Anatole France : Oeuvres, tome 2

France, Anatole

Couverture rigide

ISBN 10 : 2070111253 ISBN 13 : 9782070111251

Editeur : Gallimard, 1987

Grandi parmi les livres, mais dans une famille où la culture n'allait pas de soi, Anatole France (1844-1924) a nourri de cette ambiguïté une o-euvre subtile, souriante et passionnée. Elle est traversée par des figures de femmes voluptueuses, Thaïs, la Thérèse du Lys Rouge. Elle porte un témoignage lucide sur son temps, si proche du nôtre, avec les romans dédiés à Panama, à l'affaire Dreyfus (Histoire contemporaine), et à la réflexion sur l'inhumanité du pouvoir (Les dieux ont soif). Les opinions d'Anatole France sur la crise de l'Occident ont de quoi nous toucher directement. Il est aussi cet écrivain narqois et tendre, à la langue très pure, qu'aimèrent Supervielle et Queneau.

Présentation de l'éditeur :

Ce deuxième volume des œuvres d'Anatole France présente les textes écrits entre 1892 et 1897. Années troublées de la Illᵉ République : le scandale de Panama, la crise anarchiste, l'affaire Dreyfus. Pour Anatole France, ce sont des années de célébrité. Écrivain mondain, reconnu par les intellectuels du temps, il devient chroniqueur, en 1893, à L'Écho de Paris, journal littéraire et très parisien. En 1896, Anatole France donne une préface à la première œuvre de Marcel Proust, Les Plaisirs et les Jours. Cette même année voit son entrée à l'Académie française. Ce volume reflète la diversité du talent de l'écrivain : romans, contes, pamphlets, articles. On peut y lire Le Lys rouge, roman de la solitude et de la passion où se profile la grande inspiratrice Mme de Caillavet. Figurent également les deux premiers volets de la tétralogie romanesque intitulée Histoire contemporaine : L'Orme du Mail et Le Mannequin d'osier, où l'auteur se livre à une satire de la société ; la malice se mêle ici au scepticisme et à la mélancolie. En appendice, le lecteur découvrira les articles publiés dans L'Écho de Paris. Ainsi que le note Marie-Claire Bancquart : «Brève période ; période capitale pour l'évolution intérieure et pour la vie publique d'Anatole France.»