les remises en question, les doutes et l'envie de rebondir. Véronique Ovaldé presse les êtres jusqu'à l'absurde, pour en extraire ce qu'ils ont de plus beau : l'attention aux autres. (Marine Landrot - Télérama du 5 octobre 2011)

Ça commence comme un polar. Avec un fic flegmatique, le lieutenant Taïbo, qui se pointe au petit matin dans le quartier chic de Villanueva surnommé la «colline Dollars»...
Ce qui fait qu'on referme à regret ce livre échevelé, abracadabrant, qu'on resterait des heures en compagnie de Vida, Paloma, Taïbo et Adolfo, c'est moins le sujet que le ton de Véronique Ovaldé. Son goût et son talent pour le baroque. Sa façon, aussi latino-américaine que le pays imaginaire où se déroule le roman, d'introduire en douceur l'absurde dans les événements les plus sérieux. (Jacques Nerson - Le Nouvel Observateur du 20 octobre 2011)

Des vies d'oiseaux, ce serait cette élévation fantasque : des personnages qui se mettent à tournoyer au-dessus de leur vie pour mieux l'observer. Dont le départ n'est pas une fuite nihiliste, mais un antidote à la domination, à l'endormissement...
C'est un ordre du monde décalé, une inquiétante et délicieuse étrangeté qui voit le jour, entre Isabel Allende et Gabriel García Márquez. Ou comment partir en revenant. Revenir, pour faire de cet autre en soi qui est parti un nouveau chez-soi. Des femmes rendues à leur féminité singulière, sauvage et poétique, des hommes contrastés, diaboliques ou miraculeux, qui traversent leur destinée parfois tragique pour en faire un conte moderne et frémissant, d'une «inconsolable gaieté». (Juliette Einhorn - le Magazine Littéraire, octobre 2011)
Extrait :
La reine en son palais

On peut considérer que ce fut grâce à son mari que madame Izarra rencontra le lieutenant Taïbo. Monsieur Izarra avait tenu à appeler le poste de police, un soir d'octobre 1997, malgré l'heure tardive et le caractère sans urgence de son appel, afin de déclarer qu'il leur semblait avoir été cambriolés mais que rien, et il avait insisté étrangement sur ce point, ne leur avait été dérobé.
Taïbo, qui était d'astreinte ce soir-là, seul avec un livre sur Valérie Jean Solanas, se permettant de lire parce que justement il était seul et qu'il ne s'attirerait aucune réflexion désobligeante, avait reposé le livre en question dans l'unique tiroir qui fermait à clé, soupiré dans le combiné et demandé pourquoi ils en étaient venus à l'idée qu'ils avaient été cambriolés puisque rien ne manquait.
Ce n'est pas qu'il désirait jouer sur les mots. Le lieutenant Taïbo était un homme qui se voulait précis.
Mais la voix de monsieur Izarra s'était durcie. Il devait parler avec ce genre de voix à ses collaborateurs. Il devait arriver en réunion toujours en retard, ouvrir la porte de la salle avec brusquerie comme s'il désirait les surprendre à jouer aux cartes ou à passer des appels confidentiels à une société concurrente, et il devait balayer du regard lesdits collaborateurs déjà tous assis autour de la table, qui eux faisaient comme s'ils ne l'avaient pas vu, tentant de continuer la réunion sans tenir compte de son irruption, essayant de ne pas être tétanisés par sa soudaine présence si évidemment réprobatrice. Et monsieur Izarra se mettait en condition, il regardait les stores, les fauteuils, les revêtements muraux, l'ordre du jour sur le tableau, il y avait toujours quelque chose qui l'agaçait ou l'offusquait et il commençait à leur parler d'une voix cassante. Il les interrompait et il les brisait. Il avait ce ton quand il a dit :
- Rien n'a été visiblement volé, lieutenant. Mais je vous saurais gré de venir tout de suite constater qu'il y a bien eu intrusion.
Taïbo a secoué la tête dans son bureau nicotine.
- Je suis infiniment désolé, monsieur Izarra, mais il faut que quelqu'un...
L'autre l'a coupé, rétorquant qu'il ne voulait rien savoir et tenait à ce qu'il vînt sur-le-champ.
Il a donné son adresse et Taïbo l'a notée en continuant de secouer la tête. Quand ils eurent raccroché, Taïbo a ressorti son livre du tiroir, il lui était de toute façon impossible de quitter le poste de police ; il était seul et son collègue ne le relèverait que dans deux heures. Il était à l'avance fatigué de la conversation qu'il aurait avec monsieur Izarra.

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  • ÉditeurOLIVIER
  • Date d'édition2011
  • ISBN 10 287929827X
  • ISBN 13 9782879298276
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages240
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Ovalde, Veronique
Edité par EDITIONS DE L'OLIVIER (2011)
ISBN 10 : 287929827X ISBN 13 : 9782879298276
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Description du livre Paperback. Etat : NEUF. Les hommes et les femmes" On peut considérer que ce fut grâce à son mari que madame Izarra rencontra le lieutenant Taïbo. " Car c'est lui, Gustavo Izzara, qui, revenant de vacances un soir d'octobre 1997, appelle la police pour qu'elle vienne constater que sa somptueuse villa de Villanueva avait été cambriolée. Un vol pour le moins étrange puisqu'aucun objet n'a été dérobé et que les intrus, apparemment familiers des lieux, se sont contentés d'habiter la maison en l'absence du couple. Vida Izzara va peu à peu sortir de son silence et dévoiler au lieutenant Taïbo la vérité : Paloma, sa fille unique de 18 ans, s'est évaporée du jour au lendemain avec Adolfo, un mystérieux (dangereux?) jardinier, et elle la soupçonne d'être revenue - par effronterie, insolence, nostalgie ?- hanter la demeure familiale.Les vies d'oiseaux, ce sont celles que mènent ces quatre personnages dont les trajets se croisent sans cesse. Chacun à sa manière, par la grâce d'un nouvel amour, est conduit à se défaire de ses anciens liens - conjugaux, familiaux, sociaux - pour éprouver sa liberté d'exister. Sans plus se soucier d'où il vient ni de là où la vie le mène. Avec Des vies d'oiseaux, Véronique Ovaldé continue à explorer les rapports qui lient les hommes et les femmes. - Nombre de page(s) : 235 - Poids : 294g - Genre : Littérature française Romans Nouvelles Correspondance LITTERATURE FRANCAISE. N° de réf. du vendeur N9782879298276

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