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Extrait :
Extrait de l'introduction :
Ce livre s'inscrit dans la lignée de son prédécesseur, Leçons de stratégie aux échecs, dont le chapitre le plus important, thème central et pierre de touche de tout l'édifice, était consacré aux facteurs statiques de la position. Il semblait donc logique de me pencher maintenant sur cet autre aspect du jeu, indissociable, qu'est le jeu dynamique.
Au risque de me répéter - mais comment l'éviter ? ce point est essentiel -je tiens à préciser que les termes "statique" et "dynamique" recouvrent des concepts absolument fondamentaux pour le jeu d'échecs. On les retrouve sans cesse dans les livres, les articles, au détour d'un commentaire de partie... Or, s'il existe pour chacun de ces termes une définition généralement acceptée, j'attends encore pour ma part une explication véritablement limpide de leur substantifique moelle, de la manière dont ces concepts agissent concrètement sur l'échiquier, ou simplement de ce qui les sépare (s'il doit y avoir une ligne de démarcation, sur quoi porte-t-elle, où la tracer, etc. ?)
Je dois admettre que plusieurs publications récentes ont abordé ces notions terriblement importantes. Malheureusement, pour un amateur ordinaire - ce qu'il est convenu d'appeler un joueur de club moyen - ces livres restent difficiles d'accès, justement parce que ces concepts complexes n'ont pas été définis à fond, et si possible clairement. C'est cette mise au point qui me semble essentielle.
D'une façon générale, je crois qu'il est du devoir des auteurs, mais aussi des entraîneurs (et j'appartiens moi-même à ces deux catégories) de ne pas perdre de vue l'attention particulière qui doit être accordée à ces simples notions de base, ces principes fondamentaux sur lesquels, dans le fond, repose tout l'édifice de notre connaissance échiquéenne. (J'avais déjà écrit ces lignes lorsque je suis tombé sur ce passage de l'article de Kasparov sur Petrossian : "L'essence même des grandes créations échiquéennes est à rechercher dans des vérités premières qui semblent triviales à première vue." Quelle joie de voir confirmer mon point de vue par une si haute autorité...)
Mon message aux entraîneurs est le suivant : si votre élève paraît avoir des lacunes sur un principe simple mais important du jeu, par exemple la centralisation, alors il vous appartient à tous deux de cerner précisément le problème à travers l'étude de nombreux exemples tirés de sa propre pratique. Evidemment, la chose est plus délicate quand il s'agit non pas d'un élève, mais simplement d'un lecteur livré à lui-même, et dont les défauts risquent de s'accumuler.
Qu'on me permette d'ailleurs de saisir la balle au bond pour tordre le cou à une opinion largement répandue chez les échéphiles "occidentaux", à savoir qu'on peut parfaitement se passer d'un entraîneur aux échecs (mais pas au tennis ou au golf !), puisque l'ordinateur "sait tout mieux que personne" et qu'on peut toujours jeter un oeil sur un bouquin à l'occasion. Conception totalement erronée. Premièrement, s'il est vrai qu'on peut littéralement bourrer un ordinateur d'information, cela ne nous dira pas quelle information - dans quel domaine, en quelle quantité... - nous sera utile personnellement. Et deuxièmement, ni l'ordinateur, ni le meilleur livre du monde ne pourront assurer un suivi permanent de vos progrès de joueur d'échecs et vous proposer les mesures adéquates pour corriger le tir le cas échéant.
Présentation de l'éditeur :
Ce livre s'inscrit dans la lignée de son prédécesseur, Leçons de stratégie aux échecs, dont le chapitre le plus important, thème central et pierre de touche de tout l'édifice, était consacré aux facteurs statiques de la position. Il semblait donc logique de me pencher maintenant sur cet autre aspect du jeu, indissociable, qu'est le jeu dynamique.
Au risque de me répéter - mais comment l'éviter ? ce point est essentiel -je tiens à préciser que les termes "statique" et "dynamique" recouvrent des concepts absolument fondamentaux pour le jeu d'échecs. On les retrouve sans cesse dans les livres, les articles, au détour d'un commentaire de partie... Or, s'il existe pour chacun de ces termes une définition généralement acceptée, j'attends encore pour ma part une explication véritablement limpide de leur substantifique moelle, de la manière dont ces concepts agissent concrètement sur l'échiquier, ou simplement de ce qui les sépare (s'il doit y avoir une ligne de démarcation, sur quoi porte-t-elle, où la tracer, etc. ?)
Je dois admettre que plusieurs publications récentes ont abordé ces notions terriblement importantes. Malheureusement, pour un amateur ordinaire - ce qu'il est convenu d'appeler un joueur de club moyen - ces livres restent difficiles d'accès, justement parce que ces concepts complexes n'ont pas été définis à fond, et si possible clairement. C'est cette mise au point qui me semble essentielle.
