Quatrième de couverture :
Marivaux est aussi grand dans le roman qu'au théâtre. Il fait ici le tableau d'une destinée, et montre tous les aspects du génie féminin opposés à la froide raison. Dans cette autobiographie fictive, les scènes attendrissantes, le goût des larmes se manifestent déjà. Les faits ne sont que prétextes aux aventures spirituelles. L'héroïne, de noble origine, enlevée par des brigands, connaît d'abord une condition modeste. Prise entre les avances excessives des uns et l'amour des autres, que lui arrive-t-il ? Les événements, les analyses, les portraits, la peinture des moeurs, aussi bien aristocratiques que populaires, font le charme de ce grand roman, et de Marianne elle-même : ici, tout est esprit, romanesque et beauté. " Nous autres jolies femmes, car j'ai été de ce nombre, personne n'a plus d'esprit que nous, quand nous en avons un peu : les hommes ne savent plus alors la valeur de ce que nous disons ; en nous écoutant parler, ils nous regardent, et ce que nous disons profite de ce qu'ils voient. "
Présentation de l'éditeur :
ou les avantures de Madame la Comtesse de *** Avant-propos de l'éditeur . Le trésor des lettres françaises , 1966 , in 8 , 482 pages . Plein cuir bleu orné de dorures , tranche supérieure dorée , en frontispice un portrait de l'auteur en noir et blanc .
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