Présentation de l'éditeur :
Force ennemie est un roman de John-Antoine Nau publié en 1903 aux éditions de la Plume et récompensé la même année par le premier prix Goncourt de l'histoire. Force ennemie est publié en 1903 et récompensé par le premier Prix Goncourt de l'histoire la même année. Lorsque Force ennemie fut couronné par le prix Goncourt en décembre 1903, John-Antoine Nau n'avait publié jusque-là que quelques nouvelles dans La Revue blanche et une plaquette de vers à compte d'auteur. C'est donc le livre d'un parfait inconnu qui circula parmi les membres du jury et qui finit par remporter le prix par six voix contre quatre. Le roman n'eut par la suite qu'un succès médiocre, ce qui n'empêcha pas le président de l'académie, J.-K. Huysmans, de dire bien plus tard : « C'est encore le meilleur que nous ayons couronné. » Résumé : Philippe Veuly se réveille un matin dans une maison de santé, en pleine possession de ses moyens, mais sans aucun souvenir des circonstances qui l’ont conduit à être interné. En compagnie de son gardien, il fait le tour du propriétaire, rencontre les autres pensionnaires de l’établissement et tombe éperdument amoureux d’une jolie malade du « bâtiment d’en face ». Tout semble bien se passer jusqu’au moment où il commence à souffrir de troubles psychologiques et d'hallucinations. Kmôhoûn, un habitant de la planète Tkoukra, est venu chercher refuge dans le corps d’un Terrien pour échapper aux dures conditions de vie de son astre. Philippe Veuly va devoir désormais partager son corps avec lui. Or ce dernier, personnage cynique, dévergondé, voire lubrique, est capable de prendre possession de la volonté de son hôte et de lui faire faire ou dire ce qu’il veut. Biographie de l'auteur : Eugène Léon Édouard Torquet, dit John-Antoine Nau, né le 19 novembre 1860 à San Francisco (Californie) et mort le 17 mars 1918 à Tréboul (Finistère), est un romancier et poète symboliste américain d'ascendance et d'expression françaises. Perpétuel voyageur hanté par la mer, il fut avec son roman Force ennemie le premier lauréat du Prix Goncourt en 1903... Les aïeuls sont des marins de Honfleur et du Havre. Fille de Charles-Antoine Le Forsonney (1776-1825) qui a fait la course aux Anglais dans la mer des Caraïbes, puis a servi, enseigne de vaisseau, à bord du Swiftsure pendant l'expédition de Saint-Domingue, Louise-Désirée, née en 1799, est adoptée par Jean Maillard, commis principal de Marine du Havre. Un demi-frère, Charles-Antoine Le Forsonney (1825-1871) est matelot de trois-mâts, avant de passer l'examen de capitaine au long cours et de devenir capitaine de navire, puis maître de port. Louise-Désirée épousera Jean-Pierre Nicolas Torquet, lieutenant de vaisseau retraité, libraire à Bolbec. Un fils, Paul Torquet, ingénieur, celui qui émigrera et épousera Sophie Petitbeau. Eugène Torquet est né d'un père français, émigré en Californie vers 1845, marié à San Francisco en 1858, naturalisé américain en 1860 et mort du typhus en 1864. En 1866, sa mère, issue elle aussi d'une famille française d'émigrés, s'embarque pour Le Havre avec ses trois enfants. Eugène Torquet fait ses études au lycée du Havre, puis au collège Rollin de Paris, où sa mère, remariée en 1870, s'installe en 1877. Il se lie avec les membres du club des Hirsutes qui, avec le cercle des Zutistes et le club des Hydropathes, réunit les précurseurs du symbolisme. Il collabore, dès son premier numéro, à la revue du Chat noir, tandis que sa famille, inquiète pour son avenir, lui cherche des emplois de bureau. Mais le jeune homme opte à sa majorité pour une tout autre voie... Extrait : Cette qualification blasphématoire a, sans doute, pour lui, un sens terrible ; ces trois mots doivent contenir des océans d’horreur, constituer la suprême injure, flétrir à jamais ; car l’homme aux yeux pâles tire frénétiquement sa moustache jaune et sa physionomie angoissée me révèle qu’il se repent déjà de s’être si dangereusement compromis. ― Je vous assure, conclut-il, que j’aime mieux..
Présentation de l'éditeur :
Philippe Veuly se réveille un matin dans une maison de santé, en pleine possession de ses moyens, mais sans aucun souvenir des circonstances qui l’ont conduit à être interné. En compagnie de son gardien, il fait le tour du propriétaire, rencontre les autres pensionnaires de l’établissement et tombe éperdument amoureux d’une jolie malade du « bâtiment d’en face ». Tout semble bien se passer jusqu’au moment où il commence à souffrir de troubles psychologiques et d'hallucinations. Kmôhoûn, un habitant de la planète Tkoukra, est venu chercher refuge dans le corps d’un Terrien pour échapper aux dures conditions de vie de son astre. Philippe Veuly va devoir désormais partager son corps avec lui. Or ce dernier, personnage cynique, dévergondé, voire lubrique, est capable de prendre possession de la volonté de son hôte et de lui faire faire ou dire ce qu’il veut.
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