Biographie de l'auteur :
La fortune personnelle de Maeterlinck lui permettra de se consacrer entièrement à son uvre, qui lui valut le Prix Nobel de littérature en 1911. Cette uvre est triple: poésie, essai, théâtre. Le poète aura une existence courte, mais dense : ses Serres chaudes (1889), décadentes, adoptées par les surréalistes, sont suivies par les Douze puis Quinze Chansons (1896 et 1900), exprimant dans une forme inquiétante à force d'être simple l'angoisse fondamentale devant l'inconnu. Cette angoisse, qui marie mort et amour, est puissamment symbolisée dans le premier théâtre de Maeterlinck, lequel s'impose dès La Princesse Maleine (1889). L'écriture, dramaturgiquement dépouillée dans L'Intruse et Les Aveugles (1890), atteindra sa perfection avec Pelléas et Mélisande (1892). Le second théâtre de Maeterlinck, plus historique, moraliste et optimiste, vaut surtout par Monna Vanna (1902) et L'Oiseau bleu (1909). L'essayiste métaphysicien du Trésor des humbles (1896) acquerra le succès universel par ses études, aujourd'hui vieillies, sur les insectes sociaux.
Présentation de l'éditeur :
Tyltyl et Mytyl s'éveillent au seuil d'un grand voyage... Bérylune, petite fée bossue, les envoie quérir l'Oiseau bleu, le seul être capable d'enrayer le mal qui ronge sa fille. Ils s'en vont arpenter d'autres mondes, apparemment magiques, qui s avéreront étrangement familiers. Les choses et les pensées que l'on côtoie chaque jour s'animent, prennent corps et se révèlent à qui veut les entendre, personnages ou lecteurs.
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