Extrait :
Extrait du prologue
Pourquoi le titre de Pot-Pourri ?
Ce recueil rassemble plusieurs poèmes «épars», de différentes périodes de ma vie, ayant des titres et des sujets tout à fait dissemblables, traitant bien peu de philosophie, mais chantant l'amour, la joie, l'espérance, la déception, l'optimisme, le défi, etc. J'ai pensé de prime abord à «Nébuleuse» comme titre, mais j'ai finalement opté pour «Pot-Pourri» qui s'adapte mieux à mon avis à cette marmelade.
Chaque poème a une histoire particulière, inspiré par un état d'âme, un événement, une situation, quelque chose ou quelqu'un, j'aimerai ici évoquer pour les remercier, entre autres, puisque la liste ne saurait être exhaustive, les personnes qui ont eu une influence plus que certaine sur mon inspiration, sur les sujets choisis et tout ce qui en découle :
° Gérard Guerguérian : Mon ami intime (d'enfance) et longtemps camarade de classe qui en 1970 (lors de nos dix-sept ans) m'avait inspiré le poème «Quand la France tomba» et l'idée de l'envoyer (en mon nom) au Général de Gaulle alors encore en vie (que Dieu ait son âme !) mais qui n'était plus président de la République et qui s'était retiré à Colombey-les-Deux-Églises. Ce que j'ai fait. N'ayant pas une adresse exacte, j'avais écrit sur l'enveloppe :
Au Général Charles de Gaulle
Élysée - Paris
Ma lettre lui était bien parvenue (comme par miracle), et quel n'a pas été mon étonnement (et ma joie) quand une lettre de remerciement m'est parvenue, signée de son secrétaire particulier, (lettre reproduite en fin de volume).
° Paul Douchet : Mon professeur de Français, en classes terminales, et à la même période, qui a été le premier à m'encourager à écrire, ayant lu les premiers (essais) de poèmes que je laissais traîner exprès en classe au début pour qu'il les lise. (Astuce enfantine !) Ses commentaires étaient des plus encourageants, et ses remarques des plus fructueuses : il se demandait pourquoi avais-je choisi de suivre des études scientifiques. (Mathélem. 1970).
(...)
Présentation de l'éditeur :
Il y a certaines choses dont la médiocrité est insupportable : la poésie, la musique, la peinture, le discours public.
Jean de La Bruyère
L'auteur de «Pot-pourri» n'est pas tombé dans le ridicule ni dans la médiocrité. Je comprends que le ridicule et la médiocrité puissent nous être insupportables, ce le serait encore plus pour l'auteur que j'ai connu simple et modeste. Il est certainement quelque peu perfectionniste, mais pas à l'excès !
La simplicité de cet ouvrage fait sa beauté. Il n'était pas sensé voir le jour m'avait-il dit, il n'avait pas été écrit en tant qu'ouvrage, mais des poèmes avaient été écrits à la dérobée, je dirais, pour satisfaire un plaisir...
Puissiez-vous prendre plaisir comme moi à lire ce livre. Je vous le souhaite de tout coeur.
Clément Grinon
Fadi A. Azar est né en 1953, à Beyrouth. Diplômé en Études Supérieures de Génie Civil, de l'École Supérieure d'Ingénieurs de Beyrouth, dépendant de l'Université Saint Joseph de Beyrouth et filiale de l'Université de Lyon en France.
Il a quitté le Liban en 1976 suite à la guerre civile, pour travailler dans les Pays Arabes et en Afrique, est rentré fin 1985 au décès de son père pour s'y installer définitivement. Il rencontre Antoinette Fahed qui, en 1988, accepte d'être sa femme. Elle lui donnera deux garçons ; Daniel et Alain.
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