Présentation de l'éditeur :
« Thérèse et Laurent sont des brutes humaines. ». En présentant aussi rudement ses héros, Zola souligne la violence des passions et l'animalité des hommes, tout en préfigurant l'un de ses romans les plus célèbres : "La Bête humaine". L'adultère, le complot, la mise à mort et les remords se font écho d'un roman l'autre, tandis que le narrateur débusque les mensonges et les fatalités. "Thérèse Raquin" glisse imperceptiblement de l'étude sociologique au fantastique et à la tragédie.
L'après-texte suggère diverses étapes qui permettent d'approfondir l'étude d'un mouvement littéraire, le naturalisme, et s'attachent à préciser et à mettre en pratique les formes du discours et du récit, de l'argumentation et de la mise en scène, en s'appuyant sur des propositions de productions écrites (d'invention, d'argumentation ou fonctionnelles) et orales - sans oublier toutes les ressources de l'audiovisuel et d'Internet.
Quatrième de couverture :
"Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair : Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. En un mot, je n'ai eu qu'un désir : tant donné un homme puissant et une femme inassouvie, chercher en eux la bête, ne voir même que la bête, les jeter dans un drame violent, et noter scrupuleusement les sensations et les actes de ces êtres. J'ai simplement fait sur deux corps vivants le travail analytique que les chirurgiens font sur les cadavres."
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