A propos de cet article
Lausanne: Editions de l'Aire, 1984. Collection l'Aire Théâtrale. In-8°. 442pp. + 4 planches in-fine. Couverture souple (légères traces de frottement, dos insolé, rousseurs sur les planches). Bon état. Format 14,5 x 22,5 cm. "Ce sont plus de quatre-vingts années de Théâtre, celui de notre XXe siècle, qui revivent ici. D'abord par les images du mouvement artistique dans lequel l'auteur a trouvé sa place, mais aussi par les multiples reflets d'autres démarches environnantes. Au centre : Jacques Copeau, Léon Chancerel et la famille théâtrale dont ils sont les pères. Mais, si caractérisée et, parfois, si sectaire que fût cette famille, elle baignait dans une époque, un milieu, et, en suivant sa trace, on aperçoit continuellement d'autres pistes, parallèles ou contraires. D'où l'ouverture de ce livre sur un horizon plus large que le titre ne le laisserait croire. Tout près de nous, après avoir évoqué les débuts et l'évolution de la Décentralisation dramatique, il se risque même à imaginer son avenir dans notre société en mutation. Chemin faisant, l'auteur ne cesse de rechercher, à travers l'histoire complexe des événements et des hommes dont il est l'héritier, une cohérence de son propre itinéraire. Il confesse avoir eu beaucoup de mal à démêler, dans cet effort, la subjectivité de l'objectivité, ses souvenirs, ses goûts, ses attachements, ses regrets, ses rancunes, ses espoirs, des jugements impartiaux. En le lisant, il faut se rappeler cet aveu pour donner à son témoignage le sens et la portée exacts qu'il a choisis. Né le 13 février 1915, à Lyon, Hubert Gignoux entre à seize ans dans la troupe des Comédiens-Routiers, fondée et dirigée par Léon Chancerel, disciple de Jacques Copeau. Mobilisé en 1939, prisonnier en Allemagne de 1940 à 1945, il peut exercer une activité théâtrale dans les camps successifs où il est détenu. A son retour en France, après un passage dans les services culturels de la Direction Générale de la Jeunesse et des Sports, il fonde le Centre Dramatique de l'Ouest, à Rennes (1949). En 1957, il remplace Michel Saint-Denis à la direction du Centre Dramatique de l'Est qui deviendra Théâtre National de Strasbourg en 1968. A la fin de la saison 1970/71, il reprend sa liberté et vient à Paris pour y entreprendre une carrière de comédien. Il est pensionnaire de la Comédie-Française depuis 1983.". JOINT : COPFERMANN, Emile. Le théâte populaire pourquoi ? Suivi de La Sorbonne du théâtre, Et si ce n'était pas Vilar, Le théâtre l'état et les autres. Paris: François Maspéro - Petite Collection Maspéro 43, 1969. In-12°. 215pp. Couverture souple (quelques rousseurs sur la couverture). Bon état. Format 11 x 18 cm. "Après la Frei Volksbühne (1890) ; après le Théâtre prolétarien d'Erwin Piscator (1920) ; après le théâtre populaire selon Jacques Copeau (1941) ; après Brecht, Vilar, Planchon aujourd'hui qu'est-ce que populariser le théâtre?". N° de réf. du vendeur E3602
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