Présentation de l'éditeur :
Esther Orner a publié son premier récit chez Metropolis en 1999. Dès la parution d’Autobiographie de Personne, elle occupe immédiatement une place dans la littérature francophone. Le Monde écrit :« L’écriture ou la mort : Faussement intemporel, pudiquement impersonnel, tel se présente le premier roman d’Esther Orner. Car, ce qui distinguerait ce texte bref, concentré, de la plupart des confessions concernant la catastrophe du judaïsme européen, serait justement son exceptionnelle qualité littéraire”. Une œuvre où aucun nom de lieu, de personne, ni d’événement n’est prononcé. Phrases courtes, précises, elle écrit la mort sans jamais la nommer. Née juste avant la guerre, sa vie sera marquée par la disparition de son père qui ne reviendra pas de déportation, par sa condition d’enfant cachée en Belgique. Vers l’âge de treize ans, elle part pour Israël puis, s’installera à Paris pour une vingtaine d’années avec son mari et sa fille. Elle retourne définitivement en Israël dans les années 80. Elle appartient au groupe littéraire qui publie la revue Continuum où des auteur-es francophones écrivent et publient en français. Si dans Autobiographie de personne, elle donne la parole à sa mère, dans Entre deux vies, c’est son mari qui prend la plume pour la première fois, ce mari disparu très jeune d’un cancer foudroyant, Esther Orner n’avait jamais parlé de son mari dans ses précédents textes. Brusquement, elle le fait revivre du plus profond des ténèbres. Contrairement à ses autres récits, ce texte s’étire comme une lente litanie parlée et relate sa vie avec sa fille. Une manière étrange d’écrire sa propre biographie.
Biographie de l'auteur :
Esther Orner a publié 6 récits chez Metropolis. Tous salués par la critique.
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