Quatrième de couverture :
Nous faire partager son bonheur de lire, tel est le défi de Jean Grosjean quand il nous propose de nous accompagner tout au long de ce texte poétique, mais difficile, obscur. Sa lecture, comme celle de tous les chrétiens à travers les siècles, recrée sans cesse le texte.L'écriture de l'Apocalypse est iconoclaste. «Elle se méfie des idées parce que ce sont des images usées qui s'intériorisent facilement et deviennent des idoles mentales. Elle leur préfère les images criardes, à condition qu'elles s'entre-détruisent : Je regarde le lion et je vois l'agneau ; il est debout comme quelqu'un d'égorgé.»Dieu donne ici à son Christ de nous montrer ce qu'il sait de Dieu. «Quant à ce Jean si magnifiquement surnommé esclave de Dieu, on s'aperçoit tout de suite à quoi il sert.» Son langage n'est rien d'autre que le témoignage de Jésus. «Ainsi ce langage de Dieu que Jean atteste est justement ce Jésus dont le rôle atteste Dieu.»Pour Jean Grosjean, l'Apocalypse de Jean ne nous invite pas à espérer la fin du monde libératrice. Elle tient au contraire à ne nous révéler que notre aujourd'hui.
Biographie de l'auteur :
Jean Grosjean (1912-2006), ordonné prêtre en 1939, renonce à son sacerdoce après la Seconde Guerre mondiale. Commentateur et traducteur de la Bible, du Coran et des tragédiens grecs, il publie aussi récits et poèmes (Terre du temps, Fils de l'homme, La Gloire). Il devient à partir de 1967 membre du comité de rédaction de La NRF, dont il est l'un des contributeurs réguliers à partir de 1955.
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