Biographie de l'auteur :
Gustave Aimard, dont le nom (par adoption) est Olivier Gloux, né le 13 septembre 1818 à Paris où il est mort le 20 juin 1883, est un écrivain français, auteur de romans d’aventures souvent publiés en feuilleton dans Le Moniteur, la Presse ou La Liberté. Biographie ; Gustave Aimard est né à Paris en 1818 de parents inconnus. Son nom officiel est Olivier Aimard, mais plus tard il se donnera lui-même le prénom de Gustave. Ce n’est qu’après sa mort que l’on découvrira que son père s’appelait Sébastiani, qui après avoir été général, fut ensuite ambassadeur et même ministre.[citation nécessaire] Selon le New York Times du 9 juillet 1883, sa mère se nommait Félicité de Faudoas, mariée avec Anne Jean Marie René Savary, duc de Rovigo. Abandonné par ses parents, il s’enfuit à 9 ans du domicile de sa famille adoptive, les Gloux, et s’engage comme mousse sur un bateau. Il débarque en Patagonie, puis se rend en Amérique du Nord où il mène une vie aventureuse, notamment comme chercheur d’or et trappeur[1]. Il s’enrôle dans la marine en 1835 avant de déserter quatre ans plus tard lors d’une escale au Chili. Il épouse une Comanche, puis entame des voyages en Europe et dans le Caucase. En 1847, Aimard retourne de plus en France. En cette année, sa demi-sœur, Fanny Sebastiani de Praslin, est assassinée par son époux, le duc Théobald de Praslin. Théobald se suicide peu après. Pendant plusieurs mois, Henriette Desportes, la gouvernante de la famille, est interrogée à la Conciergerie, la prison pour femmes de Paris, au sujet de son éventuelle complicité : avait-elle incité Théobald à commettre cet acte cruel ? La justice ne pouvait rien prouver et Henriette a été remise en liberté. Avec l’aide d’un pasteur français, elle put partir en Amérique, où elle fut d’abord enseignante. Ensuite, elle s’est mariée avec un pasteur américain et elle tenait un cours littéraire dans un milieu presbytérien. Cette gouvernante a fait l’objet d’un film en 1940, intitulé L'Étrangère (All This, and Heaven Too), avec Bette Davis et Charles Boyer dans les rôles principaux.
Présentation de l'éditeur :
Extrait Deux mois se sont écoulés. Nous sommes dans le désert. Devant nous se déroule l’immensité. Quelle plume assez éloquente oserait entreprendre de décrire ces incommensurables océans de verdure auxquels les Américains du Nord ont, dans leur langage imagé, donné le nom poétique et mystérieux de Far West (Ouest lointain), c’est-à-dire la région inconnue par excellence, aux aspects à la fois grandioses et saisissants, doux et terribles, prairies sans bornes, dans lesquelles on trouve cette flore riche, puissante, échevelée et d’une vigueur de production contre laquelle l’Inde seule peut lutter ? Ces plaines n’offrent d’abord à l’œil ébloui du voyageur téméraire qui ose s’y hasarder qu’un vaste tapis de verdure émaillé de fleurs, sillonné par de larges rivières, et paraissent d’une régularité désespérante, se confondant à l’horizon avec l’azur du ciel. Ce n’est que peu à peu, lorsque la vue s’habitue à ce tableau, que, quittant l’ensemble pour les détails, on distingue çà et là des collines assez élevées, les bords escarpés des cours d’eau, enfin mille accidents imprévus qui rompent agréablement cette monotonie dont le regard est d’abord attristé, et que les hautes herbes et les gigantesques productions de la flore cachent complètement. Comment énumérer les produits de cette nature primitive, qui s’élancent, se heurtent, se croisent et s’entrelacent à l’infini, décrivant des paraboles majestueuses, formant des arcades grandioses et complétant enfin le plus splendide et le plus sublime spectacle qu’il soit donné à l’homme d’admirer par ses éternels contrastes et ses harmonies saisissantes ?
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.