Quatrième de couverture :
Essai discursif, à l'opposé de tout système, composé de méditations écrites en toute tranquillité, destinées à remuer plutôt qu'à rassurer, oui, à faire bouger les idées reçues, les choses acquises ou apprises. C'est un traité des émotions appliquées. «Les principes, les systèmes sont des armes pour lutter contre la vie.» «La beauté de la vie, l'énergie de la vie ne sont pas de l'esprit, mais de la matière».Douloureusement, cliniquement, l'auteur parle de lui pour lui : de sa chambre, de la femme, du corps de la femme, de l'amour, d'une mouche, d'une araignée, de l'écriture, de la mort, de son idée de l'absolu.«Il y a un indicible bonheur à savoir tout ce qui en l'homme est exact.»Le Clézio nous livre frénétiquement le secret d'une découverte mais, bien entendu, le secret demeure entier.
Biographie de l'auteur :
J. M. G. Le Clézio est né à Nice le 13 avril 1940. Il est originaire d'une famille de Bretagne émigrée à l'île Maurice au XVIIe siècle. Il a poursuivi des études au collège littéraire universitaire de Nice et est docteur ès lettres. Malgré de nombreux voyages, J. M. G. Le Clézio n'a jamais cessé d'écrire depuis l'âge de sept ou huit ans : poèmes, contes, récits, nouvelles, dont aucun n'avait été publié avant "«Le Procès-verbal», son premier roman paru en septembre 1963 et qui obtint le prix Renaudot. Influencée par ses origines familiales mêlées, par ses voyages et par son goût marqué pour les cultures amérindiennes, son œuvre compte une cinquantaine d'ouvrages. En 1980, il a reçu le grand prix Paul-Morand décerné par l'Académie française pour son roman «Désert». En 2008, l'Académie suédoise a attribué à J. M. G. Le Clézio le prix Nobel de littérature, célébrant «l'écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante».
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