Présentation de l'éditeur :
Géographe précurseur, Pierre Foncin (1841-1916), contemporain de Jules Verne et fondateur de l'Alliance Française, est venu s'installer à Cavalaire en 1890, où il fait construire "Lou casteou dou souleou", qui deviendra par donation la première propriété du Conservatoire National du Littoral. Ecrit en 1910, "Les Maures et l'Esterel" est son dernier ouvrage, en quelque sorte un testament de son art de faire de la géographie. "...le pays des Maures et de l'Esterel forme un tout distinct du reste de la Provence. C'est à la fois un pays méconnu et défiguré. Pourquoi? parce qu'il a toujours été pauvre et presque désert et que de bonne heure, on a pris l'habitude de le rattacher comme accessoire à d'autres contrées plus riches... Hyères n'est pas dans les Maures, Hyères est la porte des Maures...". A un siècle de distance, le regard du géographe sur ce pays écartelé et toujours en attente de projet de territoire étonne de toute son acuité. Devenu introuvable malgré la réédition en 1976 dans la collection les introuvables des Editions d'Aujourd'hui, cette nouvelle réédition, augmentée d'un cahier photographique de Jean Belvisi, vise à mettre à disposition de tous, habitants des Maures et de l'Esterel, touristes ou amoureux de la géographie, un texte fondateur parmis les plus grands actuellement disponibles sur la géographie et l'histoire locale.
Biographie de l'auteur :
Né en 1841 à Limoges, Pierre Foncin est agrégé d'histoire et de géographie, docteur en lettres, et fait l'essentiel de sa carrière à Bordeaux, comme inspecteur général de l'enseignement secondaire. En 1883, il est un des membres fondateurs de l'Alliance Française dont l'objectif est d'assurer la promotion de la langue française à travers le monde. Considéré comme un des pères de la géographie historique, il travaille à un atlas historique du monde et rédige de nombreuses monographies locales, ouvrages de géographie et cartes qui resteront en usage dans les classes jusqu'à la fin des années 30. En 1890, il prend sa retraite à Cavalaire, dans le Var, où il fait construire "Lou casteou dou souleou", aujourd'hui propriété du Conservatoire National du Littoral. En 1906, il participe à la création de "l'association des amis des Maures et de l'Esterel". Il décède en 1916.
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