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La défense Est-indienne ne pouvait jouir d'une meilleure publicité que celle qui lui fut faite en leur temps par Bobby Fischer et Garry Kasparov : quand les plus grands champions en font leur arme principale contre 1.d4, il n'est guère étonnant que leur exemple soit largement suivi. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle est apparue très tôt au répertoire de Victor Bologan, qui en est aujourd'hui l'un des meilleurs spécialistes. Une autre raison de la popularité de l'Est-indienne est son caractère passe-partout : les Noirs peuvent adopter la " cabane est-indienne " contre tous les débuts autres que 1.e4 - un avantage que n'oublie pas l'auteur, qui fournit ici un répertoire complet contre 1.d4, 1.c4 ou 1f3. Ce répertoire est celui de Bologan lui-même et est donc taillé pour tenir la route au plus haut niveau. Mais l'intérêt du livre ne s'arrête pas au seul choix des variantes : l'auteur partage avec générosité sa vision de l'ouverture et livre nombre d'analyses personnelles.
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Extrait :
Extrait de l'introduction
La cabane est-indienne
La défense Est-indienne est peut-être la réponse à 1.d4 la plus romantique de celles qui ont résisté aux épreuves du temps et qui sont encore jouées de nos jours au plus haut niveau. Laissant aux Blancs, pendant un certain temps, une complète liberté au centre, les Noirs se terrent dans leur «cabane est-indienne» et misent sur la force de leur puissant Fou de cases noires en fianchetto.
(...)
Cette position est extraite de la première partie connue (et présente dans les bases informatiques) dans laquelle fut jouée une Est-indienne. C'était à Leipzig, en 1879, et le camp noir était défendu par Louis Paulsen, célèbre théoricien d'alors. Le tenant des Blancs, le Hongrois Adolf Schwarz, sans doute perplexe de voir son adversaire bafouer les canons de l'époque et renoncer complètement à la lutte pour le centre, se fit une joie d'ériger une armada de quatre pions sur la quatrième rangée ! Mais cette belle phalange eut tôt fait de se faire torpiller par les deux flancs, les Noirs s'emparèrent de l'initiative et, ironie du sort, le sort de la partie fut décidé par un pion passé noir précisément sur la colonne d.
Ce n'était toutefois qu'un incident ponctuel : ni Paulsen ni, encore moins, Schwarz ne se doutaient qu'ils avaient joué l'attaque des quatre pions de l'Est-indienne, variante qui reste actuelle encore aujourd'hui. Le nom même de l'Est-indienne, d'ailleurs, n'allait apparaître que quarante ans plus tard, sous la plume (ou la langue ?) alerte de Xavier Tartacover, célèbre grand maître et homme d'esprit. À la même époque, dans les années vingt du XXe siècle, le futur champion du monde Max Euwe se mit à jouer régulièrement l'Est-indienne ; de même ; elle fit d'assez fréquentes apparitions dans les parties du candidat au titre mondial Efim Bogoljubow.
Présentation de l'éditeur :
La cabane est-indienne
La défense Est-indienne est peut-être la réponse à 1.d4 la plus romantique de celles qui ont résisté aux épreuves du temps et qui sont encore jouées de nos jours au plus haut niveau. Laissant aux Blancs, pendant un certain temps, une complète liberté au centre, les Noirs se terrent dans leur «cabane est-indienne» et misent sur la force de leur puissant Fou de cases noires en fianchetto.
(...)
Cette position est extraite de la première partie connue (et présente dans les bases informatiques) dans laquelle fut jouée une Est-indienne. C'était à Leipzig, en 1879, et le camp noir était défendu par Louis Paulsen, célèbre théoricien d'alors. Le tenant des Blancs, le Hongrois Adolf Schwarz, sans doute perplexe de voir son adversaire bafouer les canons de l'époque et renoncer complètement à la lutte pour le centre, se fit une joie d'ériger une armada de quatre pions sur la quatrième rangée ! Mais cette belle phalange eut tôt fait de se faire torpiller par les deux flancs, les Noirs s'emparèrent de l'initiative et, ironie du sort, le sort de la partie fut décidé par un pion passé noir précisément sur la colonne d.
Ce n'était toutefois qu'un incident ponctuel : ni Paulsen ni, encore moins, Schwarz ne se doutaient qu'ils avaient joué l'attaque des quatre pions de l'Est-indienne, variante qui reste actuelle encore aujourd'hui. Le nom même de l'Est-indienne, d'ailleurs, n'allait apparaître que quarante ans plus tard, sous la plume (ou la langue ?) alerte de Xavier Tartacover, célèbre grand maître et homme d'esprit. À la même époque, dans les années vingt du XXe siècle, le futur champion du monde Max Euwe se mit à jouer régulièrement l'Est-indienne ; de même ; elle fit d'assez fréquentes apparitions dans les parties du candidat au titre mondial Efim Bogoljubow.
Favorite de Fischer et Kasparov, la défense Est-indienne est la plus populaire des défenses contre 1.d4. Le fort grand maître Viktor Bologan en est un spécialiste mondialement reconnu, et il présente dans ce livre un répertoire complet pour les Noirs – sans oublier les schémas est-indiens contre 1.c4 et 1.Cf3. De quoi aborder l'ouverture avec confiance, que ce soit au club local ou lors d'un tournoi international !
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- ÉditeurOLIBRIS
- Date d'édition2010
- ISBN 10 2916340440
- ISBN 13 9782916340449
- ReliureBroché
- Nombre de pages356
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