Quatrième de couverture :
«Le train s'immobilisa. Stephen lâcha la douce main qu'il avait tenue toute la journée et s'occupa d'aider la jeune femme à descendre sur le quai... Elle lança à son fiancé un regard désespéré.- Oh, Stephen ! s'écria-t-elle. Je me sens tellement misérable ! Il faut que je rentre à la maison ! Il le faut absolument ! Pardonnez ma lamentable hésitation. Rien ne me plaît ici... ni moi-même... ni vous ! Stephen parut abasourdi et ne dit pas un mot.- Voulez-vous me permettre de rentrer à la maison ? implora-t-elle. Je ne veux pas vous donner la peine de me raccompagner. Je ne veux pas vous peser davantage ; dites seulement que vous me permettez de rentrer ; que vous n'allez pas me haïr pour autant, Stephen ! Il vaut mieux que je m'en retrourne.»Stephen Smith, un jeune architecte, se rend à Endelstow, une paroisse du Wessex, afin de restaurer une église. Il tombe amoureux d'Elfride, la fille du vicaire, mais ce dernier n'apprécie guère les origines modestes du jeune homme, et s'oppose au mariage. Les jeunes gens décident de s'enfuir à Londres, mais la jeune fille, au dernier moment, y renonce. Plus tard, Elfride tombe amoureuse d'un écrivain plus âgé, le mentor de son premier amant...En partie autobiographique, ce roman dresse le magnifique portrait d'une jeune fille broyée par le poids des préjugés, par des passions contrariées et livrée à un destin funeste auquel elle ne peut échapper.
Présentation de l'éditeur :
Stephen Smith, un jeune architecte venu restaurer l'église d'une petite paroisse du Wessex, s'éprend d'Elfride, la fille du vicaire. Ce dernier, en raison des origines modestes du jeune homme, s'oppose à leur mariage. Le couple décide de s'enfuir à Londres mais Elfride y renonce au dernier moment. Ce roman en partie autobiographique dresse le magnifique portrait d'une jeune fille broyée par le poids des préjugés, par des passions contrariées, et livrée à un destin funeste auquel elle ne peut échapper. Thomas Hardy est né en 1840 près de Dorchester. "Les Yeux bleus", publié en 1873, est son troisième roman. À l'exception d'une version très expurgée parue au début du siècle, il est resté inédit jusqu'en 1997, date à laquelle il a été publié aux Éditions Joëlle Losfeld.
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