D'une façon générale, je crois qu'il est du devoir des auteurs, mais aussi des entraîneurs (et j'appartiens moi-même à ces deux catégories) de ne pas perdre de vue l'attention particulière qui doit être accordée à ces simples notions de base, ces principes fondamentaux sur lesquels, dans le fond, repose tout l'édifice de notre connaissance échiquéenne. (J'avais déjà écrit ces lignes lorsque je suis tombé sur ce passage de l'article de Kasparov sur Petrossian : "L'essence même des grandes créations échiquéennes est à rechercher dans des vérités premières qui semblent triviales à première vue." Quelle joie de voir confirmer mon point de vue par une si haute autorité...)
Mon message aux entraîneurs est le suivant : si votre élève paraît avoir des lacunes sur un principe simple mais important du jeu, par exemple la centralisation, alors il vous appartient à tous deux de cerner précisément le problème à travers l'étude de nombreux exemples tirés de sa propre pratique. Evidemment, la chose est plus délicate quand il s'agit non pas d'un élève, mais simplement d'un lecteur livré à lui-même, et dont les défauts risquent de s'accumuler.
Qu'on me permette d'ailleurs de saisir la balle au bond pour tordre le cou à une opinion largement répandue chez les échéphiles "occidentaux", à savoir qu'on peut parfaitement se passer d'un entraîneur aux échecs (mais pas au tennis ou au golf !), puisque l'ordinateur "sait tout mieux que personne" et qu'on peut toujours jeter un oeil sur un bouquin à l'occasion. Conception totalement erronée. Premièrement, s'il est vrai qu'on peut littéralement bourrer un ordinateur d'information, cela ne nous dira pas quelle information - dans quel domaine, en quelle quantité... - nous sera utile personnellement. Et deuxièmement, ni l'ordinateur, ni le meilleur livre du monde ne pourront assurer un suivi permanent de vos progrès de joueur d'échecs et vous proposer les mesures adéquates pour corriger le tir le cas échéant.
Statique et dynamique, développement, initiative - supposées expliquer bien des événements qui se déroulent sur l'échiquier, ces notions reviennent sans cesse dans les commentaires de parties d'échecs. Seulement, le développement est-il aussi simple que l'on peut le penser ? Si, avec l'expérience, on affine peu à peu une compréhension intuitive de ce que sont l'initiative ou le dynamisme, serait-on capable de les expliquer, et en saisit-on vraiment la nature profonde ?
Loin des idées reçues, Valeri Beim prolonge le travail entrepris dans Leçons de stratégie aux échecs et, avec le dynamisme au sens large, traite un aspect incontournable mais délicat de la stratégie moderne, en s'appuyant comme d'habitude sur des exemples remarquablement choisis. Ses commentaires passionnés accompagnent le lecteur de découverte en découverte, en communiquant non seulement des connaissances sur la nature intrinsèque du jeu, mais encore un enthousiasme intact pour ses subtilités ainsi que pour les fruits de la créativité des grands joueurs.
Un de ces rares livres qui peuvent réellement faire progresser le lecteur dans sa compréhension du jeu, tout en le divertissant.
Valeri Beim est grand maître international. Après avoir longtemps dirigé l'école d'échecs d'Odessa et entraîné l'équipe d'Israël, il vit aujourd'hui en Autriche.
Dans la même collection :
Valeri Beim, Leçons de stratégie aux échecs
Alfonso Romero, Stratégie créative aux échecs
Xavier Parmentier, Une boussole sur l'échiquier
Loin des idées reçues, Valeri Beim prolonge le travail entrepris dans Leçons de stratégie aux échecs et, avec le dynamisme au sens large, traite un aspect incontournable mais délicat de la stratégie moderne, en s'appuyant comme d'habitude sur des exemples remarquablement choisis. Ses commentaires passionnés accompagnent le lecteur de découverte en découverte, en communiquant non seulement des connaissances sur la nature intrinsèque du jeu, mais encore un enthousiasme intact pour ses subtilités ainsi que pour les fruits de la créativité des grands joueurs.
Un de ces rares livres qui peuvent réellement faire progresser le lecteur dans sa compréhension du jeu, tout en le divertissant.
Valeri Beim est grand maître international. Après avoir longtemps dirigé l'école d'échecs d'Odessa et entraîné l'équipe d'Israël, il vit aujourd'hui en Autriche.
Dans la même collection :
Valeri Beim, Leçons de stratégie aux échecs
Alfonso Romero, Stratégie créative aux échecs
Xavier Parmentier, Une boussole sur l'échiquier
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- ÉditeurOLIBRIS
- Date d'édition2007
- ISBN 10 2916340149
- ISBN 13 9782916340142
- ReliureBroché
- Nombre de pages238
(Aucun exemplaire disponible)
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