Quatrième de couverture :
Une femme de la bonne société viennoise trompe son mari avec un jeune pianiste. Elle agit par désœuvrement et ennui, pour briser le confort routinier de son univers bourgeois. Mais l'aventure tourne court : très vite, elle se sent suivie, espionnée, traquée. Une vieille femme la fait chanter. Chez elle, son mari l'observe et la questionne, ses enfants la rejettent. Dès lors, l'angoisse ne la quitte plus, et le désespoir lui fait penser au suicide... jusqu'au coup de théâtre final, inattendu et cruel. Dans cette célèbre nouvelle parue en 1913 (souvent traduite sous le titre La Peur), au suspense digne des meilleurs romans policiers, Zweig dénonce une société malade, dans laquelle les classes sociales ne se mélangent pas et où règnent l'hypocrisie et les pulsions refoulées.
Biographie de l'auteur :
Écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien, Stefan Zweig (1881-1942) étudie la philosophie et rejoint le mouvement d'avant-garde Jeune Vienne. Il publie son premier récit, Dans la neige, en 1901. Jusqu'en 1914, il multiplie les voyages tout en poursuivant ses activités d'écriture. Dans l'entre-deux-guerres, il défend la cause pacifiste aux côtés de Romain Rolland. En 1934, inquiété pour ses origines juives, il s'exile à Londres, puis au Brésil. En 1942, désespéré par les victoires des nazis et de leurs alliés, il se suicide en compagnie de son épouse.
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