Biographie de l'auteur :
Né en 1946, Jacques Tardi étudie à l'école des Beaux-Arts de Lyon, puis aux Arts Décoratifs de Paris. Il fait ses débuts en 1969 dans l'hebdomadaire Pilote et, en 1976, commence sa série "Adèle Blanc-Sec" chez Casterman, qui sera adaptée au cinéma en 2010. En 1982 sort "Brouillard au pont de Tolbiac", la première de ses quatre adaptations des enquêtes de Nestor Burma (d'après les romans de Léo Malet). Par la suite, Tardi met également en images des textes de Didier Daeninckx ("Le Der des ders"), Jean Vautrin ("Le Cri du peuple") ou Jean-Patrick Manchette ("Le P'tit Bleu de la côte Ouest", "La Position du tireur couché"...). Obnubilé par la boucherie de 14-18, à laquelle il a consacré trois livres ("C'était la guerre des tranchées", "Putain de guerre !" et "Le Dernier Assaut"), c'est pourtant dans la seconde guerre mondiale qu'il est plongé depuis 2012 pour sa trilogie "Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB", relatant l'emprisonnement de son père dans un camp de prisonnier entre 1940 et 1945. En parallèle de son travail d'auteur de BD, il a signé nombre d'illustrations pour des affiches de films et des pochettes de disques, et collaboré aux livres-disques de la chanteuse Dominique Grange "1968-2008... N'effacez pas nos traces", "Des Lendemains qui saignent" et "Chacun de vous est concerné".
Né en 1946, Jacques Tardi étudie à l'école des Beaux-Arts de Lyon, puis aux Arts Décoratifs de Paris. Il fait ses débuts en 1969 dans l'hebdomadaire Pilote et, en 1976, commence sa série "Adèle Blanc-Sec" chez Casterman, qui sera adaptée au cinéma en 2010. En 1982 sort "Brouillard au pont de Tolbiac", la première de ses quatre adaptations des enquêtes de Nestor Burma (d'après les romans de Léo Malet). Par la suite, Tardi met également en images des textes de Didier Daeninckx ("Le Der des ders"), Jean Vautrin ("Le Cri du peuple") ou Jean-Patrick Manchette ("Le P'tit Bleu de la côte Ouest", "La Position du tireur couché"...). Obnubilé par la boucherie de 14-18, à laquelle il a consacré trois livres ("C'était la guerre des tranchées", "Putain de guerre !" et "Le Dernier Assaut"), c'est pourtant dans la seconde guerre mondiale qu'il est plongé depuis 2012 pour sa trilogie "Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB", relatant l'emprisonnement de son père dans un camp de prisonnier entre 1940 et 1945. En parallèle de son travail d'auteur de BD, il a signé nombre d'illustrations pour des affiches de films et des pochettes de disques, et collaboré aux livres-disques de la chanteuse Dominique Grange "1968-2008... N'effacez pas nos traces", "Des Lendemains qui saignent" et "Chacun de vous est concerné".
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Aux armes, citoyens ! La Commune est en danger ! Les Versaillais sont aux portes de Paris ! Mais Horace Grondin, lui, n en a cure. Il ne pense qu à une chose, une seule : mettre la main sur Antoine Tarpagnan, qu il soupçonne du meurtre de sa fille adoptive. Et le voilà qui bat la semelle sur le pavé parisien, au milieu des cris du peuple et du sang des communards
Voici le troisième volet de l adaptation magistrale par Tardi du roman de Jean Vautrin. On retrouve tous les personnages de cette saga de bruit et de fureur, portée par une langue superbe et un dessin digne du meilleur Tardi, tout de noir et de blanc. Ne manque que le rouge sang des combattants pour que le tableau soit fidèle à la réalité, mais on le devine à chaque coin de page d ailleurs, ce volume s intitule Les Heures sanglantes, tout un programme.
Ce Cri du peuple est un double hommage : à la Commune, bien sûr, qui figure en bonne place dans le panthéon personnel de Vautrin et Tardi. Mais aussi à Paris, que le dessinateur magnifie comme à son habitude. Il n a pas son pareil pour rendre vivante et palpable l atmosphère de la ville de la fin du XIXe siècle, avec ses ruelles pavées, ses enseignes aujourd hui disparues, ses gargotes et ses monuments. Tardi excelle dans la reconstitution du Paris de l époque, lui qui sait comme personne redonner une âme à la capitale, véritable héroïne de toute son uvre. Le Cri du peuple résonne aussi comme un vibrant hommage aux obscurs et aux sans-grade, à ce petit peuple parisien qui a donné sa vie pour un idéal. Les scènes de bataille où périssent nombre d entre eux font immanquablement penser à la guerre de 14 – autre thème obsessionnel chez Tardi – et à ses poilus. Comme eux, ils sont soumis à la folie des hommes. Comme eux, ils sont prisonniers d un destin social qui les transforme en chair à canon et en victimes expiatoires. Il y a, comme souvent chez Tardi, du militantisme dans les pages de ce Cri du peuple Mais il y a aussi une histoire haletante, traversée de personnages hauts en couleur et attachants, de Ziquet à Gabriella, de Jules Vallès à Grondin, de Tarpagnan à la Chouette. Et au fur à mesure que l étau se resserre autour des communards, le destin de Grondin, de Tarpagnan et de l ignoble abbé Ségouret les entraîne vers un dénouement implacable...
Prévu à l origine en trois volumes, Le Cri du peuple en comportera finalement quatre. Le dernier, qui mettra en images la tristement fameuse Semaine sanglante, s annonce déjà comme un morceau de bravoure de Tardi --Gilbert Jacques
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