Ne doit-on croire que ce que l'on voit ? Et doit-on croire en la science ? Mais que voit la science ? Que voit-elle que l'on ne saurait voir ? Comment le voit-elle ? Que voit-elle dans les mécanismes les plus infimes de l'univers ? Que voit-elle en nous, dans notre machine biologique la plus intime ? Et pourquoi cherche-t-elle à voir toujours plus loin ? à la limite du perceptible ? Les bouleversements technologiques de notre époque ont modifié la nature même de notre perception du monde. Si la nature nous émerveille par ses moindres secrets, la médecine se fait plus précise et notre planète nous livre son évolution prochaine... Voir l'invisible, c'est accéder à la face cachée de l'univers, c'est mieux le comprendre pour mieux appréhender la place qu'on y occupe. Les enjeux sont immenses ! Dans ce livre richement illustré, une centaine de scientifiques se sont rassemblés, issus des laboratoires de recherche les plus en pointe. Ils viennent d'horizons aussi variés que la physique, la chimie, les sciences du vivant, la médecine, les sciences de l'environnement, l'astrophysique, les sciences de l'ingénieur, les arts ou l'archéologie. Chacun partage sa recherche et l'obsession qui l'anime : voir l'invisible. Cet ouvrage vous invite à un fabuleux voyage au cœur de la science et de la vie. Happés par des photos souvent à couper le souffle et toujours insolites, vous lirez (et relirez sans doute) des sujets qui vous passionneront et qui vous familiariseront à une autre vision. Votre regard sur le monde risque de changer, car on ne sort pas indemne d'une telle lecture.
L'association Écrin (Échanges et coordination recherche-industrie), fondée en 1990 par le CNRS et le CEA, a pour objectif de favoriser les relations entre les laboratoires de recherche et l'industrie pour améliorer le transfert de technologies de l'amont vers l'aval et réfléchir, dans le cadre multidisciplinaire, à des innovations permettant de créer de la richesse et des emplois.
Evelyn Fox Keller est professeur émérite d’histoire et de philosophie des sciences au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Docteur en physique théorique de l’université d’Harvard, elle s’est spécialisée pendant nombre d’années sur les échanges entre la physique et la biologie. Lauréate 2005 des chaires internationales de recherche Blaise Pascal, elle a écrit beaucoup d’ouvrages traduits dans le monde entier.
Ingénieur de l’École supérieure d’optique, Jean-Pierre Gex a dirigé des projets un peu partout dans le monde, de l’Europe au Japon, des États-unis à la Russie, notamment pour le compte du CEA, de l’Aérospatiale ou du Critt-CCST.