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C'est ainsi que la conception héliocentrique s'est substituée à la conception géocentrique. Avec celle-là, une seule loi, celle de la gravitation de Newton, suffit à expliquer à la fois le mouvement des planètes, des astres et l'attraction terrestre, alors que la théorie pré-galiléenne ne parvenait absolument pas à donner une équation simple pour ces mouvements, et encore moins une loi unique. Le « principe de moindre action » de Maupertuis répond à la fois à cette volonté d'optimiser et de « faire simple ». Mais, indépendamment de sa pertinence, ce principe a été mal reçu par les scientifiques en raison de sa connotation finaliste. En revanche, en biologie et surtout dans les sciences humaines, la recherche de l'optimum est plus largement acceptée.
Dans le monde de l'entreprise, c'est même une nécessité. Pourquoi cette recherche du « toujours mieux » ? Il y a quelques décennies, il suffisait de faire son métier suivant des règles établies depuis des générations. Aujourd'hui, l'entreprise doit, en outre, se préoccuper de la satisfaction de ses clients, et c'est même souvent là le premier levier de son action. De plus en plus, les entreprises sont ouvertes sur le monde entier. Les monopoles disparaissent progressivement, et les fournisseurs de tous les pays se trouvent à la portée de chacun, via Internet, moyennant un « clic » de souris.
Le client a donc, lui aussi, la capacité de trouver mieux. Chacun, prospect ou client, a ainsi la possibilité de « zapper » d'un fournisseur à un autre pour tester les offres des entreprises du monde entier. Objectif : trouver la « meilleure » entreprise, celle qui fournit le meilleur produit, avec le meilleur service et au meilleur prix (c'est-à-dire le plus bas). C'est à celle-là qu'on achètera, et non plus nécessairement à celle qui a fourni de bons et loyaux services durant des années. La fidélité, en économie, n'existe plus.
Pour faire face à ces exigences incessantes de la clientèle - on parle d' « attrition » (« churn » en anglais) - les entreprises sont constamment confrontées à l'optimisation. Mais l'optimum n'est pas une fin. L'entreprise ne peut pas se fixer un objectif et s'y arrêter. Cet optimum varie constamment dans le temps, en fonction de l'évolution des marchés, des goûts et desiderata de la clientèle, et du développement de la concurrence. C'est pourquoi l'entreprise doit être constamment à l'écoute de ces éléments, elle doit être en veille permanente, pour connaître les nouveaux outils et les nouvelles méthodes qui lui permettront d'améliorer sa production, pour s'informer des nouveaux fournisseurs ou canaux de distribution qui l'aideront à être plus efficace, pour se tenir au courant des modes ou des événements susceptibles de changer le comportement des clients.
L'optimisation concerne, d'une part, le processus de production, d'approvisionnement, de gestion des stocks, de logistique, de satisfaction du consommateur... D'autre part, l'organisation des ressources propres de l'entreprise, et singulièrement des ressources humaines. Ivar Ekeland cite la naissance de la recherche opérationnelle, lors de la Seconde Guerre mondiale, « pour répondre aux immenses problèmes posés par la production et la gestion de munitions, de matériel et de ravitaillement pour des millions d'hommes répartis dans le monde entier ». Autre exemple cité : celui de la rotation des équipages et des appareils pour les compagnies de transport aérien. Aucune entreprise n'échappe à ce problème d'optimisation sous contraintes, ne serait-ce que, tout récemment, pour appliquer la loi des 35 heures. -- Claire Rémy -- -- Business Digest
Comprendre la pensée scientifique contemporaine suppose un détour à la fois par son histoire spécifique, mais aussi par l'histoire de la philosophie
Entre les scientifiques et les philosophes, il y a beaucoup plus que de simples relations de voisinage. Leur langage se sont pénétrés, les problématiques passant de l'un à l'autre. Ainsi, la façon de concevoir le monde physique est-elle étroitement liée à des questionnements métaphysiques.
Le temps et l'espace ne sont plus, aujourd'hui, les absolus de l'ancienne conception galiléenne du monde
Le monde physique demeurera inintelligible si nous ne prenons pas en compte la nature du temps et de l'espace qui sont les paramètres fondamentaux dans lesquels il est inscrit. Entre les anciens Grecs, Galilée, Descartes et les physiciens modernes, les conceptions ont profondément changé. A l'heure actuelle, ils ne sont plus des absolus séparés l'un de l'autre, mais les dimensions d'une unique réalité soumise, à l'échelle macroscopique, l'irréversibilité temporelle.
C'est l'homme qui est porteur des grandes décisions
Loin d'être tributaire des équilibres écologiques planétaires, la civilisation humaine est en passe de se trouver dans une situation inédite, celle du choix du monde physique dans lequel elle veut continuer à exister. Conscience environnementale et philosophie politique doivent se lier. La science peut contribuer à la résolution des problèmes qui se posent à l'homme et à la nature. -- Idées clés, par Business Digest
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De France vers Etats-Unis
Description du livre Couverture souple. Etat : Bon. Pas de jaquette. In 8 broché en bon état, 300 pages, 2000 (ancien livre de bibliothèque : tampons en page de garde, renforts thermocollés sur les revers de la première et de la quatrième de couverture, deux marques de plissure sur le dos, renforts thermocollés sur les revers de la première et de la quatrième de couverture). Envoi soigné. N° de réf. du vendeur 17875