Mon journal: 24 juin 1887-16 mai 1888 - Couverture souple

Lou�s, Pierre

9782020229197: Mon journal: 24 juin 1887-16 mai 1888

Couverture souple

ISBN 10 : 2020229196 ISBN 13 : 9782020229197

Editeur : Seuil, 1994

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Quatri�me de couverture :

" Custos, quid de nocte? ", s'interrogent, dans leur journal respectif, Pierre Lou�s et Andr� Gide en ce d�but d'ann�e 1890. Que r�serve l'avenir aux deux jeunes gens qu'ils sont alors, si t�t conscients de leur vocation litt�raire et comme pouss�s par le m�me �lan � formuler un nouvel art po�tique ?

Louys (qui s'�crit encore Louis) et Gide se sont connus en 1888 sur les bancs de l'�cole alsacienne, en classe de rh�torique. In�dit, ce journal intime de l'auteur d'Aphrodite et de La Femme et le Pantin (qui vient compl�ter le journal des ann�es ant�rieures et post�rieures publi� quelques ann�es apr�s sa mort en 1925) offre l'occasion de saisir au plus pr�s ce que fut l'amiti� entre les deux gar�ons. Amiti� dont on sait par ailleurs qu'elle fut aussi sinc�rement v�cue que rapidement rompue - et cela, sans appel. Mais l'�vocation des promenades dans les bois de Chaville et des heures pass�es sous les galeries de l'Od�on, des soir�es � jouer Schumann et � se lire La Divine Com�die, de la visite au v�n�r� Verlaine � l'h�pital Broussais et de la r�daction f�brile des statuts d'une premi�re revue -La Conque, avec les amis d'alors : Blum, Drouin...- est des plus touchantes par sa sinc�rit�. Et fait de ce journal l'�cho vivant � ce que Gide a lui-m�me �crit sur ces ann�es de formation, le plus souvent en diff�r� et avec plus de retenue peut-�tre.

De fait, � l'id�al d'asc�se et de contrition de Gide s'oppose d�j� l'enthousiasme �chevel� d'un Pierre Louis, �pris d'absolu -" Les femmes et le g�nie " - et qui volontiers se livre. Candidat bachelier, issu d'un milieu ais� et cultiv�, il vit � Paris avec son demi-fr�re a�n� Georges. M�me s'il est un �l�ve brillant, Louis se disperse. Plus que Gide, il semble dans le monde, dans son �poque ; il sort, analyse sans complaisance l'agitation boulangiste qui secoue Paris, et prend volontiers position. On le suit avec plaisir dans ses emportements (" Quiconque n'est pas Hugol�tre et Wagn�romane est un philistin, et de plus un malhonn�te homme ") qui ne sont pas que de jeunesse et dessinent peu � peu les contours d'une oeuvre � venir, avec une incontestable �l�gance.

Quatri�me de couverture :

Lou�s (qui s'�crit encore Louis) et Gide se sont connus en 1888 sur les bancs de l'�cole alsacienne, en classe de rh�torique. In�dit, ce journal intime de l'auteur d'Aphrodite et de La Femme et le Pantin offre l'occasion de saisir au plus pr�s ce que fut l'amiti� entre les deux gar�ons. Amiti� dont on sait par ailleurs qu'elle fut aussi sinc�rement v�cue que rapidement rompue - et cela, sans appel. Mais l'�vocation des promenades dans les bois de Chaville et des heures pass�es sous les galeries de l'Od�on, des soir�es � jouer Schumann et � se lire La Divine Com�die, de la visite au v�n�r� Verlaine � l'h�pital Broussais et de la r�daction f�brile des statuts d'une premi�re revue - La Conque, avec les amis d'alors : Blum, Drouin... - est des plus touchantes par sa sinc�rit�. Et fait de ce journal l'�cho vivant � ce que Gide a lui-m�me �crit sur ces ann�es de formation, le plus souvent en diff�r� et avec plus de retenue peut-�tre.

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